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sur 421 notes
Un moment de lecture sympathique et agréable avec ce roman qui mélange les genres : roman fantaisiste, à la fois policier et psychologique, où l'intrigue prend sa source dans les hautes sphères des maisons d'éditions. Violaine Lepage est directrice éditoriale et publie en pleine rentrée littéraire, le roman d'un auteur inconnu qui a enthousiasmé tout le service des manuscrits. Mais bientôt deux problèmes se posent à elle : l'auteur est injoignable et la fiction s'invite dans la réalité lorsque les meurtres du roman deviennent la trame de vrais homicides. Sentant que l'éditrice est un personnage clé du roman comme de l'enquête, le lieutenant chargé de l'affaire met sous pression Violaine qui laisse percer sous l'armure son vrai visage. Beaucoup de rebondissements rocambolesques et de dévoilement de secrets qui amusent le lecteur. J'ai bien aimé ces personnages – mi anges mi démons – et j'ai passé un bon moment dans l'univers de ce Paris bobo et littéraire. Sans prétention intellectuelle mais des fois, c'est agréable aussi !
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Antoine LAURAIN. le service des manuscrits.

Violaine Lepage est une jeune femme de quarante quatre ans, épouse d'Édouard, éditrice et directrice d'une maison d'édition, à Paris. A vingt ans, étudiante, elle rencontre Charles, soixante ans, propriétaire de cette maison d'édition à Paris. Il embauche la jeune femme et lui lègue ses biens à son décès. Et c'est ainsi que Violaine dirige cette entreprise. Elle nous entraîne dans la salle des manuscrits, le Graal des éditeurs. C'est ici, dans ce lieu secret, et en comité restreint que se déroule le choix de publier ou non les manuscrits reçus. Quel avenir pour un roman, un essai , un polar ou un thriller ? Un sévère classement : un carré, refusé, un croissant de lune, pas très intéressant mais peut-être retravaillé, étoffé, et un soleil, à publier de toute urgence. C'est le rêve, l'apothéose de tout écrivain en herbe. Peu de personnes sont habilitées et font partie de ce cercle de lecture.

Un roman, au titre évocateur « Les fleurs de sucre », écrit par Camille Désencres bénéficie, au sein du comité du soleil. Vite il faut entrer en contact avec cette personne. S'agit-t-il d'un homme, d'une femme. le prénom mixte ne permet pas de cerner le personnage ? Les contacts se font par internet et tous se demandent, au sein de l'équipe éditoriale si Camille assistera à la promulgation du prix Goncourt au restaurant Drouant, à Paris. Et ce roman échappe à deux voix au sacre. Mais où est donc l'auteur ? Personne ne l'a vu ? On ignore tout de cet homme, de cette femme. Un subterfuge ! Une énigme et de taille ! C'est une véritable enquête policière qui permet d'appréhender ce récit, fidèle à un fait divers. Il faut saisir le fil et le dérouler. Un chat joue avec une souris…. Parviendra-t-il à la croquer ? Mais chut, il fait lire ce récit pour percer le terrible secret, enfoui dans ces pages.

Antoine Laurain fait preuve d'originalité. Il nous donne un aperçu des dessous de l'édition. La trame est complexe. L'analyse est fine et la psychologie des héros, en particulier de Violaine est pertinente. Elle a été victime d'un grave accident aérien. Je recommande ce récit et je vous souhaite de pouvoir envoyer un manuscrit. J'espère que ce dernier bénéficiera du soleil. Et à vous la notoriété. Bonne journée. (12/05/2022).

