AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,59

sur 421 notes
Dans ce roman, Antoine Laurain lève le voile sur l'univers fascinant d'une grande maison d'édition, ses rouages internes et son fameux service des manuscrits. À travers le personnage de Violaine Lepage, éditrice reconnue, on y suit la réception d'un mystérieux manuscrit qui intitulé « Fleurs de sucre » va réveiller un lourd passé. de la parution du roman jusqu'à sa nomination au Goncourt, mais qui est donc cet.te auteur.e inconnu.e dont le contenu littéraire semble se répéter dans le monde réel ?

Si j'ai pris plaisir à en apprendre davantage sur le fonctionnement d'une maison d'édition, j'ai cependant été déçue par le côté polar du roman et même fantastique par moments. Des incohérences, des rebondissements improbables ainsi qu'une fin en demi-teinte ont fini par me perdre.

Néanmoins le roman comporte de jolis passages sur le monde littéraire, donc rien que pour en apprendre davantage sur la vie d'une maison d'édition, cela vaut le coup de se laisser tenter !
Commenter  J’apprécie          231
Gentillet. Ne casse pas trois pattes à un canard. Scénario improbable, sur une idée pourtant séduisante (sorte de polar ou de récit à suspens dans le milieu de l'édition). Quant au style, ça manque furieusement de jus ! Un bouquin qui pourrait être écrit par n'importe qui, stylistiquement parlant, a toujours eu le don de me faire fuir. Rencontre décevante, par conséquent, avec Monsieur Laurain...
Commenter  J’apprécie          220
J'aime beaucoup l'atmosphère des romans d'Antoine Laurain. Même si on retrouve la touche de fantaisie habituelle dans ce dernier opus, il y a également une gravité inattendue et un mélange des genres parfois surprenant. L'histoire commence par un récit de vie des plus conventionnels et se poursuit en polar plutôt sombre. Grâce au style fluide de l'auteur, Je me suis laissée porter par l'histoire et même si j'ai apprécié de découvrir le service des manuscrits et les secrets de Violaine, j'ai trouvé ce récit un peu moins enlevé que le chapeau de Mitterrand et la femme au carnet rouge. Sympa mais sans plus.
Commenter  J’apprécie          201
Dès les premières pages, l'auteur nous fait entrer dans ce monde si particulier de l'édition. Avec 500 000 manuscrits refusés chaque année, il y a de quoi avoir le vertige. Et que deviennent les manuscrits refusés ?
« Les trois-quarts des auteurs souhaitent récupérer le précieux exemplaire »
Ce monde de l'édition, c'est celui de Violaine Lepage, femme belle et mystérieuse, sa singularité nous amuse car elle croise souvent Marcel Proust. Jusqu'au jour où elle reçoit « Fleur de sucre », manuscrit d'un nouvel auteur à publier, ce qui n'arrive que deux à trois fois l'an. Oui mais voilà, impossible de rencontrer cet auteur au prénom épicène. Qui se cache derrière ce pseudo et quel est le mystère de ce roman dont les drames décrits se réalisent dans la vraie vie ? Et voilà la police sur le coup et le lecteur embarqué dans une pseudo histoire policière.
Le début du roman s'annonçait léger et plein d'humour avant de sombrer dans une énième enquête policière qui part dans plusieurs directions. J'attendais mieux et j'ai fini par m'ennuyer au milieu de cette intrigue débordante de meurtres, viols, suicide et disparitions qui finit par perdre de sa crédibilité. La pléthore de personnages sans trop d'épaisseur n'arrange pas l'affaire. Dommage ! Il y avait là une bonne idée de départ qui s'essouffle vite.
Reste la plume agile de l'auteur et son humour enjoué un brin piquant, ce qui n'est déjà pas si mal.


Commenter  J’apprécie          190
Violaine Lepage est éditrice dans une grande maison d'éditions parisienne. Elle découvre avec son équipe un roman bien placé pour remporter le prix Goncourt cette année-là, Fleurs de sucre de Camille Désencres. Mais son auteur veut garder à tout prix l'anonymat, ce qui pose problème si le roman est nommé prix Goncourt. A ce moment-là, le lieutenant de police Sophie Tanche vient interroger Violaine car il y a de très fortes similitudes entre trois meurtres commis récemment et ceux évoqués dans le roman. L'auteur serait-il le meurtrier ? A moins qu'il ne s'agisse d'une affaire de trafic de drogue comme de fortes quantités ont été retrouvées au cours de l'enquête... L'auteur semble en tout cas détenir les clés du mystère.

