en Somalie, il y avait tellement de journalistes qui se bousculaient que j'en ai vu un marcher sur un enfant. Allongé par terre dans un hôpital, tout maigre, son assiette vide, il mourrait de faim. Le mec ne l'avait pas vu. Il marchait à reculons pour faire des photos.
Les reporters, en pleine guerre, ça trouve toujours le moyen de dégotter un coin peinard. Petits bourgeois de la plume.
Vakhran craint que le spectacle de la guerre ne soit qu'un divertissement comme un autre dans les pays occidentaux.
Cette guerre ne les intéresse pas, elle n'intéresse personne. C'est pour ça qu'elle est aussi violente.