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3,8

sur 1901 notes
J'avoue que c'est le film de Pascale Ferran qui m'a fait connaître le roman. Je l'ai vu à sa sortie en 2006 et j'avais été très impressionnée par le sujet : une femme libre qui s'émancipe des tabous sexuels et sociaux de son temps.
Le roman de D. H. Lawrence "L'amant de Lady Chatterley" publié en 1928 est la troisième version, considérée comme définitive par l'auteur.
C'est un très beau portrait de femme qui a fait scandale.
Je trouve le roman particulièrement réussi alors qu'il a été interdit jusqu'en 1960 jugé pornographique. C'est l'adultère torride qui a choqué et pourtant les descriptions des scènes d'amour sont d'une grande sensualité et délicatesse.
Nous sommes en pays minier dans l'Angleterre des années 20, il y a donc un siècle. La jeune Lady Constance Chatterley vit à Wragby, une demeure aristocratique en pleine nature avec son mari Sir Clifford revenu infirme de la guerre. Elle dépérit avec cet homme qui est impuissant sexuellement et qui travaille comme entrepreneur à la mine. Elle n'aime pas les conventions ni les mondanités et préfère se promener dans la forêt et cueillir des fleurs. C'est là qu'elle rencontre régulièrement Oliver Mellors, le garde-chasse, avec qui elle va découvrir l'amour physique.
La passion va naître entre eux parce qu'ils sont à égalité, cherchant à jouir ensemble. Leurs sens vont s'animés comme quand la nature s'éveille, une nature omniprésente et protectrice.
D. H. Lawrence sait décrire l'orgasme féminin et le plaisir de Constance de voir le sexe de l'homme qu'elle aime malgré leurs différences d'appartenance de classe. Elle transgresse la morale et les normes en découvrant le plaisir de donner et de recevoir.
Elle se moque des classes dominantes et on voit bien la dimension sociale et économique de l'époque en filigrane.
Quand j'ai appris que le titre initial proposé était "La tendresse" je n'ai pas été surprise parce que leur relation est sérieuse et ils veulent vivre ensemble.
Ce qui me semble le plus important dans cette belle histoire d'adultère qui se termine bien c'est l'idée que la conquête du plaisir permet l'émancipation des femmes. Je suis tout à fait d'accord.


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Ce livre n'a pas été une grande révélation pour moi, bien au contraire. Je l'avoue, je me suis ennuyée pendant ma lecture.
Tout d'abord, je n'ai pas ressenti d'empathie pour les personnages. Constance n'est pas très vive intellectuellement parlant et plutot mollassonne. J'avais envie de la prendre par les épaules et la secouer.
Mellors m'a énervée à parler patois et vouloir paraitre plus bête qu'il n'est en réalité.
Clifford est suffisant et hautain.
Quand à l'histoire, il s'agit d'un triangle amoureux des plus classiques. Aucune originalité de ce coté là.
Bref, ça n'a pas été une réussite pour moi...

Pioche de janvier 2022 choisie par Jacline
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Livre connu comme oeuvre érotique et qui a dû être sulfureux à sa sortie. A le lire aujourd'hui, certes, les scènes de sexe sont explicites, mais ne sont pas noyées de sensualité, ni a fortiori par une sensualité torride ni même suggestive. de ce point de vue, le récit m'est apparu assez plat.

J'ai bien davantage aimé la description de la vie à cette époque encore victorienne, où la femme anglaise n'avait guère de place en dehors de son rôle de mère et d'épouse et où les tressaillements sociaux de l'entre-deux guerres commencent à se faire sentir. Là Lawrence se révèle un brillant conteur.

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J'ai acheté L'amant de Lady Chatterley il y a quelques années. A l'époque, j'étais encore étudiante en traduction-interprétation et souhaitais améliorer ma connaissance des classiques de la littérature des pays dont j'étudiais les langues. J'ai donc profité des connaissances inépuisables de mes professeurs de littératures anglaise et espagnole : j'ai pioché, dans l'ensemble de leurs cours, des titres représentatifs d'une certaine époque ou d'un certain mode de pensée.
Une grande partie de l'oeuvre de D.H. Lawrence s'est donc retrouvée sur ma liste « Angleterre ». A juste titre, car comme me l'a révélé ce premier contact avec l'oeuvre de ce monstre sacré de la littérature, L'amant de Lady Chatterley transcende effectivement l'époque qu'il décrit.

