Jeux de Dames

Dans ce roman que j'ai reçu en SP de la part de Gwénaële le Moignic que je remercie, il est question de l'Amour, ce sentiment plus fort que l'amitié, et de trois personnages qui à leur manière ne le perçoivent pas pareil.
Il m'a bien semblé lorsque Gwénaël le Moignic m'a gentiment proposé de chroniquer son livre que je ne serai pas à l'aise pour cela. Mais, j'ai accepté quand même.
Je me doutai bien que la psychologie prendrai de la place dans ce texte.
Je dois avouer que je conteste fortement les affirmations lues ou entendues par des connaissances qui ne se servent que de textes de certains psychologues, bien pensants, ou philosophes pour donner un jugement sur les autres et généraliser que chaque individu serait classifié dans un schéma déjà approuvé. Il n'y aurait aucune place pour un nouveau cas, qui serait bien différent des autres.
Pour ma part, je respire, je pense, je réfléchis, en bref, je vis simplement et je me garde bien de juger telle ou telle personne, sauf quand j'ai un ressenti fort, et que je peux dire à cette personne ce que je pense.

J'ai donc lu ce roman.

Il est très bien écrit, avec des explications claires, des dialogues de personnes au dessus de la moyenne, pas de vulgarité, très compréhensibles à la lecture.
Sauf que lorsque des explications philosophiques interviennent, je n'ai pas toujours bien compris le sens et l'intérêt pour le roman. Je me dis aussi que ce que je pense n'a rien à voir avec l'intérêt de l'auteure qui elle, tient à faire passer son message et capter l'attention de ses lecteurs sur le sujet.

Jean Cédric, Garance sa femme depuis 32 ans, tous deux près de la soixantaine, et Frédérique sa collègue qui le drague afin de le conquérir sont les personnages qui tout au long de l'histoire vont servir de cobayes pour questionner les lecteurs.
Avec l'accord du bout des lèvres de Garance, il va donc passer un week-end avec sa collègue qui est parvenue à ses fins pour détourner Jean Cédric de sa femme. Et lui, quand il demande l'autorisation à Garance pour parvenir à passer ce week-end avec Frédérique utilise ses arguments de mâle sûr de lui et avec ses mots convaincants, tout fier de son argumentation. La fébrilité des jours précédents le fameux rendez-vous dans un gîte que sa collège a réservé laisse augurer de son état d'esprit.

Je n'en dirai pas davantage, car je pense que chacun peut lire ce roman afin de se documenter et d'apprécier ce moment et les suivants.

Il m'est facile de condamner Jean-Cédric, dans la mesure où de part mes propres convictions, il aurait dû refuser ce rendez-vous. Si amour qu'il y a entre sa femme et lui, ou plutôt en ce qu'il est, et le respect de sa femme, il n'y aurait pas eu de suite. C'est mon point de vue. Celui d'une personne honnête avec lui-même et qui met le respect de l'autre au-dessus de tout.
J'ajouterai que pour des personnes de 60 ans ou plus l'amour se vit différemment des personnes nées en fin de XXème.

Je remercie Gwenaële le Moignic , l'auteure pour m'avoir proposé de lire son livre.
Le style est fluide, le livre est bien écrit, bonne composition, bon langage, réflexion poussée sur le véritable sens de l'amour, et du bonheur.
Garance et Jean-Cédric un couple heureux depuis déjà 32 ans , quand soudain Frédérique, une collègue de Jean-Cédric lui fait comprendre qu'elle désire se rapprocher de lui, Jean-Cédric demande alors à Garance son avis, et ainsi débute une vraie partie d'une jeu de dames tout à fait particulier. Personne ne sortira indemne de cette histoire, mais surtout cela démontrera bien que le langage et les attentes de chaque personne sont différentes.
Sous les aspects d'une étude, philosophique, ce roman assez féministe, décrit parfaitement les ressorts qui entrent dans le mécanisme des relations entre hommes et femmes. Une bonne lecture.