Je connaissais Antoine Laurain à travers le chapeau de Mitterand et La femme au carnet rouge que j'avais beaucoup aimé. Cela faisait longtemps que je voulais découvrir le service des manuscrits de cet auteur que j'apprécie, d'autant plus que ce roman se situe dans le monde littéraire, dans une maison d'éditions et je suis toujours curieuse quand il s'agit d'un livre qui parle de livres.
J'ai beaucoup apprécié ce roman qui ne ressemble pas aux précédents de cet auteur car il se démarque par son genre plus policier, ce qui m'a d'ailleurs étonnée. Il y a du suspense dans ce livre et je trouve que l'intrigue est bien ficelée quand on connaît le fin mot de l'histoire.
J'ai trouvé intéressantes les références à la nomination du Prix Goncourt, j'ai appris des choses à ce sujet.
Quant à l'écriture d'Antoine Laurain, elle est toujours aussi agréable à lire, ce roman se lit facilement et rapidement, c'est encore une fois pour moi une réussite.
Commenter  J’apprécie          180
Dépôt légal : janvier 2020 ! À l'heure d'Internet, de la numérisation et de l'autoédition, je ne suis pas sûr qu'il y ait encore un service des manuscrits chez les éditeurs sérieux. Pourtant dans ce roman il en est beaucoup question, essentiellement même. Je suis déçu, malgré quelques points positifs ; des chapitres courts et dynamiques, des personnages bien campés, une plongée dans le monde de l'édition ... ça fait peu quand même. Les points de déception : ça peine à démarrer, et puis le scénario est un peu mince malgré la bonne idée de départ, l'intrigue policière est faible et prévisible, citation p.124 « j'ai relu des Simenon ce week-end. Ça a pris un sacré coup de vieux. Ça ne tient plus du tout la route. Avec l'ADN et les téléphones portables, toutes les enquêtes seraient résolues à la page 40. », j'te le fais pas dire Mounir. Autre citation p.194 « ...les traînées blanches que laissent les avions dans le ciel. Elles paraissent l'avoir rayé pour toujours, puis ça s'efface et il ne reste rien. », comme ce petit roman** ? Ou alors ce n'était pas le bon moment pour le lire ! ? Allez, salut.
Commenter  J’apprécie          170
À peine sortie du coma où l'a plongée un accident d'avion, au retour d'un voyage aux États-Unis pour rencontrer Stephen King, Violaine Lepage reprend le chemin de la maison d'édition où elle dirige le service des manuscrits. « La raison d'être d'un service des manuscrits est de trouver de nouveaux auteurs et de les publier. Cette mission est remplie deux à trois fois l'an. » (p. 20) Parmi les centaines de textes reçus, celui de Camille Désencres, Fleurs de sucre, retient l'attention du service et de Violaine. Mais impossible de savoir qui est l'auteur : il reste inaccessible et invisible, alors même que son roman se place dans la sélection du Goncourt. Tout ce que Violaine arrive à obtenir de lui, c'est un message sibyllin. « Ceux qui doivent mourir vont mourir. Toutes les dettes seront payées. » (p. 43) Et de fait, les événements décrits dans le texte semblent se réaliser, et avoir un lien avec le passé de Violaine.

Vous aussi, poussez la porte du service des manuscrits et venez voir ce qui se trame dans le secret des maisons d'édition ! « Il y a une sorte de radar à mettre en place, un radar qui oscille entre la qualité littéraire et le potentiel commercial. » (p. 84) Mais surtout, voyez comment réalité et fiction se rejoignent pour régler des comptes et lever des voiles lourds sur le passé. Et si vous êtes un lecteur de peu de foi, osez dire que la littérature est sans pouvoir ! « le livre vit sa propre vie. Tout roman est un traité de magie noire. » (p. 169) Oui, je suis volontairement allusive pour vous laisser entier le plaisir de découvrir l'intrigue finement troussée par Antoine Laurain.

