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EAN : 9791070063538
448 pages
Cairn (04/03/2024)
4.17/5   3 notes
Résumé :
Un père à la recherche de ses deux fils ayant quittés la Guinée pour une vie meilleure à Bayonne, demande de l’aide à Sanlucar pour les retrouver. Au départ simple enquête de disparition, cette aventure va se révéler être une course contre-la-montre, face à un réseau prêt à tout pour satisfaire le pire des trafics.
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
La liberté à tout prix

La quête de liberté a une valeur inestimable.
Pied au plancher, Philippe Lauga nous emmène en compagnie de Francis Sanlucar, commandant à la PJ de Bayonne, à vive allure sur les routes sinueuses du sud-ouest.
Pas le temps d'admirer le paysage, ni de voir défiler les pages d'un roman qui nous plonge tête la première dans les eaux glaçantes de trafics tous autant terrifiants les uns que les autres.

Tout débute avec un cambriolage au funeste épilogue. L'épouse d'un cardiologue à la retraite, invité à une partie de chasse privée en Espagne, est retrouvée égorgée sur le sol de sa bibliothèque. En parallèle, un chalutier de Capbreton, très loin d'une pêche miraculeuse, découvre dans ses filets une prise inattendue qui semble s'apparenter à des restes humains.
De son côté, Sanlucar en pleine dépression est en proie à un grand questionnement métaphysique sur son avenir professionnel. Alors qu'il broie du noir sur la digue de Tarnos, un individu qu'il ne connaît pas l'interpelle pour lui demander de l'aide...

Quatrième roman de Philippe Lauga dont je découvre l'univers pour la première fois. J'ai été complètement conquis par la qualité de ce roman "régional" aux accents internationaux qui n'a absolument rien à envier aux blockbusters du genre.
Un grand questionnement sur la nature humaine disséquée ici sans concession et avec une précision chirurgicale.

Un grand merci aux Éditions Cairn et Babelio pour cet excellent moment de lecture.
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Je tiens tout d'abord à remercier les Éditions Cairn et Babelio pour l'envoi d'un livre exceptionnel dans le cadre d'une opération masse critique. Je remercie également Madame Johanna Michler, référencière de Cairn, pour son aimable mot.

Philippe Lauga a écrit un ouvrage particulièrement riche, dans lequel il mélange différents thèmes avec maestria : d'une investigation policière du meurtre de Bérengère épouse du puissant Jean-Jacques Harizar ; de voleurs de maisons exclusives, où les propriétaires sont absents ; la pêche de restes humains à Capbreton et la découverte par Mme Hayet de Sètes dans le local à poubelles d'un immeuble, un Africain, la cinquantaine en piteux état. L'homme s'appelle Ousmane Malela, qui a quitté sa Guinée natale à la recherche désespérée de ses 3 fils qui sont partis en Occident pour trouver du travail, un peu de bonheur et "Hôronya" ou l'indépendance, en un patois guinéen. Il y est question de trafic humain et de trafic d'organes humains.

C'est sous les ordres stricts du commandant de la Police Judiciaire de Bayonne, Francis Sanlucar, qu'opèrent: la capitaine Marie Legalet, enceinte jusqu'aux yeux ; le capitaine Christian Lapège, qui rêve à sa retraite dans un mois ; Beñat Etcheto, le Basque de service ; et le jeune lieutenant Armand Destribats, qui aime les femmes et qui tombe tout de suite amoureux de la nouvelle procureuse de Bayonne, la belle Claude Jacob, 38 ans.

Le plus intéressant et important du livre, réside, dans mon humble avis, dans la description du traitement proprement scandaleux des pauvres bougres fuyant la misère de leur pays d'origine, tels la Guinée, le Mali, etc. Des "Untermensch" qui se font maltraitér, abuser et qui sont soumis à des travaux d'esclavage. Comme le note l'auteur : "En réalité tout le monde profite de cette manne !"

Dans la postface, à la page 437, Philippe Lauga écrit : "Mon propos n'est pas ici de débattre ou de porter un jugement sur les phénomènes migratoires."

