AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Emmanuelle Aronson (Traducteur)Philippe Aronson (Traducteur)
EAN : 9782264078445
288 pages
10-18 (02/09/2021)
4.14/5   40 notes
Résumé :
Partant de son enfance dans le Mississippi, passée aux côtés d'une mère brillante mais compliquée, Kiese Laymon retrace les événements et les relations qui l'ont façonné. De ses premières expériences de violence et de racisme jusqu'à son arrivée à New York en tant que jeune universitaire, il évoque avec une sincérité poignante et désarmante son rapport au poids, au sexe et au jeu, mais aussi à l'écriture.
En explorant son histoire personnelle, Kiese Laymon q... >Voir plus
Que lire après BalèzeVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
4,14

sur 40 notes
5
10 avis
4
10 avis
3
0 avis
2
0 avis
1
0 avis
°°° Rentrée littéraire 2020 # 28 °°°

«  Je te rappellerai que je ne t'ai pas écrit ce livre uniquement parce que tu es une femme noire, ni parce que tu es née dans le Sud profond, ni parce que tu m'as appris à lire et à écrire. Je t'ai écrit ce livre parce que, même si nous nous sommes fait du mal comme le font parents et enfants en Amérique, tu as fait ton possible pour t'assurer que le pays et notre Etat ne meurtrissent pas leurs rejetons les plus vulnérables. Je te dirai qu'à cause des Blancs et du pouvoir blanc, je me suis souvent senti dégoutant, criminel, en colère et effrayé quand j'étais petit, mais qu'ils n'ont jamais réussi à me donner le sentiment d'être incapable intellectuellement, parce que je suis ton fils. »

Kiese Laymon expose sa vie avec une introspection surprenante pour livrer un récit autobiographique très original qui parvient à faire réfléchir sur l'état de la société américaine en se penchant sur une histoire intime traumatique.

Balèze. Comme le poids de la violence qui marque une relation d'une rare complexité avec sa mère. Une femme férocement intellectuelle, politologue militante et universitaire qui conçoit l'éducation comme un isolant social qui empêcherait son fils d'être victime de la violence raciale. Mais aussi une mère qui bastonne son fils croyant l'élever ainsi à l'excellence. C'est à elle qu'il s'adresse durant tout son récit.

Balèze. Comme le poids des violences raciales, omniprésentes dans le Mississippi où grandit Kiese Laymon, du racisme latent à ces formes les plus visibles, de ce racisme insidieux qui s'insère dans les pores d'un adolescent noir qui craint de sortir d'une voiture la nuit pour ne pas effrayer une blanche qui passe par là.

Balèze. Comme son poids. 104 kg à 13ans, une obésité qui enfle, un corps qu'il punit à s'empiffrer pour taire sa souffrance, parce que c'est facile et que ça fait du bien. Un corps noir endolori réceptacle de toute la souffrance raciale, sociale et familiale.

Il n'y a pas une page qui ne révèle l'intellect perçant de cet auteur américain pour éclairer les échecs nationaux de l'Amérique contemporaine et dire ce que c'est de grandir pauvre et noir dans une société dominée par les blancs, sous le regard des blancs. le texte crépite d'intelligence et d'authenticité, animé par une langue très vivante et cadencée qui décharge à intervalle régulier de l'émotion.

Et le miracle est là : au-delà de la noirceur des thèmes, de la chronique d'un quotidien assailli par le racisme, la violence familiale et l'obsession de la minceur, c'est la profonde humanité d'un texte porteur d'amour et de lumière qu'on retient. Celui d'un garçon qui a lutté pour se réaliser et devenir homme et écrivain. Puissant
Commenter  J’apprécie          10612
Dés les premières pages, je suis happée par une prose puissante, dans un style directe adressée à la mère. “Baléze” est le corps du gamin noir de douze ans Kiese Laymon notre narrateur, l'auteur du livre qui pèse à l'époque 103 kilos. Il vit dans le Mississipi avec sa mère académicienne divorcée, une femme qui se bat pour les droits des Noirs et que son fils ait un meilleur avenir. Mais malgré son niveau d'éducation, comme Noire étant mal payée, elle n'arrive pas à joindre les deux bouts.

Un livre poignant qui reflète la triste réalité du racisme aux Etats-Unis, où un policier peut tuer n'importe quel Noir soit-disant en légitime défense, voir les émeutes récentes dans le dit pays.
Un livre qui encense les livres, l'écriture et les mots à travers l'histoire d'un garçon aux relations difficiles et ambiguës avec sa mère et la nourriture (“J'ai songé au sentiment de sécurité que j'éprouvais lorsque je mangeais trop, mangeais trop tard, mangeais pour échapper à la mémoire “), dont les nombreux passages de violence et de désespoir sont directement liés à sa condition de Noir.