Lien : https://lucette.dutour@orang..
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Un agréable moment dans le milieu de l'édition et livre, où l'on assiste à une véritable enquête policière. le destin inéluctable qui se joue, l'invisible parfois bien présent... c'est ce que j'aime particulièrement dans les romans d'Antoine Laurain. le mystère plane tout au long du livre, on cherche, on cogite et puis tombe le dénouement, un peu "rapide" à mon goût, mais cela n'enlève en rien les nombreuses qualités de cet ouvrage que je recommande pour passer un bon moment de lecture !
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Lorsque le service des manuscrits de Violaine Lepage reçoit l'ouvrage signé Camille Désencres, c'est le choc. Un chef d'oeuvre, si on en croit les lecteurs de la maison d'édition. le problème : personne ne sait rien de l'auteur, qui ne communique que par courriel. On ne peut même pas dire si Camille est un homme ou une femme. En lisant ces « Fleurs de sucre », Violaine a l'impression étrange que ce livre a été écrit pour elle.
Un roman qui parle de littérature et d'édition ne peut que piquer ma curiosité.
Celui-ci, divisé en trois parties, comporte de nombreux échanges de messages électroniques ou de textos et se termine par une longue confession écrite. Original, donc.
Si le début est tragique, puisque le personnage se réveille d'un coma dans un hôpital, il ne manque pourtant pas d'humour. En effet, la chambre de Violaine est pleine de beau monde : Marcel Proust, Georges Perec, Michel Houellebecq, Virginia Woolf, Patrick Modiano... Visions provoquées par les médicaments qu'on lui administre ? Sans doute. Quoique. Chaque fois qu'elle est dans l'embarras, Violaine discute avec Marcel Proust. Une habitude que lui a transmise son ami Charles, dont le répertoire téléphonique est rempli de noms d'auteurs morts. Certes, leurs numéros sortent de son imagination, mais, quand il a le cafard, Charles en appelle un et tente de deviser avec l'écrivain choisi, à la grande surprise de l'interlocuteur qui ne sait pas très bien s'il a affaire à un fou. Une idée que j'ai trouvée épatante.
J'ai donc été tout de suite happée par l'atmosphère évoquant un monde qui m'est cher : celui de la littérature. Et ce d'autant plus qu'une des employées du service des manuscrits s'appelle comme moi, Béatrice et, comme moi, « lisait en moyenne quatre livres par semaine sur lesquels elle s'amusait pour elle-même à rédiger une fiche de lecture. » La ressemblance s'arrête ici, malheureusement. Car cette Béatrice-là est richissime et vit dans une sorte de palace.
Je suis proche aussi de Muriel, la correctrice, qui fait « la chasse aux fautes d'orthographe ou de frappe », car, pour ma part, je ne peux m'empêcher de corriger toutes celles qui émaillent mes lectures. Et comme elles sont légion, je pense qu'il n'y a plus beaucoup de Muriel dans les maisons d'édition ! Mais si, pour Muriel, trouver « un participe mal accordé ou encore un "ils avait" » lui procure « un plaisir qui confinait à l'orgasme », chez moi, cela ne déclenche que colère et grincements de dents !
Je n'ai cependant rien appris, car je connais déjà beaucoup de choses concernant l'univers de l'édition ou des prix littéraires.
L'énigme posée par le manuscrit de Camille Désencres, si semblable à ce qui arrive dans la réalité, m'a tenue en haleine au début, mais à la fin, je n'ai éprouvé qu'une cruelle déception. J'ai eu l'impression de m'être fait flouer et j'ai eu envie de dire : « Tout ça pour ça ?! »
J'ai également déploré un certain manque de structure qui m'a fait penser qu'Antoine Laurain était parti sur une très bonne idée, mais qu'au bout d'un moment, il n'avait plus trop su qu'en faire.
J'ai regretté que les fleurs de sucre, pas le roman mystérieux, mais les chefs d'oeuvre des pâtissiers, ne jouent pas un rôle plus important dans l'histoire.
J'étais donc pleine d'enthousiasme au début, qui s'est affaissé comme un soufflé raté.
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Violaine Lepage, éditrice, publie le roman d'un auteur qui ne s'est jamais présenté. La peur prend le dessus lorsque le roman se retrouve sur la liste pour le Goncourt et que l'auteur reste introuvable... Nous apprenons à faire connaissance avec Violaine, elle est une des meilleures éditrices de Paris mais ne l'a pas toujours été. Nous sommes rapidement emportés dans une ambiance plus sombre avec des histoires de meurtres en parallèle. On se doute bien qu'il y a un lien entre ces meurtres et le problème que rencontre Violaine avec son auteur inconnu. Malgré le fait qu'on devine assez vite ce qu'il se passe, (ceux qui pensent lire un très bon roman policier peuvent faire demi-tour) j'ai lu le livre de Antoine Laurain en très peu de temps. Nous sommes pris dans l'histoire, l'écriture est fluide, agréable à lire. On découvre également les arcanes du monde de l'édition ce qui est plutôt intéressant. Un bon divertissement lorsqu'on a besoin de lire quelque chose de léger !
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les amis , ce livre est un chef d'oeuvre de la littérature française . ce livre est mon premier coup de coeur de l'année 2020 . il parle de la vie d'un livre ou une histoire de famille et un meurtre s'entremêle ce qui donne un livre très bien écris et il a une facilité de lecture qui plaira je suis sur a beaucoup de lecteur . bonne lecture les amis
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"A l'attention du service des manuscrits" est la phrase qui se trouve encrée dans des milliers d'enveloppes jusqu'année. Une petite pièce aux étagères bien fournie, qui verra naitre les futurs écrivains mais qui pour d'autres verront leurs rêves à jamais partir en fumée.