Écoeuré, triste, dégouté et furieux, je ne peux m'empêcher d'ajouter quelques paragraphes ci-dessous qui sont de mon propre cru et que je mets sous une ligne, pour bien distinguer les deux.

_____________________

Je crains, comme annoncé antérieurement, qu'une victoire de l'extrême droite aux élections du 6 juin prochain, ne fera qu'augmenter considérablement la situation.
Si l'on considère ce qu'un Vincent Bolloré se permet déjà dans le monde de la presse et de l'édition, 2 secteurs qui ont fait la gloire de la France culturelle depuis des siècles, et que maintenant le JDD en perte de vitesse, depuis qu'il y a imposé à la tête de la rédaction, un de ses potes de l'extrême droite. Il a réussi de faire d'une chaîne d'informations, une chaîne de désinformation et de haine. Malgré toutes les plaintes contre ce guignol ridicule de Cyrille Hanouna, notre brave milliardaire le maintien, envers et contre tout. le bonhomme se voit sûrement déjà une réincarnation du fameux "Citizen Kane" dans lequel Orson Welles a projeté, en 1941, le magnat de la presse américaine de l'époque, William Randolph Hearst (1863-1951).
Si des gugusses de l'extrême droite avec leurs obsessions maladives, sortent vainqueurs des élections, le calvaire des réfugiés, dépeint par l'auteur, ne sera que pire.

En Belgique, la situation n'est guère mieux. Selon les derniers sondages, les extrémistes flamands du Vlaams Belang (Intéret Flamand) remporteraient le plus de voix, 27% ! Tout dépend maintenant de ce que va concocter le chef du Parti de la nouvelle alliance flamande, Bart de Wever.
Notre citzen Kane a multiplié à ce propos les déclarations sibyllines, dont il est probablement le seul à comprendre leur signification. Si signification, il y a ?
Un gouvernement basé sur ces 2 Partis, sonnera la fin du Royaume de Belgique. Après avoir refusé 2 fois de diriger le gouvernement du pays, préférant la mairie d'Anvers (où l'on s'expose à moins de critique), aujourd'hui, il a annoncé vouloir former le prochain gouvernement fédéral !
"Pauvre Belgique", dans une version encore plus exécrable que le pamphlet inachevé au même titre de Charles Baudelaire de 1864.













Je tiens tout d'abord à remercier les Éditions Cairn et Babelio pour l'envoi d'un livre exceptionnel dans le cadre d'une opération masse critique. Je remercie également Madame Johanna Michler, référencière de Cairn, pour son aimable mot.

Philippe Lauga a écrit un ouvrage particulièrement riche, dans lequel il mélange différents thèmes avec avec maestria : d'une investigation policière du meurtre de Bérengère épouse du puissant Jean-Jacques Harizar ; de voleurs de maisons exclusives, où les propriétaires sont absents ; la pêche de restes humains à Capbreton et la découverte par Mme Hayet de Sètes dans le local à poubelles d'un immeuble, un Africain, la cinquantaine en piteux état. L'homme s'appelle Ousmane Malela, qui a quitté sa Guinée natale à la recherche désespérée de ses 3 fils qui sont partis en Occident pour trouver du travail, un peu de bonheur et "Hôronya" ou l'indépendance, en un patois guinéen. Il y est question de trafic humain et de trafic d'organes humains.

C'est sous les ordres stricts du commandant de la Police Judiciaire de Bayonne, Francis Sanlucar, qu'opèrent: la capitaine Marie Legalet, enceinte jusqu'aux yeux ; le capitaine Christian Lapège, qui rêve à sa retraite dans un mois ; Beñat Etcheto, le Basque de service ; et le jeune lieutenant Armand Destribats, qui aime les femmes et qui tombe tout de suite amoureux de la nouvelle procureuse de Bayonne, la belle Claude Jacob, 38 ans.

Le plus intéressant et important du livre, réside, dans mon humble avis, dans la description du traitement proprement scandaleux des pauvres bougres fuyant la misère de leur pays d'origine, tels la Guinée, le Mali, etc. Des "Untermensch" qui se font maltraitér, abuser et qui sont soumis à des travaux d'esclavage. Comme le note l'auteur : "En réalité tout le monde profite de cette manne !"