Nous sommes dans la période de l'entre-deux guerres, dans les Midlands. Constance, notre héroïne, s'est installée à Wragby, la demeure des Chatterley, avec son mari, Clifford, devenu Lord Chatterley depuis la mort de son père.
Clifford est infirme depuis sa participation aux combats de la Première Guerre mondiale. Il est aussi impuissant, ce qui le désespère, puisqu'il voudrait un héritier mâle qui lui succède à la tête de Wragby.
Constance, de son côté, s'ennuie auprès de ce mari féru de littérature (Clifford devient un auteur publié et remporte un certain succès).
Toutefois, ses rencontres avec Michaelis d'abord (lui aussi est un auteur et est plus d'une fois invité à Wragby par Clifford) et avec Mellors ensuite vont bouleverser Constance et la pousser à s'interroger sur ce qu'elle considérait jusque là comme des certitudes.

L'amant de Lady Chatterley est tout d'abord un roman d'amour. Les scènes érotiques sont effectivement bien présentes. Mais, à notre époque, difficile d'être choqués par une telle illustration des sentiments de Mellors et Constance. A l'époque de la publication de ce roman, toutefois, Lawrence a certainement choqué les bourgeois et ce roman a d'ailleurs été considéré comme violant la loi sur les publications obscènes (le Obscene Publications Act de 1959).
Mais le sexe n'est pas le seul sujet de ce roman. On peut en effet y voir aussi une certaine opposition/comparaison entre la « vieille » Angleterre et la modernité. Wragby semble être une demeure hors du temps, enfermée dans une tradition pourtant quelque peu dépassée. Les mines, visibles depuis le domaine des Chatterley, représentent la modernité. Michaelis, le premier amant de Constance, peut en quelque sorte être considéré, lui aussi, comme un symbole de cette « nouvelle » Angleterre qui s'annonce : homme du commun, il s'est élevé bien au-dessus de sa condition grâce au succès qu'il remporte sur le plan littéraire. Ce succès qui lui vaut d'ailleurs l'admiration (et l'envie) de Clifford, pourtant aristocrate…
L'amant de Lady Chatterley illustre donc le fait que les classes sociales sont mises à mal par la modernité qui s'annonce. Les clivages sociaux, s'ils sont encore présents, sont moins marqués qu'avant la guerre et, plus d'une fois au cours de la lecture de ce beau roman (et surtout de la magnifique plume de son auteur), on se rend compte que des gens comme Clifford sont mal armés pour faire face à une telle évolution. Certes, Lord Chatterley s'engage dans la modernisation de ses mines, il se tient au courant de ce qu'il se passe autour de son domaine (grâce aux bavardages de son infirmière), mais on le « sent » pourtant comme étant d'une autre époque… Peut-être à cause de son infirmité, l'immobilisme du corps se reflétant alors dans l'immobilisme de sa classe sociale ?
Constance, semble s'adapter beaucoup mieux aux changements. Elle est décrite au début du roman (et plus d'une fois par la suite) comme étant une « beauté démodée », pleine et ronde, avec une cascade de boucles brunes en guide de chevelure ; et donc à l'encontre du modèle « garçonne » qui fait fureur à l'époque. Néanmoins, Constance n'a pas cette espèce de conscience de sa supériorité dont fait parfois preuve Clifford. Si ce dernier est très « Lord Chatterley », Constance pourrait aussi bien être Mrs Smith que Lady Chatterley : elle ne m'a jamais parue, à aucun moment du récit, imbue de sa position ou du titre que son mariage lui a procuré.
C'est certainement dû au fait que Constance est, d'abord et avant tout, une femme. Elle est faite pour l'amour, pour le ressentir et le provoquer chez les autres. Elle est faite pour la maternité (sa description physique nous le prouve également) et pour les plaisirs simples qu'apporte un foyer heureux. Dès le début, on comprend que son mariage avec Clifford n'est pas idéal. Malgré la patience et l'abnégation dont Constance fait preuve en s'occupant de Clifford, on perçoit une certaine disharmonie dans ce couple : lui n'est pas assez amoureux ou, en tout cas, pas assez démonstratif pour une femme comme la sienne.
J'espère pouvoir le faire comprendre grâce à mon modeste avis : L'amant de Lady Chatterley est bien plus que le roman d'amour dont il a la réputation. C'est un récit extrêmement bien écrit, parfois cru mais toujours juste. C'est le miroir d'une époque. C'est aussi une analyse très poussée de la mentalité et des sentiments de l'ensemble des personnages qu'il nous est donné de rencontrer.
Ce roman a bien mérité son qualificatif de « classique ».



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Un livre, « Anaïs Nin : sur la mer des mensonges » lu en début 2021, m'a incité à lire « L'amant de lady Chatterley » car Anaïs Nin, dont on suit la vie dans les années 1930, écrivait alors un essai sur D.H. Lawrence. Comme quoi, la bande dessinée peut amener à la lecture de classiques de la littérature.