J'ai aimé la force intérieure et la lucidité de Kiese qui peine à trouver sa relation à l'existence entre une mère qui l'aime mais qui le bat violemment, qui découvre très tôt le sexe et pas sous son meilleur aspect et qui à ses heures peut récupérer des poubelles des restes de pizza pour s'empiffrer car il ne lui reste plus d'argent, ou faire des efforts draconiens pour perdre du poids. Un équilibre précaire qui vacille entre boulimie et anorexie, ultérieurement renforcé par une autre addiction, le tout directement lié à sa condition de Noir qui ne lui facilite la vie ni chez les Noirs ni chez les Blancs, “J'avais indirectement appris de toi qu'on ne peut aimer de façon responsable, et encore moins un enfant noir en Amérique, quand on persiste à se cacher et se fuir soi-même.” Il note qu'il est primordial pour un Noir pour accéder à la Liberté de s'aimer, de ne pas succomber entre Noirs au “racisme anti-Noirs”, à la déception, la maltraitance, la fausseté, le patriarcat et les mensonges purs et simples
Intéressant aussi son constat que suite au 11 septembre 2001, les Noirs bénéficient d'une trêve de la violence blanche au détriment de “ceux au teint plus clair qui « ressemblaient » à des musulmans “ .
J'ai aimé la prose rythmée aux prénoms colorés des divers caractères, Othella Harrington, LaThon Simmons, Malachi Hunter .....
Bref j'ai aimé ce roman douloureux, magnifique cri de désespoir d'un Noir d'Amérique, qui se lit vite et à ce qu'il parait un best-seller aux Etats-Unis. Bien que déjà je me méfie des best-sellers, méfiance décuplée par le facteur Etats-Unis, pour ce livre je la laisse au vestiaire 😁!

Merci pour l'envoie de ce livre aux Éditions Les Escales et NetGalleyFrance.
#Baléze#NetGalleyFrance
Commenter  J’apprécie          879
Lorsque j'ai commencé Balèze, j'ai lu les premières pages et avoue avoir pensé m'être trompé tant le début m'a surprise. En fait, ce roman c'est un peu comme faire prendre une mayonnaise, il faut prendre le temps, se mettre dans la peau de Kie et faire abstraction de ce que nous croyons savoir.
C'est un livre formidable qui nous emporte, change nos perceptions, nous fait réfléchir. Nous savons ou du moins essayons de comprendre ce qui se passe dans le sud des États-Unis avec une vision européanisée éloignée de la réalité.
Kie nous raconte sa vie de famille avec ce manque d'espoir, cette impuissance et cette crainte de ce qui peut leur arriver. Sa mère est une universitaire qui fait de son mieux pour le protéger, elle veut qu'il lise, étudie et est souvent violente après lui comme de nombreuses familles avec leurs enfants afin qu'ils respectent les blancs. Tout ces sentiments d'impuissance font d'eux des drogués, des accros aux jeux, à la nourriture d'où leur obésité. Kiese Laymon partage avec nous ses efforts pour échapper à cette fatalité devenir mince, écrire, avoir de l'argent. Nous assistons à la construction de cet homme qui malgré des rapports houleux avec sa mère et une famille tout à fait ordinaire : sa grand-mère est femme de ménage, son oncle se drogue va rejeter la violence, s'intéresser au féminisme et espérer une certaine justice.
C'est un témoignage bouleversant, dérangeant, qui ne laisse pas indifférent. Kiese Laymon est un auteur prometteur sans fausse pudeur dans la lignée de Jesmyn Ward et Maya Angelou par son honnêteté C'est de la belle littérature. Un énorme coup de coeur. Un des livres de l'année.

