Le service des manuscrits

Quatre parties, deux ambiances. Un très bon début racontant le parcours d'un manuscrit avant d'être publié. Des anecdotes intéressantes et humoristiques sur le monde de l'édition. Une intrigue originale sur un livre retenu pour le Goncourt mais dont personne ne connait l'auteur au prénom ambigu. Camille, homme ou femme ?
Ce roman est d'autant plus intrigant que les crimes décrits dans le livre ont réellement lieu et qu'une enquête se met en place.

C'est bien écrit, les pages se tournent vite, on se pose des questions, on est content.

Et puis plaf, le soufflé retombe. La plupart des désagréments qui arrivent à l'héroïne, Violaine, directrice du service des manuscrits et éditrice du fameux roman, sont énormes et surtout n'apportent rien du tout à l'intrigue. La fin, écrite pour être émouvante, m'a laissée de marbre, un peu énervée même. Parce que vraiment ça partait bien. Dommage.

Vous l'avez lu ?

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Roman dans le milieu de vie littéraire marquée par un entre-soi si important qu'il finit par désintéresser celles et ceux qui ne font pas partie du cercle.
L'histoire peut se résumer en quelques mots : un roman publié sous pseudo est à deux doigts de gagner le prix Goncourt alors que curieusement les meurtres du livre se produisent dans la réalité….
Et vas y que l'héroïne principale sort du coma, que la clé de l'énigme pourrait se trouver dans le passé…. Que du déjà lu et ici du pas bien écrit. Là où une satire du petit monde des lettres sur fond policier aurait pu entrainer l'adhésion des afficionados du genre, il n'y a qu'enchainements de clichés et de platitudes paresseuses.

Un roman peut-il être prophétique ?
Encore une fois, le romancier tricote une histoire autour d'un objet et d'une pointe de fantastique et il a choisi un objet qu'il connaît bien : un manuscrit. Même si c'est loin d'être son meilleur roman et que l'histoire est un peu bâclée, on retrouve son style particulier, fluide, imagé mais léger, sans fioritures.
Le problème avec les livres d'Antoine Laurain, c'est qu'ils sont tout petits !!! Je m'oblige à le lire tout doucement, pour le faire durer comme un bonbon qu'on garde sous la langue mais hélas, le bonbon finit toujours par se terminer.

Ce livre est une énigme à tiroirs. Au fil de la lecture des tiroirs s'ouvrent pour délivrer leurs secrets, puis se referment en laissant quelques questions sans réponses. Une fois tous les tiroirs ouverts, on peut rassembler les indices et construire l'intrigue. Antoine Lorain n'a pas son pareil pour terminer ses chapitres sur quelques mots qui nous poussent à tourner la page et continuer notre lecture sans attendre, les sens en alerte pour connaitre le fin mot de l'histoire.
J'ai dévoré ce roman en une demi-journée et l'ai trouvé fascinant.

Ecriture très agréable, personnages attachants. Une bulle de légèreté. Son coté polard n'est qu'une anecdote.
C'est une ambiance, une plongée dans le monde de l'édition, ses codes, ses vérités et la magie de la lecture.
Petit bémol, je ferme à regret ce roman, trop court ou incomplet à vous de vous faire votre propre opinion.

Pour une fois, je serai certainement très brève pour donner mon avis sur ce livre. La quatrième de couverture était des plus alléchantes. Rentrer dans les coulisses du monde de l'édition avec en prime une intrigue "policière", voilà qui avait tout pour me plaire.
Mais à la vérité, je me suis ennuyée durant cette lecture. J'ai trouvé que l'ensemble manquait de relief et même , pire, était parfois cousu de fil blanc. Les différents protagonistes ont suscité peu d'empathie chez moi, l'auteur n'est pas parvenu à m'accrocher à son histoire. C'est donc une déception, peut-être d'autant plus amère que j'avais misé beaucoup sur ce service des manuscrits...

Sans plus.
Pour tout avouer, j'ai eu l'impression de relire le Mystère Henri Pick de David Foenkinos. En effet, la trame de l'intrigue ressemble énormément à celle du roman de David Foenkinos.
Il n'y a pas vraiment eu d'effet de surprises de mon côté, et, par moment, je me suis légèrement ennuyée au cours de ma lecture.
Dommage, dommage car l'idée de départ est excellente.

Violaine est éditrice et directrice du service des manuscrits d'une grande maison d'édition. Son service reçoit un jour un manuscrit qui leur plaît et elle décide de le publier. Elle n'a jamais rencontré l'auteur et n'a eu que des contacts par mail. Suite à un accident, elle se retrouve dans le coma et a son réveil elle a oublié pas mal de détails de sa vie. le livre se vend très bien et est en final pour le Goncourt. Mais où est l'auteur et surtout qui est l'auteur. le mystère demeure jusqu'à ce que la police s'y intéresse car des crimes sont commis de la manière décrite dans le livre.
Un livre avec un bon rythme, qui se lit facilement et qui nous fait découvrir les coulisses du monde de l'édition. Il aborde également le thème du mystère qui entoure un livre et son contenu qui frôle parfois dangereusement avec la réalité sans le vouloir.

Violaine Lepage, éditrice, tombe sur un manuscrit pas comme les autres, ceux qui sont des soleils, ceux qui doivent être publiés. Problème : l'auteur ou l'autrice ne veut pas dévoiler son identité. Que faire quand la télévision, les prix, son directeur veulent rencontrer l'écrivain ?
Cette petite enquête, qui n'est pas un polar malgré ce que le résumé peut suggérer, m'a happé. L'écriture est l'aspect que j'ai préférée. Simple mais efficace, avec des phrases magnifiques par-ci par là.
Les personnages sont tous attachants. On doute de ce que disent les uns et les autres mais on ne peut que les aimer.
Ce petit livre pousse les portes de bureaux que chacun aimerait visiter. On découvre des manières de penser bien loin des clichés véhiculés.

Nous voilà dans une maison d'Edition tenue par Violaine Lepage, très belle femme malgré son handicap à la jambe et menant une vie intime tambour battant. « Fleur de sucre » est un livre plébiscité par les membres du comité de lecture, un roman policier sur le thème d'une froide vengeance d'une femme qui abat ses 4 violeurs.
Le succès du livre est immédiat mais cette belle réussite devient une terreur pour Violaine car personne ne sait qui est l'auteur bien partie pour avoir le prix Goncourt et donc décribiliser la maison d'édition. Qui est cette écrivaine et pourquoi un tueur imite les crimes commis dans le livre ? Que cache Violaine qui découvre avoir des pertes de mémoires ?
Jeux de miroirs intéressants. le tout se lit facilement, trop car aucun style et personnages trop succins mais un moment de détente plaisant si on veut juste « s'aérer la tête ».