C'est dans ce service que Violaine Lepage commence sa carrière avant de devenir une des plus grandes éditrices de Paris. Puis, un jour, un manuscrit fait mouche, le manuscrit que chaque éditeur attend, celui qui mène aux fameux et tend attendu prix Goncourt.

"Les fleurs de sucre" arrive dans la liste des finalistes du prix Goncourt, cependant l'auteur est introuvable et les faits racontés entre ses pages ressemblent étrangement à des meurtres qui se produisent dans la réalité. Violaine Lepage part en quête de l'auteur et de sa propre vie...

Antoine Laurain nous fait directement entrer dans ce fameux service des manuscrits. Et quel bonheur pour un amoureux des livres et de la littérature.

Un roman hautement mené entre les codes de la roman français et du polar. L'écriture fluide, imagé, légère fait que ce livre est un vrai page-turner. Impossible à lâcher dès les premières pages, se lit en quelques heures avec délicatesse et plaisir.

Laissez-vous porter dans les entrailles du monde de l'édition où le mystère reste entier jusqu'à la fin. Où, l'on peut croiser Marcel Proust, Patrick Modiano, Bernard Pivot...

Un roman plus qu'agréable, qui se lit d'un trait grâce à une intrigue forte, où on se surprend à en vouloir davantage en le refermant !
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La salle des lecteurs est un délicieux roman policier français dans la veine d'Agatha Christie. Pas de drame policier graveleux ici; plutôt, un mystère brillant mais tordu qui grandit et s'emmêle au fur et à mesure.
Si vous avez lu Agatha Christie ou vu ses adaptations, vous connaissez ce ton qui est le sien : le ton qui vous réchauffe au soleil ou au coin du feu. Laurain, cependant, parvient toujours à se démarquer de Christie ici avec un livre unique.
La Chambre des lecteurs se déroule dans une maison d'édition parisienne. La directrice de la maison d'édition a reçu un manuscrit qui la bouleverse. C'est frais, audacieux et excitant, et elle a de grands projets.
le roman est publié, mais l'identité de l'auteur reste un mystère. Lorsqu'il est nominé pour un prix, le prix ne peut être décerné que si l'identité de l'auteur est révélée.
Ils ont conversé par e-mail, et finalement l'auteur du manuscrit révèle qu'il existe des liens étranges entre les événements du roman et les décès dans le monde réel qui commencent à se produire.
Parce qu'elle a dit oui à la publication de ce manuscrit mystérieux et prophétique, notre directeur de publication est maintenant pris dans l'enquête sur des meurtres réels liés au contenu de ce nouveau livre étrange.
La note chaleureuse et chaleureuse de ce roman (et de nombreux autres romans policiers) est en contradiction avec son contenu, paradoxe des romans policiers!
Lien : http://holophernes.over-blog..
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Un roman qui nous emmène dans les coulisses d'une maison d'édition, dans le service qui traite tous les manuscrits reçus, à la recherche de la pépite qui réussira «  l'alchimie parfaite entre la reconnaissance littéraire et la machine commerciale » . C'est ici, qu' arrive un jour un roman , «  Les fleurs de sucre » . Repéré par Marie, première lectrice, le livre atteint rapidement le dernier carré du prix Goncourt. Problème pour l'éditrice : elle n'a aucune idée de l'identité de l'auteur(e) qui reste injoignable …

J'ai bien aimé cette plongée dans le monde de l'édition et du microcosme littéraire parisien . C'est écrit d'une plume légère et pleine d'humour et quand s'amorce l' enquête policière on se prend au jeu et on veut connaître le dénouement. C'est là que ça se gâte pour moi ! L'aspect policier du roman déroule une histoire convenue, déjà vue et prévisible, avec un final un peu bâclé… Dommage !

Cela reste malgré tout une lecture détente entre deux livres plus exigeants.
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Ce livre est une lecture agréable et sympathique et finalement relativement rapide. Nous sommes plongés à la fois dans le monde des livres et de l'édition mais aussi dans une histoire policière avec des crimes qui correspondent à un livre figurant dans la dernière sélection du Goncourt mais dont l'auteur est un inconnu qui ne se dévoile pas.
L'auteur tisse la toile avec brio au fil des pages. Les 15 dernières pages sont saisissantes et donnent un tout autre relief au livre.
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