Dans la postface, à la page 437, Philippe Lauga écrit : "Mon propos n'est pas ici de débattre ou de porter un jugement sur les phénomènes migratoires."

Écoeuré, triste, dégouté et furieux, je ne peux m'empêcher d'ajouter quelques paragraphes ci-dessous qui sont de mon propre cru et que je mets sous une ligne, pour bien distinguer les deux.

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Je crains, comme annoncé antérieurement, qu'une victoire de l'extrême droite aux élections du 6 juin prochain, ne fera qu'augmenter considérablement la situation.
Si l'on considère ce qu'un Vincent Bolloré se permet déjà dans le monde de la presse et de l'édition, 2 secteurs qui ont fait la gloire de la France culturelle depuis des siècles, et que maintenant le JDD en perte de vitesse, depuis qu'il y a imposé à la tête de la rédaction, un de ses potes de l'extrême droite. Il a réussi de faire d'une chaîne d'informations, une chaîne de désinformation et de haine. Malgré toutes les plaintes contre ce guignol ridicule de Cyrille Hanouna, notre brave milliardaire le maintien, envers et contre tout. le bonhomme se voit sûrement déjà une réincarnation du fameux "Citizen Kane" dans lequel Orson Welles a projeté, en 1941, le magnat de la presse américaine de l'époque, William Randolph Hearst (1863-1951).
Si des gugusses de l'extrême droite avec leurs obsessions maladives, sortent vainqueurs des élections, le calvaire des réfugiés, dépeint par l'auteur, ne sera que pire.

En Belgique, la situation n'est guère mieux. Selon les derniers sondages, les extrémistes flamands du Vlaams Belang (Intéret Flamand) remporteraient le plus de voix, 27% ! Tout dépend maintenant de ce que va concocter le chef du Parti de la nouvelle alliance flamande, Bart de Wever.
Notre citzen Kane a multiplié à ce propos les déclarations sibyllines, dont il est probablement le seul à comprendre leur signification. Si signification, il y a ?
Un gouvernement basé sur ces 2 Partis, sonnera la fin du Royaume de Belgique. Après avoir refusé 2 fois de diriger le gouvernement du pays, préférant la mairie d'Anvers (où l'on s'expose à moins de critique), aujourd'hui, il a annoncé vouloir former le prochain gouvernement fédéral !
"Pauvre Belgique", dans une version encore plus exécrable que le pamphlet inachevé au même titre de Charles Baudelaire de 1864.






Je tiens exceptionnel dans le cadre d'une opération masse critique. Je remercie également Madame Johanna Michler, référencière de Cairn, pour son aimable mot.

Philiptout d'abord à remercier les Éditions Cairn et Babelio pour l'envoi d'un livre pe Lauga a écrit un ouvrage particulièrement riche, dans lequel il mélange différents thèmes avec avec maestria : d'une investigation policière du meurtre de Bérengère épouse du puissant Jean-Jacques Harizar ; de voleurs de maisons exclusives, où les propriétaires sont absents ; la pêche de restes humains à Capbreton et la découverte par Mme Hayet de Sètes dans le local à poubelles d'un immeuble, un Africain, la cinquantaine en piteux état. L'homme s'appelle Ousmane Malela, qui a quitté sa Guinée natale à la recherche désespérée de ses 3 fils qui sont partis en Occident pour trouver du travail, un peu de bonheur et "Hôronya" ou l'indépendance, en un patois guinéen. Il y est question de trafic humain et de trafic d'organes humains.

C'est sous les ordres stricts du commandant de la Police Judiciaire de Bayonne, Francis Sanlucar, qu'opèrent: la capitaine Marie Legalet, enceinte jusqu'aux yeux ; le capitaine Christian Lapège, qui rêve à sa retraite dans un mois ; Beñat Etcheto, le Basque de service ; et le jeune lieutenant Armand Destribats, qui aime les femmes et qui tombe tout de suite amoureux de la nouvelle procureuse de Bayonne, la belle Claude Jacob, 38 ans.