J'ai beaucoup apprécié les débuts du livre, autour des aspirations des auteurs en mal de publication. Sans doute parce que – hem hem – je m'y retrouve un peu ! C'est écrit avec beaucoup d'intelligence, mais aussi un ton assez vachard parfaitement délicieux ! « Deux millions de Français rêvent d'être publiés, si l'on en croit les sondages parus ces dernières années. La plupart rêvent d'un livre qu'ils n'écriront jamais. [...] Tous ces livres fantômes formant une sorte de matière gazeuse qui entoure la littérature comme la couche d'ozone la terre. » (p. 12 &13) Je découvre Antoine Laurain avec ce roman et j'ai très envie de me frotter au reste de son oeuvre.
Commenter  J’apprécie          173
Lire un livre de cet auteur est toujours une surprise.
Je l'ai découvert avec "La femme au carnet rouge" que j'ai beaucoup apprécié, bien sûr, sinon les suivants n'auraient jamais intégré ma PAL, et il est plutôt du genre romance.
Vous connaissez peut-être plus, "Le chapeau de Mitterrand", qui a même été adapté à la télévision.
Celui-ci est donc plutôt un polar.

Violaine est une célèbre éditrice qui gère le service des manuscrits. Elle flippe énormément en avion et va avoir un très grave accident à son retour de rencontre avec Stephen King himself ! Elle va rester dans le coma et à son réveil, sa vie sera chamboulée à cause de la perte de certains de ses souvenirs.
Dans un même temps, son service va recevoir un roman Les fleurs de sucre, qu'ils vont choisir d'éditer. Ce livre raconte 4 meurtres et dans la réalité, ils se produisent aussi.

J'ai eu peur d'une histoire cousue de fil blanc comme on dit et il me rappelait "La part des ténèbres" de Stephen King, encore lui ! L'histoire prend vit.
Il y a des avant/arrière pour nous dire comment Violaine est devenue éditrice, mais on ne s'y perd pas.
Il y a l'enquête évidemment, avec les différents policiers et leurs affaires personnelles.
L'auteur du livre qui reste introuvable, on ne sait même pas si c'est un homme ou une femme.
Je voulais savoir donc je ne l'ai pas lâché. Je l'ai dévoré dans la journée !

Evidemment, je le recommande chaudement.
Commenter  J’apprécie          150
Un bon Antoine Laurain, léger mêlant le monde de l'édition, la découverte de nouveaux auteurs et une intrigue policière.
Un livre paraît sans que sa maison d'édition connaisse l'auteur. La police s'en mêle quand ils découvrent que les meurtres décrits dans le livre se sont réellement passés.
Distrayant et quelques fois glaçant.
Commenter  J’apprécie          150
Depuis le chapeau de Mitterand (délectable), les lecteurs d'Antoine Laurain savent que ses romans, gorgés d'humour léger, permettent de passer un moment fort agréable. le service des manuscrits (titre plat auquel aurait peut-être préférable celui de Les fleurs de sucre, plus alléchant) part sur d'excellentes bases, mélangeant étude de moeurs du petit monde littéraire et amorce d'enquête policière. Rien à dire au début, c'est mené avec allégresse et vivacité et se dévore avec appétit. le roman est court et offre cependant peu de profondeur dans les portraits psychologiques de ses différents personnages, voire même des incohérences dans le cas de Violaine, son héroïne, mais cela n'a qu'une importance relative puisqu'on est là pour une lecture synonyme de plaisir. Là où le bât blesse tout de même c'est dans le côté bâclé du dénouement, lié à une solution (irrésolue) de l'énigme qui n'en est pas vraiment une. C'est bien de garder un peu de mystère mais là, en l'occurrence, on se demande si l'auteur ne se fiche pas un peu de nous. Il est probable que la partie policière du livre intéresse sans doute moins Laurain que la description amusée du microcosme de l'édition mais ce n'est pas une raison pour nous laisser sur une conclusion aussi insatisfaisante qu'expédiée de manière à rendre toute la résolution de l'intrigue aussi peu crédible et inconséquente que possible.
Lien : https://cin-phile-m-----tait..
Commenter  J’apprécie          153




Lecteurs (698) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2869 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}