Jeux de Rôles: Tuer n'est pas jouer

Je remercie Gwenaële le Moignic, ainsi que Joëlle du groupe : Lecteurs-Auteurs : la passion des mots. À l'occasion de l'anniversaire des six ans du groupe, j'ai gagné : « Jeux de rôles – Tuer n'est pas jouer ». La quatrième de couverture m'a interpellée, car elle laissait présager un récit plein de mystères et de rebondissements. J'avais donc hâte de plonger au coeur de ce roman policier, mais aussi de découvrir la plume de l'auteure.

Jean-Cédric Lemarchand est le directeur de l'École Hospitalière de Psychothérapie et d'Analyses Développées. Rien ne va plus, depuis qu'une grève a éclaté et qu'un acte de vandalisme qui aurait pu avoir des conséquences gravissimes a été commis.

Trois étudiants sont alors incriminés et sont convoqués en conseil de discipline. Rapidement, la presse s'en mêle et la machine médiatique s'emballe… Tandis que les journalistes sont à l'affût et n'attendent qu'une chose : décrocher le scoop du siècle, Jean-Cédric Lemarchand devient la cible de toutes les attaques.

Entouré de ses collaborateurs, Jean-Cédric espère mettre un terme au séisme qui entache sa réputation et nuit à la notoriété de l'école.

Les trois élèves grévistes incriminés peuvent-ils être à l'origine des menaces à l'encontre du directeur ? Tout est possible… Un désir de vengeance n'est pas à exclure. Toutefois, les sanctions prises à l'encontre de ces étudiants justifient-elles de prendre un tel risque ? Ces derniers sont-ils prêts à perdre définitivement leur place au sein de cet établissement de prestige ?

Les pages s'enchaînent, et nous nous intéressons également à l'équipe qui entoure Jean-Cédric. Ces différents collaborateurs auraient-ils des motifs de lui en vouloir ?

Gwenaële le Moignic nous offre une intrigue bien ficelée. le début du récit, comporte des passages assez descriptifs, puis le rythme s'accélère et gagne en intensité. L'auteure nous entraîne dans une enquête où rien n'est laissé au hasard. Chaque personnage mérite d'être passé au crible afin de déterminer si ils sont vraiment susceptibles d'avoir joué un rôle dans cette étrange affaire.

Au fil des pages, le lecteur apprend à cerner les différents personnages. Certains sèment le trouble dans notre esprit… Gwenaële distille méthodiquement des bribes d'informations qui jettent le discrédit sur les proches collaborateurs du directeur.

Une étudiante accuse Jean-Cédric ouvertement… Doit-on s'attarder sur cette plainte ? Où chercher ailleurs ?

Au fil du récit, Gwenaële lève le voile sur le passé des protagonistes. Les pièces du puzzle commencent à se rassembler et nous laissent entrevoir que la vérité est bien plus complexe qu'il n'y paraît.

Parmi les individus qui gravitent autour de notre cher directeur, quelques-uns cachent de lourds secrets…

L'atmosphère s'alourdit, le danger s'intensifie et les suspicions vont bon train…

L'enquête prend alors une autre ampleur… Les policiers sont sur les dents et ne lâchent rien.

Quelqu'un vient de commettre l'irréparable… Ce pas de trop permettra-t-il de mettre la main sur le ou le(s) coupable(s) ?

Les enquêteurs entendent plusieurs personnes… Les témoignages se confondent…

La pression monte et le suspense monte crescendo.

Chaque membre suspecté réussira-t-il à tirer son épingle du jeu ?

Lorsque les dés semblent jetés, un évènement inattendu survient…

L'heure de vérité vient-elle de sonner ? Attention, parfois les secrets sont emportés dans la tombe.

Un final bien pensé et très réussi.

Un roman original et prenant, plein de surprises et de rebondissements.

Une jolie découverte.

Bravo !

Une lecture que je vous conseille vivement.

Quand dans un roman, la rancune est tenace et bien camouflée…
L'École Hospitalière de Psychothérapies et d'Analyses Développées ne fonctionne plus de façon harmonieuse depuis que Jean-Cédric Lemarchand reçoit des messages menaçants et se retrouve en difficulté devant des accusations qu'il ne comprend pas. La tension monte et il ne sait plus comment se sortir du piège dans lequel on l'a jeté. Sur qui pourra-t-il compter ? Qui sera assez loyal pour chercher la vérité avec lui ? Comment la Police trouvera-t-elle le véritable coupable ?
Ayant déjà lu et chroniqué Gwenaëlle le Moignic en 2023, j'ai appris avec grand plaisir son envie de me confier son dernier roman « Jeux de rôles » après « Jeux de Dames ». Aussi touffu que le premier, celui-ci met en avant la vie estudiantine dans un environnement très spécifique : les psychothérapies. J'ai reconnu l'expérience de l'auteure durant les nombreuses pages détaillant les études et les raisonnements des étudiants.
le suspense monte graduellement car si au départ, les attaques paraissent loufoques et dénuées de sens, elles deviennent ensuite plus empoisonnantes car la rumeur va toujours plus vite que la vérité. le lecteur ne sait plus qui est le méchant ou la méchante, et quand la Police doit s'en mêler cela rajoute du mystère.
Bien que compact pour cause de connaissances mises à notre disposition, ce roman devenant policier sur la fin, se lit facilement car les relances instillant le doute sont permanentes et tiennent en haleine. Je ne peux donc que vous le recommander tout en vous indiquant que la psychologie y règne en maîtresse.
Je remercie l'auteure pour sa confiance en me confiant ce Service Presse Non rémunéré.

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Intrigue bien ficelée dans ce thriller psychologique se déroulant dans une école de psychothérapies où une grève éclate.

Après avoir découvert cet environnement, je me suis laissée embarquer par les multiples rebondissements qui menacent de plus en plus le directeur accusé de sexisme par des étudiantes. Une enquête est alors ouverte.

La tension est palpable et les dialogues percutants. La plume est fluide, agréable et non dénuée d'humour. L'auteur sait parfaitement doser le suspense et faire monter la pression. Je ne m'attendais pas à cette fin qui fait de "Jeux de Rôles" un excellent roman à lire absolument.