Le plus intéressant et important du livre, réside, dans mon humble avis, dans la description du traitement proprement scandaleux des pauvres bougres fuyant la misère de leur pays d'origine, tels la Guinée, le Mali, etc. Des "Untermensch" qui se font maltraitér, abuser et qui sont soumis à des travaux d'esclavage. Comme le note l'auteur : "En réalité tout le monde profite de cette manne !"

Dans la postface, à la page 437, Philippe Lauga écrit : "Mon propos n'est pas ici de débattre ou de porter un jugement sur les phénomènes migratoires."

Écoeuré, triste, dégouté et furieux, je ne peux m'empêcher d'ajouter quelques paragraphes ci-dessous qui sont de mon propre cru et que je mets sous une ligne, pour bien distinguer les deux.

_____________________

Je crains, comme annoncé antérieurement, qu'une victoire de l'extrême droite aux élections du 6 juin prochain, ne fera qu'augmenter considérablement la situation.
Si l'on considère ce qu'un Vincent Bolloré se permet déjà dans le monde de la presse et de l'édition, 2 secteurs qui ont fait la gloire de la France culturelle depuis des siècles, et que maintenant le JDD en perte de vitesse, depuis qu'il y a imposé à la tête de la rédaction, un de ses potes de l'extrême droite. Il a réussi de faire d'une chaîne d'informations, une chaîne de désinformation et de haine. Malgré toutes les plaintes contre ce guignol ridicule de Cyrille Hanouna, notre brave milliardaire le maintien, envers et contre tout. le bonhomme se voit sûrement déjà une réincarnation du fameux "Citizen Kane" dans lequel Orson Welles a projeté, en 1941, le magnat de la presse américaine de l'époque, William Randolph Hearst (1863-1951).
Si des gugusses de l'extrême droite avec leurs obsessions maladives, sortent vainqueurs des élections, le calvaire des réfugiés, dépeint par l'auteur, ne sera que pire.

En Belgique, la situation n'est guère mieux. Selon les derniers sondages, les extrémistes flamands du Vlaams Belang (Intéret Flamand) remporteraient le plus de voix, 27% ! Tout dépend maintenant de ce que va concocter le chef du Parti de la nouvelle alliance flamande, Bart de Wever.
Notre citzen Kane a multiplié à ce propos les déclarations sibyllines, dont il est probablement le seul à comprendre leur signification. Si signification, il y a ?
Un gouvernement basé sur ces 2 Partis, sonnera la fin du Royaume de Belgique. Après avoir refusé 2 fois de diriger le gouvernement du pays, préférant la mairie d'Anvers (où l'on s'expose à moins de critique), aujourd'hui, il a annoncé vouloir former le prochain gouvernement fédéral !
"Pauvre Belgique", dans une version encore plus exécrable que le pamphlet inachevé au même titre de Charles Baudelaire de 1864.




















Je tiens exceptionnel dans le cadre d'une opération masse critique. Je remercie également Madame Johanna Michler, référencière de Cairn, pour son aimable mot.

Philiptout d'abord à remercier les Éditions Cairn et Babelio pour l'envoi d'un livre pe Lauga a écrit un ouvrage particulièrement riche, dans lequel il mélange différents thèmes avec avec maestria : d'une investigation policière du meurtre de Bérengère épouse du puissant Jean-Jacques Harizar ; de voleurs de maisons exclusives, où les propriétaires sont absents ; la pêche de restes humains à Capbreton et la découverte par Mme Hayet de Sètes dans le local à poubelles d'un immeuble, un Africain, la cinquantaine en piteux état. L'homme s'appelle Ousmane Malela, qui a quitté sa Guinée natale à la recherche désespérée de ses 3 fils qui sont partis en Occident pour trouver du travail, un peu de bonheur et "Hôronya" ou l'indépendance, en un patois guinéen. Il y est question de trafic humain et de trafic d'organes humains.

C'est sous les ordres stricts du commandant de la Police Judiciaire de Bayonne, Francis Sanlucar, qu'opèrent: la capitaine Marie Legalet, enceinte jusqu'aux yeux ; le capitaine Christian Lapège, qui rêve à sa retraite dans un mois ; Beñat Etcheto, le Basque de service ; et le jeune lieutenant Armand Destribats, qui aime les femmes et qui tombe tout de suite amoureux de la nouvelle procureuse de Bayonne, la belle Claude Jacob, 38 ans.