Ce roman a été publié en 1928 à Florence, mais seulement en 1960 au Royaume-Uni, après un procès pour tenter de l'interdire. Pour cette raison, je pensais trouver une oeuvre avec un forte connotation érotique. Or, franchement ce pan de l'oeuvre existe, mais avec beaucoup moins de passages explicites que dans d'autres livres ayant fait l'objet de procès de censure (par exemple dans « J'irai cracher sur vos tombes » pour un autre livre lu cette année).

« le flux et le reflux de nos affections est en réalité ce qui conditionne notre existence. D'où l'importance des romans, si l'on sait les utiliser. Ils peuvent nous instruire et nous orienter dans notre affection, ou, inversement, la détourner de ce qui est mort pour nous. Ils sont capables de nous révéler les lieux les plus secrets de l'existence. Car les passions secrètes sont l'élément dans lequel doit baigner notre conscience, pour se purifier et se renouveler. »

L'amant de lady Chatterley présente également les grandes évolutions du début du 20e siècle : la fin de la vieille Angleterre, avec ses domestiques et ses grands domaines vers une société plus moderne, les conséquences de la première guerre mondiale, avec le handicap du mari, Clifford Chatterley, l'industrialisation avec l'importance des mines de charbons en Angleterre, la lutte des classes avec l'amour entre une lady, Constance Chatterley, surnommée Connie, et un garde-chasse, Olivier Mellors, comme l'avait vécu les propres parents de David Herbert Lawrence, bourgeoise et mineur.

Certains passages égratignent aussi d'autres auteurs passés ou contemporains de David Herbert Lawrence qui s'exprime à travers Constance Chatterley de manière assez savoureuse… Pour illustration sur Marcel Proust :
- « J'ai essayé mais il me rase.
- Il est vraiment exceptionnel.
- Possible, mais il me rase avec toute cette subtilité ! Il n'a pas de sentiments personnels, il ne fait que disserter sur les sentiments. J'en ai assez de cette vanité mentale.
- Tu préférerais une vanité animale ?
- Peut-être ! Mais on pourrait peut-être se passer de la vanité ».

Un roman que je suis contente d'avoir lu et qui me donne envie de poursuivre ma découverte de la littérature anglaise ! Sans doute avec « Nord et Sud » d'Elisabeth Gaskell.
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Superbe.
Ce livre a été une révélation pour moi. Bien avant la mode des livres de romances insipides (Harlequin) et plus récemment les bêtises de romances à base de bad boys et de jeune fille frivole que l'on voit fleurir sur les étals des magasins, cette oeuvre est une référence en matière de romance, de sensualité et d'érotisme.
L'attirance de Constance pour son garde-chasse, la lutte des classes qui s'opère, sous fond de déliquescence de l'Empire Britannique, donne beaucoup de charme à cette oeuvre très sulfureuse, surtout pour l'époque.
Un livre à lire et à relire...
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Que reste t-il de possible quand tout a été dévasté ? Si c'est autour de cette vaste et sombre réflexion que s'articule ce roman sorti de l'histoire chaotique de l'après 14-18 dans une région de forte tradition minière, les Midlands, ce n'est cependant pas la principale. Lawrence en a écrit trois versions entre 1926 et 1928, parue en Italie en mars 1928 pour cette dernière. Toutes construites autour de quatre personnages principaux : Sir Clifford Chatterley, Lady Chatterley, sa femme (Constance), Ivy Bolton, l'infirmière et Oliver Mellors, le garde.

Revenu vivant de la guerre mais privé d'une moitié de lui-même, Sir Clifford Chatterley doit désormais parcourir sa proprieté de Wragby Hall dans un fauteuil roulant. Il s'absorbe d'abord, grâce à sa jeune femme Constance, dans la création littéraire laquelle leur apporte argent et célébrité. Aux blessures physiques irrémédiables de Clifford s'ajoute son délabrement psychologique, moins héroïque, que l'on découvre peu à peu. Clifford, dont l'auteur par la voix de Constance dresse un portrait peu reluisant, est un homme suffisant qui s'étourdit de son propre succès en vampirisant quelque peu ses proches. Constance la première, à qui il est redevable d'une partie de son inspiration puis, son infirmière Mrs Bolton, par l'intimité complaisante de laquelle il retrouve plus tard un intérêt soudain et douteux à exploiter toutes les ressources de ses possessions minières.