Merci aux éditions Les escales
#Balèze#NetGalleyFrance
Commenter  J’apprécie          553
J'ai été attirée par la couverture de ce livre, rouge avec un titre qui claque en énormes lettres noires. Et puis un bandeau avec l'aval du New York Times. Il a rejoint ma PAL déjà conséquente, il a patienté, puis est venue la période où j'ai enchainé quelques livres sur le thème Black Lives Matter. Et celui-ci en est un très très bon. Un excellent, même.
Ce n'est pas un roman, c'est un récit de vie. Une immersion dans la réalité de la vie et des pensées d'un gros américain noir du sud profond, le Mississippi, élevé par une mère seule, intellectuelle mais pauvre. Et comme l'auteur on prend des coups. Mais nous de loin seulement. En restant confortable.
Et c'est là que ce livre m'a mise mal à l'aise. Il a ouvert ma conscience comme aucun autre sur le même thème. Parce ce que ça se passe aujourd'hui dans un pays riche et donneur de leçons à la terre entière. Parce que je n'ai pas connu, et ne connaitrai a priori jamais (croisement de doigts), les ségrégations, les humiliations, les privations, la honte, la faim, l'envie, la colère, les coups, la peur, les addictions, les injustices, le racisme, comme Kiese Laymon et tous ceux qui sont dans la même situation que lui. Je suis blanche. Je n'ai pas vécu une variation de poids de 70 kg, le dégout de soi. Je n'ai pas eu besoin « d'être deux fois plus excellente pour obtenir la moitié » de ceux qui ont fait les mêmes études ou le même travail que moi (même si en tant que femme issue d'un milieu ouvrier, je n'avais pas tout bon au départ).
Ce livre m'a également mise mal à l'aise parce que Kiese Laymon l'écrit à sa mère, nous rendant ainsi témoin et voyeur de leur histoire intime, une histoire d'amour et de douleur, d'identité, d'honneur, de fierté, de lutte permanente. Un règlement de compte aussi. On ne s'attend pas du tout à l'intensité, à la violence et à l'ambivalence de leurs rapports. C'est sidérant.
Un livre d'une force incroyable. D'une sincérité incroyable. D'une émotion incroyable. Totalement abasourdissant. Indispensable pour comprendre le Black Lives Matter. Indispensable tout court.
Commenter  J’apprécie          154
Il m'a été difficile de rédiger cet avis tant je ne sais que penser de « Balèze » de Kiese Laymon : un roman hors du commun dont je ne saurais pas tout à fait dire si je l'ai aimé ou non.

Dans ce livre autobiographique, l'auteur s'adresse à sa mère et lui dévoile tout ce qu'il n'a jamais osé lui dire en face et qui le ronge depuis son enfance.

Avec « Balèze », Kiese Laymon se penche sur ce que signifie être un jeune adolescent noir dans le sud des Etats Unis, à quel point cette identité a impacté son éducation, ses comportements alimentaires, ses rapports aux autres et à lui-même. Tandis que je m'attendais davantage à une oeuvre militante, c'est finalement une confession d'un fils à sa mère que j'ai trouvé dans ce livre.

Les relations filiales entre Kiese et sa mère sont assez particulières, parfois un peu dérangeantes. Entre amour et maltraitance, on ne sait sur quel pied danser. Sa mère est une femme indépendante et brillante : doctorante, engagée dans les combats politiques noirs, elle témoigne d'un niveau d'exigence particulièrement élevé envers son fils, qui n'a de cesse de vouloir l'impressionner sans jamais se sentir à la hauteur. Chacune de ses rébellions enfantines puis adolescentes se solde par des actes de violence. En dépit de l'amour qu'elle porte à son enfant, cette mère semble incapable de le lui témoigner et de se dévoiler complètement. Par fierté ? par mimétisme éducationnel ? C'est donc dans une quête permanente d'acceptation maternelle que Kiese semble développer une sorte de complexe d'oedipe, qu'en tant qu'enfant, il a bien du mal à comprendre.

Ce mélange explosif de non-dits familiaux occasionne un véritable mal-être chez Kiese qui souffre alors toutes sortes de troubles compulsifs, notamment alimentaires, qui le suivront tel un fardeau jusqu'à sa vie d'adulte.

Au fur et à mesure de son apprentissage de la vie, Kiese construit son identité, fonde ses propres convictions, mène les batailles qui lui tiennent à coeur. Peu à peu, il en vient à remettre en cause les vérités de sa mère qu'il découvre ne pas être universelles. Il se révolte contre l'assimilation qu'elle lui impose : s'exprimer, s'habiller, se comporter comme les blancs américains, se faire parfois invisible : « ne les laisse pas t'abattre en plein vol Kiese ».

Naturellement, la question des discriminations raciales et du rejet social des communautés afro-américaines est présente tout au long du livre de Kiese Laymon. Au lycée, puis à l'université, il est l'un des seuls étudiants noirs de l'établissement. Il est rapidement confronté aux a priori et aux commentaires à caractère raciste des autres élèves et professeurs, tous profondément ancrés dans cette culture sudiste de l'esclavage puis de la ségrégation. Par la suite, alors que Kiese Laymon deviendra, à son tour, professeur d'université, on constate que les injustices ne cessent pas. On s'interroge sur les causes de ce rejet, de cette peur américaine qui fait obstacle à la tolérance et à l'équité auxquels devrait aspirer tous les peuples.

Contrairement à ce à quoi je m'attendais, il s'agit d'un texte très intime. C'est essentiellement de son expérience personnelle dont il s'agit et de sa poursuite d'une certaine acceptation et d'une fierté à être noir en Amérique.

Le style de l'auteur est tout à fait à part, c'est d'ailleurs ce qui rend ce livre inclassifiable. La prose de Kiese Laymon est, en tout cas, percutante et j'ai relevé un certain nombre de très beaux passages.

