Gardien d Abalones

Abalones...Coquillages, appelés aussi « locos », ou « pourpres-balones »
« le gardien d'abalones » est un roman métaphysique, parait-il, d'après la préface.
Roman psychanalytique, plutôt !

Roman obsessionnel, à coups de phrases courtes.
Obsession du crime commis, obsession de l'ivresse, obsession de l'amour.
Obsession des chiffres.
Refus de l'immobilité. Crainte donc de se faire « arrêter » à cause du crime.

Le crime ? Quel crime ? le Pacifique en feu. Les coquillages écrasés à coups de maillet.
La fuite en avant, vers le Mexique.
Et l'arrivée lors de la nuit de Noël à Taxco. Parc où attendent les « putos », les prostitués. Hôtel où attendent un homme et une femme. Espions ? Policiers ?
Tremblement de terre. Vomissements.

On est dans l'inconscient de Louise Keil. Ou de Françoise Lalande ? (La maman de cette auteure s'appelle Marie-Louise Keil...).
Et j'essaie, tant bien que mal, de m'accrocher à cette histoire sans queue ni tête.
J'appelle cela de la masturbation intellectuelle.

« Rien n'est transmissible, surtout pas le sens de nos actes », pense Louise.
En effet !
J'ai détesté.