Continuité aristocratique oblige : pour Clifford tout doit perdurer. Aussi entretient-il l'illusion de l'intégrité de son couple avec le même aveuglement que Constance a de lucidité pour en comprendre la lente dislocation devant le vide de leur existence commune. Son détachement progressif de Clifford est alors programmé. Une première liaison brève et sans suite avec un ami du couple, qualifiée "d'excursion sexuelle" par Lawrence, révèle finalement à la jeune femme ses besoins profonds et la met face à la vacuité de son milieu. Pour elle, le récit prend alors l'allure d'une renaissance à la vie après un désarroi profond. La subtile passation de pouvoirs entre Constance et Mrs Bolton qui se substitue à elle dans les soins apportés à sir Clifford est à ce titre emblématique. Constance est alors disponible, physiquement et psychiquement, pour rencontrer l'âme soeur, en la personne du garde-chasse oliver Mellors - dont la rusticité n'est qu'apparente -, et l'auteur pour réussir la mise en mots de l'intimité érotique entre ces deux êtres que tout devait séparer.

Mondes contrastés du milieu aristocratique et bourgeois de Wragby Hall, s'opposant au milieu ouvrier des mineurs de Tavershall. Dominants, dominés : d'un côté l'argent, la réussite sociale, de l'autre le travail harassant et la dépersonnalisation des individus. Dans ce microcosme humain où tout n'est plus qu'antagonismes et dissonances, contraintes et convenances, vanité et médiocrité, la résurrection des corps, anticipée par Constance p. 174, apparaît bel et bien comme la conquête humaine la plus salutaire et non comme la pire des obscénités. Là est sans doute le véritable motif de ce roman d'amour si peu ordinaire. Union des âmes et fusion des corps dans l'harmonie silencieuse d'une nature que l'industrie minière environnante cerne de toutes parts. Brouillards sulfureux d'où émerge l'amour dans l'univers paisible et protégé de la cabane forestière et du cottage d'Oliver Mellors par qui le scandale arrive bientôt... La revanche d'Eros sur Thanatos. Beau, une fin un peu alambiquée peut-être.
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Constance s'ennuie dans son domaine de Wragby, plus encore depuis que son mari, Clifford, est rentré de la guerre passablement estropié, dans l'incapacité de répondre à ses désirs physiques, passablement désabusé aussi, cherchant dans l'écriture une échappatoire à son mal-être. Pour rompre l'ennui, et la dépression qui l'étreint, qui la fait dépérir à petit feu, la jeune femme voit son mari confiée à une infirmière, alors qu'elle, libérée de son rôle de garde-malade, découvre plus avant le domaine familial par des promenades. Promenades qui la mèneront à rencontrer de plus en plus souvent, et de fait à sympathiser, avec Mellors, le garde-chasse..

Pas convaincue du tout par ce roman que j'ai trouvé très artificiel, empli de lourdeurs stylistiques, narratives - des discussions pseudo-philosophiques par ci, donnant une caution intellectuelle et littéraire à l'ensemble, des descriptions de personnages et de lieux, plus que sommaires et redondantes, par là -, que j'ai de fait trouvé très pesant à lire.

A mon sens, glisser des scènes érotiques transgressives pour l'époque ne font pas une intrigue, des persos, et une plume... Bien que ces scènes soient, finalement, les plus réussies en termes d'incarnation et de souffle.

Un classique vite lu, un classique qui sera vite oublié.
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« L'amant de lady Chatterley » est un roman puissant et sensuel dans lequel D.H Lawrence brise tous les tabous, sexuels mais surtout de castes.
Certes la passion amoureuse est ici au centre de tout mais s'inscrit dans un ensemble plus vaste critiquant l'évolution de l'homme, prisonnier d'une société industrielle tournée entièrement vers l'argent.
Face à la robotisation de l'Humanité, Lawrence oppose le retour à la liberté, aux sentiments, à la chair et à la nature, omniprésente dans le roman car considérée comme un refuge/havre de paix face à l'horreur des machines crées par des industriels dans une quête frénétique d'argent.
Oeuvre unique et iconoclaste, « L'amant de lady Chatterley » mérite donc mieux que sa réputation de scandale et constitue à mes yeux un chef d'oeuvre incontournable de la littérature !
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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Très grosse surprise de ce roman, annoncé comme choquant, hautement érotique, menant même la censure britannique à frapper!
Et en fait, j'ai lu un roman social, sur les années 20, un tournant pour la grande bourgeoisie et aristocratie dont le style de vie arrivait à son terme, confrontée violemment à l'industrialisation des campagnes et au socialisme en plein développement.
On a un portrait d'une société en pleine évolution, et Lady Chatterley en est l'incarnation, notamment par la levée des tabous liés au sexe et au corps en général.
Des thèmes très intéressants donc mais j'ai lu ce roman avec peine : le style de l'auteur est très pompeux, ampoulé et j'ai détesté son recours excessif aux répétitions.
Un roman marquant qui caractérise une période mais sans être la trace d'une belle plume.
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