En bref : Un récit incisif et, je dois l'avouer, un peu perturbant qui traite, en écho d'un vécu personnel, des conséquences économiques et sociales des inégalités raciales aux Etats-Unis. Une émancipation filiale qui se veut aussi être celle envers un pays et ses préjugés.
Lien : https://thecosmicsam.com
Commenter  J’apprécie          50

Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Nous avons toujours été une famille noire tordue du Sud des États-Unis portée sur le rire, les mensonges extravagants, et les livres. Et c’est grâce à tous ces livres, rires, et mensonges, et grâce à toi qui m’as rabâché de lire, relire, écrire, et réviser, que jamais les mots, la ponctuation, les phrases, les paragraphes, les chapitres, et les espaces blancs ne m’intimideraient. Tu m’as donné un laboratoire noir du Sud pour œuvrer avec les mots. Là, j’ai appris à assembler mémoire et imagination dans des moments où j’avais surtout envie de mourir.
Commenter  J’apprécie          331
Je rendais toutes mes dissertation mais en vérité je n'assistais et ne participais vraiment qu'à un seul cours intitulé "Introduction aux études féminines". Je lisais tout deux fois pour ce cours, arrivais en avance, et traînais à la fin car je découvrais un nouveau vocabulaire qui me permettait de mieux comprendre ce que je voyais se propager sous mes yeux. Avant d'assister à ce cours, je savais que les hommes de tous horizons maltraitaient les femmes comme jamais une femme n'aurait pu maltraiter un homme. Je savais que ce pouvoir de maltraiter détruisait intérieurement les hommes autant qu'il détruisait les femmes intérieurement comme extérieurement.
Commenter  J’apprécie          140
J'ai écrit ce dont je me souvenais du discours de Mme Walker sur la dernière page du livre et j'ai lu et relu : "Ils chercheront à te distraire Ils essaieront de te tuer. Ne te laisse pas distraire. Garde ton cap. Écris à et pour notre peuple."
J'adorais ces phrases mais au fond la différence entre "écrire à" et "écrire pour" quiconque m'échappait. Personne ne m'avait jamais appris à écrire à et pour mon peuple. On m'avait appris à imiter Faulkner et à écrire à et pour mes professeurs. Et tous mes professeurs étaient blancs. Lorsque je t'écrivais, je le faisais avec l'espoir de m'en sortir assez bien pour m'éviter une raclée.
Commenter  J’apprécie          100
« Je te rappellerai que je ne t’ai pas écrit ce livre uniquement parce que tu es une femme noire, ni parce que tu es née dans le Sud profond, ni parce que tu m’as appris à lire et à écrire. Je t’ai écrit ce livre parce que, même si nous nous sommes fait du mal comme le font parents et enfants en Amérique, tu as fait ton possible pour t’assurer que le pays et notre État ne meurtrissent pas leurs rejetons les plus vulnérables. Je te dirai qu’à cause des Blancs et du pouvoir blanc je me suis souvent senti dégoutant, criminel, en colère, et effrayé quand j’étais petit, mais qu’ils n’ont jamais réussi à me donner le sentiment d’être incapable intellectuellement, parce que je suis ton fils. »
Commenter  J’apprécie          90
Je me suis assis dans le bureau du principal en repensant à ta mise en garde la veille de la rentrée à Saint-Richard : " Il faut que tu sois deux fois plus excellent et deux fois plus attentif à partir de maintenant. Tout ce que tu croyais savoir change demain. C'est parce que tu seras deux fois plus excellent que les Blancs que tu pourras obtenir la moitié de ce qu'ils ont. Tu as compris ? Si tu es en dessous, tu vivras l'enfer."
Selon moi, nous étions déjà deux fois plus excellents que les gosses blancs de Saint-Richard parce que leur bibliothèque ressemblait à une cathédrale et la nôtre à une vieille caravane calée sur parpaing.
Commenter  J’apprécie          70

Videos de Kiese Laymon (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Kiese Laymon
Partant de son enfance dans le Mississippi, passée aux côtés d'une mère brillante mais compliquée, Kiese Laymon retrace les événements et les relations qui l'ont façonné. de ses premières expériences de violence et de racisme jusqu'à son arrivée à New York en tant que jeune universitaire, il évoque avec une sincérité poignante et désarmante son rapport au poids, au sexe et au jeu, mais aussi à l'écriture. En explorant son histoire personnelle, Kiese Laymon questionne en écho la société américaine ; les conséquences d'une enfance passée dans un pays obsédé par le progrès mais incapable de se remettre en question. Récit intime qui met en lumière les échecs d'un pays, Balèze est un formidable acte de défi et de courage.
+ Lire la suite
autres livres classés : racismeVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus

Lecteurs (115) Voir plus



Quiz Voir plus

Les écrivains et le suicide

En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.

Virginia Woolf
Marguerite Duras
Sylvia Plath
Victoria Ocampo

8 questions
1710 lecteurs ont répondu
Thèmes : suicide , biographie , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..