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EAN : 9791040513384
106 pages
Librinova (22/08/2022)
4.36/5   11 notes
Résumé :
Margaux a 11 ans et nage dans le bonheur sous les tendres papouilles de ses parents aimants jusqu'à ce dimanche de messe où elle surprend une larme couler sur la joue de son père…
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Voici mon retour de lecture sur Juste avant le repas de Delphine Lapaj.
Margaux a 11 ans et nage dans le bonheur sous les tendres papouilles de ses parents aimants jusqu'à ce dimanche de messe où elle surprend une larme couler sur la joue de son père…
Juste avant le repas est un court roman poignant et vraiment bouleversant.
Dès le début, j'ai senti qu'il y avait un truc qui clochait.
Margaux a 11 ans, elle va au collège où elle est brillante. Elle vit dans une famille parfaite avec une maman idéale et un papa qu'elle aime fort, fort, fort..
Une famille tellement parfaite, tellement idéale.. que ça sonne faux.
Il y a une fausse note quelque part, c'est évident.. mais où ?
Alors les pages défilent, les pages se dévorent.. et la réalité se dévoile peu à peu.
Une réalité déchirante qui malheureusement est criante de vérité.
J'ai eu mal au coeur à de nombreuses reprises, surtout quand j'ai compris ce que je ne voulais pas voir..
Quand au dénouement.. il m'a laissé un goût très amer en bouche, et c'est peu dire !
Juste après le repas est un court roman très fort, qui crée un certain malaise tout en étant important. Il est nécessaire pour permettre aux enfants et à leur entourage de mettre des maux sur certains mots..
L'écriture est pointue, va à l'essentiel et ça fonctionne très bien.
Je n'en dirais pas plus, juste que je le note quatre étoiles et demie.
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Margaux, 11 ans, la narratrice nage dans le bonheur entre des parents qui s'aiment comme au premier jour et un père attentif, aimant, à l'écoute, qui la met en valeur et la fait progresser intellectuellement. Elle est en adoration devant ce père, professeur d'université; elle lui voue un amour sans limite.
Jusqu'au jour où celui-ci doit partir au Canada, pendant trois mois, pour un échange universitaire. Margaux dépérit, se renferme sur elle-même, ses résultats scolaires qui étaient excellents chutent, elle devient irritable, instable, colérique, elle ne communique plus avec sa mère. Celle-ci, comme le/la lecteur/trice, pense que la jeune fille plonge dans la dépression à cause de l'absence de son père chéri. Mais est-ce la vraie raison?
Le contraste entre la première partie du roman qui baigne dans le bonheur familial, la joie et la deuxième partie où Margaux s'enfonce inexorablement dans l'auto-destruction est saisissant et rend le propos d'autant plus percutant.
Le choix de l'auteure de faire d'une enfant de 12 ans la narratrice permet de présenter les faits, les ressentis, les émotions de l'intérieur, de donner plus de poids à la narration et de déclencher les émotions. Cependant, le procédé est assez artificiel car le style, le registre, le vocabulaire sont ceux d'un adulte.
Il n'en reste pas moins que ce court roman, que j'ai lu dans un souffle, est percutant et nous saisit à la gorge.
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« J'ai onze ans et tout ce qu'il me faut : des parents aimants, un chat, la 4G illimitée et des repas sans gluten sur mesure. »
Le ton est donné ! Dès l'incipit de son roman, Delphine Lapaj, optant pour une narration à la première personne, nous plonge dans les pensées de son personnage principal, Virginie, onze ans, et réussit à créer une proximité certaine et un lien fort immédiat entre la jeune fille et le lecteur.
De suite, nous entrons dans l'intimité de cette préadolescente entourée d'un père, prof de fac rigoureux, protecteur de la princesse qu'il teste, stimule, ouvre au monde et d'une mère moins cultivée, certes, mais affectueuse et satisfaite de sa vie au cours limpide.
Le récit de la jeune fille débute sous les meilleurs auspices : tout va bien pour elle mais, peu à peu, au fil des pages, pour des raisons que l'on ne peut encore que supposer, elle perd pied. Tel une fièvre insidieuse, le malaise grandit, le désarroi surgit, le mal-être consume et, chez le lecteur, la tension monte et les questions abondent. Puis, l'uppercut !
Ce court roman, au vocabulaire choisi, écrit d'une plume qui s'enflamme progressivement au cours du récit, est à la fois beau, fort, puissant et dramatique. Il séduit, ébranle, révolte tout à la fois, et nous laisse pantois, une fois sa lecture terminée.
Vous l'aurez compris, j'ai beaucoup aimé et je vous conseille de découvrir de toute urgence « Juste avant le repas », tout comme je vous conseille d'ailleurs de découvrir, si ce n'est déjà fait, les trois autres parutions de l'auteure, Delphine Lapaj, à mes yeux une valeur sûre de l'autoédition !
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Une plume sensible et précise qui nous fait assister à une chute vertigineuse, inexorable et d'autant plus inquiétante qu'elle nous semble à priori incompréhensible. La tension est là, on voudrait comprendre, on tremble pour cette jeune pré-adolescente. Delphine Lapaj livre ici un récit à la fois touchant et glaçant, à la fois lumineux et sombre.
Un style percutant au service de son histoire. Bravo et merci !

”J'aime ces gens de porcelaine qui crachent des mots béton depuis le fin fond de leur larynx”.
“Maman avait sa façon bien à elle de taire la vérité dans un silence de plomb”.
“L'absence, un mot dur qui sonne double, le Code et le Plein à la fois, un mot derrière lequel je ne sais pas trop quoi mettre, un des premiers mots dans mon dictionnaire de ceux qui m'échappent et me laissent effroyablement démunie”.
“Il y a des silences qui font peur, auxquels on n'ose pas se frotter car ils peuvent vite devenir des dynamites et faire exploser des vies”.
“Nous serons Elles, toutes ces combattantes acharnées au vécu cabossé et qui finissent dans l'ombre d'une fosse commune”.
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Un roman court terriblement efficace !
Margaux 11 ans, élève brillante, vive et joyeuse, a une vie parfaite avec des parents aimants et attentionnés…sauf que tout n'est peut-être pas si parfait. Difficile d'en dire plus car la grande force de ce récit tient à la surprise du lecteur, au fil de l'histoire le joli vernis s'effrite pour laisser place à une réalité glaçante, effroyable, qui nous laisse K.O. Je connaissais déjà la plume précise et fluide de Delphine Lapaj et son talent pour distiller une certaine tension dans ses histoires pour mieux amener un fort rebondissement à la toute fin, une véritable chute qui va immanquablement surprendre et « scotcher » le lecteur. C'est ici parfaitement réussi, en tous cas, cela a parfaitement fonctionné avec moi ! Delphine Lapaj est indéniablement une autrice de très grand talent!
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