Le plus intéressant et important du livre, réside, dans mon humble avis, dans la description du traitement proprement scandaleux des pauvres bougres fuyant la misère de leur pays d'origine, tels la Guinée, le Mali, etc. Des "Untermensch" qui se font maltraitér, abuser et qui sont soumis à des travaux d'esclavage. Comme le note l'auteur : "En réalité tout le monde profite de cette manne !"

Dans la postface, à la page 437, Philippe Lauga écrit : "Mon propos n'est pas ici de débattre ou de porter un jugement sur les phénomènes migratoires."

Écoeuré, triste, dégouté et furieux, je ne peux m'empêcher d'ajouter quelques paragraphes ci-dessous qui sont de mon propre cru et que je mets sous une ligne, pour bien distinguer les deux.

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Je crains, comme annoncé antérieurement, qu'une victoire de l'extrême droite aux élections du 6 juin prochain, ne fera qu'augmenter considérablement la situation.
Si l'on considère ce qu'un Vincent Bolloré se permet déjà dans le monde de la presse et de l'édition, 2 secteurs qui ont fait la gloire de la France culturelle depuis des siècles, et que maintenant le JDD en perte de vitesse, depuis qu'il y a imposé à la tête de la rédaction, un de ses potes de l'extrême droite. Il a réussi de faire d'une chaîne d'informations, une chaîne de désinformation et de haine. Malgré toutes les plaintes contre ce guignol ridicule de Cyrille Hanouna, notre brave milliardaire le maintien, envers et contre tout. le bonhomme se voit sûrement déjà une réincarnation du fameux "Citizen Kane" dans lequel Orson Welles a projeté, en 1941, le magnat de la presse américaine de l'époque, William Randolph Hearst (1863-1951).
Si des gugusses de l'extrême droite avec leurs obsessions maladives, sortent vainqueurs des élections, le calvaire des réfugiés, dépeint par l'auteur, ne sera que pire.

En Belgique, la situation n'est guère mieux. Selon les derniers sondages, les extrémistes flamands du Vlaams Belang (Intéret Flamand) remporteraient le plus de voix, 27% ! Tout dépend maintenant de ce que va concocter le chef du Parti de la nouvelle alliance flamande, Bart de Wever.
Notre citzen Kane a multiplié à ce propos les déclarations sibyllines, dont il est probablement le seul à comprendre leur signification. Si signification, il y a ?
Un gouvernement basé sur ces 2 Partis, sonnera la fin du Royaume de Belgique. Après avoir refusé 2 fois de diriger le gouvernement du pays, préférant la mairie d'Anvers (où l'on s'expose à moins de critique), aujourd'hui, il a annoncé vouloir former le prochain gouvernement fédéral !
"Pauvre Belgique", dans une version encore plus exécrable que le pamphlet inachevé au même titre de Charles Baudelaire de 1864.




















Je tiens exceptionnel dans le cadre d'une opération masse critique. Je remercie également Madame Johanna Michler, référencière de Cairn, pour son aimable mot.

Philiptout d'abord à remercier les Éditions Cairn et Babelio pour l'envoi d'un livre pe Lauga a écrit un ouvrage particulièrement riche, dans lequel il mélange différents thèmes avec avec maestria : d'une investigation policière du meurtre de Bérengère épouse du puissant Jean-Jacques Harizar ; de voleurs de maisons exclusives, où les propriétaires sont absents ; la pêche de restes humains à Capbreton et la découverte par Mme Hayet de Sètes dans le local à poubelles d'un immeuble, un Africain, la cinquantaine en piteux état. L'homme s'appelle Ousmane Malela, qui a quitté sa Guinée natale à la recherche désespérée de ses 3 fils qui sont partis en Occident pour trouver du travail, un peu de bonheur et "Hôronya" ou l'indépendance, en un patois guinéen. Il y est question de trafic humain et de trafic d'organes humains.

C'est sous les ordres stricts du commandant de la Police Judiciaire de Bayonne, Francis Sanlucar, qu'opèrent: la capitaine Marie Legalet, enceinte jusqu'aux yeux ; le capitaine Christian Lapège, qui rêve à sa retraite dans un mois ; Beñat Etcheto, le Basque de service ; et le jeune lieutenant Armand Destribats, qui aime les femmes et qui tombe tout de suite amoureux de la nouvelle procureuse de Bayonne, la belle Claude Jacob, 38 ans.

Le plus intéressant et important du livre, réside, dans mon humble avis, dans la description du traitement proprement scandaleux des pauvres bougres fuyant la misère de leur pays d'origine, tels la Guinée, le Mali, etc. Des "Untermensch" qui se font maltraitér, abuser et qui sont soumis à des travaux d'esclavage. Comme le note l'auteur : "En réalité tout le monde profite de cette manne !"

Dans la postface, à la page 437, Philippe Lauga écrit : "Mon propos n'est pas ici de débattre ou de porter un jugement sur les phénomènes migratoires."

Écoeuré, triste, dégouté et furieux, je ne peux m'empêcher d'ajouter quelques paragraphes c
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Un grand merci tout d'abord à Masse Critique pour l'envoi de ce livre.
Concernant la critique en question.....par où commencer ? Précisons tout d'abord qu'il s'agit là d'un tome d'une saga dont je n'ai pas lu les premiers opus. Ce n'est cependant pas pénalisant pour comprendre l'intrigue, seules quelques allusions aux événements passés sont égrainées au fil des pages.

Je dois avouer n'avoir pas été séduite de prime abord par ce récit. Déjà, le cliché du flic héroïque au grand coeur mais tourmenté par son passé (voir un poil misanthrope sur les bords), c'était mal barré pour moi. J'ai l'impression que tous les policiers qui paraissent en ce moment suivent ce schéma.

Ensuite, et là on entre dans le pinaillage, j'ai été rebutée par les nombreux détails que l'on peut qualifier de triviaux qui fourmillent dans ce roman (on a par exemple la composition complète du sandwich du commandant, entre autres descriptions fort poussées et en soi assez peu intéressantes pour apporter quelque chose à l'histoire). Ce qui ne me dérange pas en temps normal devient redondant à force de répétition.

Enfin, autre détail insignifiant mais dont la récurrence m'a interpellée, c'est la ponctuation. Virgules et points mal placés contribuent à donner un rythme étrange au récit, tout comme les questions sans points d'interrogation. La petite voix qui fait la lecture dans ma tête a connu quelques bugs.

Autrement, il s'agit là d'un récit prenant sur un sujet fort. le début s'égare un peu durant la présentation des éléments qui constitueront l'enquête mais la fin les relie tous magistralement, et d'une manière que l'on avait juste supposée. le rythme au fil des découvertes et révélations et plutôt sympathique.

Le sujet, bien sûr, est prenant, clivant et actuel. On ressent un véritable intérêt de la part de l'auteur ainsi qu'un considérable travail de recherche sur la question des migrations. Il y a une vraie empathie lors des descriptions des périlleux voyages entrepris par les migrants.

En résumé, s'il ne s'agit pas pour moi d'un coup de coeur, je décrirai ce roman comme un récit bien mené qui coche toutes les cases du policier sur un thème de société.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Sur le banc, les jeunes migrants se tordaient de rire. Sanlucar se fit la réflexion que les blessures, les violences physiques et psychiques qu'ils avaient subies au cours de leur long et périlleux voyage vers un Eldorado qu'ils ne trouveraient peut-être jamais, étaient parfaitement invisibles. De prime abord, ces hommes ne semblaient guère différents du commun des mortels. Il savait que tout cela n'était qu'apparence.
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< Cette bougie ne brûle pas pour nous, mais pour tous ceux que nous n’avons pas pu faire sortir de prison, tous ceux qui ont été abattus avant d’être incarcérés, tous ceux qui ont été torturés, enlevés ou victimes d’une "disparition" Voilà à quoi sert cette bougie. >

Peter Berenson (1921-2005), avocat britannique et fondateur, en 1961, d’Amnesty International.

(page 7)
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