Le chouette petit bouquin, bien déroutant que voilà !

Structurée, bien écrite, drôle et acide en même temps, cette histoire d'adultère sort clairement des sentiers battus, dans le sens où elle s'attarde sur les mécanismes psychiques et émotionnels qui se mettent en branle dans les relations amoureuses.

Elle prouve aussi qu'un couple, si ancré et solide soit-il, n'est pas une entité fusionnelle singulière mais bien la juxtaposition de 2 personnalités, de 2 volontés, de 2 horizons d'attente distincts qu'un rien peut troubler.

Comme son titre le laisse à penser, l'orientation est très féminine (sans pour autant être féministe, selon moi). Ce livre ne juge pas, ne condamne pas, ne moralise pas, mais explore, permet d'entrevoir des pistes de compréhension, des déplacements de points de vue, incite à l'empathie.

Contrairement à ce que pourrait laisser croire le sujet, que l'on verrait très bien joué sur une scène de théâtre, l'adultère n'est pas (seulement) une tragédie, mais un jeu dont les pièces sortent certes abimées, différentes mais aussi nouvelles voire grandies.

Écrit avec fluidité et humour, ce roman nous emporte vers des conclusions aussi inattendues qu'inspirantes. Une petite curiosité psycho-philosophique que je recommande ++.

Je dois dire qu'avec ce roman, je suis complètement sortie de ma zone de confort et j'ai été agréablement surprise.

Trois personnages s'imposent dans cette histoire, Garance, la femme trompée, Jean-Cedric, le mari infidèle et Frédérique, la tentatrice... Jusque là, me direz-vous, nous sommes dans un schéma presque banal. Oui mais non ! Car ce qu'il y'a de cocasse dans ce scénario, c'est que le mari tenté par une aventure extra-conjugale demande l'autorisation à sa femme, qui la lui donne.

Cela donne lieu alors à des dialogues savoureux et là où l'on devrait être offusqués ou affectés, on est plutôt amusés et attendris. Car entre les deux époux, il y a un lien indéfectible qui les unit, l'amour avec un grand A. La compréhension et la communication sont essentielles pour eux. Bien qu'ayant autorisé son mari à la tromper sous la forme d'un CDD, on compatit quand même pour l'épouse trahie sans jamais, toutefois, pleurer sur son sort.

L'écriture est subtile, les mots sont remarquablement choisis, on ne tombe jamais dans le pathos. On suit avec intérêt le cheminement personnel de chacun de ces trois protagonistes. Ils se questionnent sur le bonheur et le sens de la vie. Ils doutent, parfois, souvent mais le dialogue reste primordial. La psychologie de ces trois personnages est étudiée à la loupe et l'on entrevoit clairement la différence entre les hommes et les femmes.

Le développement personnel tient donc une place importante dans ce récit et c'est ce qui fait la différence avec un autre roman du même genre. Drôle, étonnant et intéressant, ce roman peut sans doute aider à relever la tête quand celle-ci est submergée par la trahison

Pour une grande lectrice comme moi, Simplement Pro est une réserve de pépites ! Il y a beaucoup d'auteurices méconnus et/ou de petites maisons d'éditions. J'ai toujours apprécié mes lectures, mais Jeux de Dames m'intriguait énormément ! J'avais beaucoup de temps pour lire et chroniquer, mais je n'ai pas tenu bien longtemps pour le lire (Juin) et j'écris à chaud pour ne perdre aucune miette et vous le décrire de la meilleure façon.


Ce roman est une sorte de page intime entre un couple, Garance et Jean-Cédric, marié depuis 30 ans, déjà. Une étape qui fait beaucoup réfléchir Jean-Cédric et ce dernier annonce, tout paisiblement, qu'il va accepter les avances de sa collègue, Frédérique. Sous le choc, Garance va accepter la situation qui lui ai présenté comme un CDD, purement sexuel.... mais quand la situation se poursuit, Garance perd pieds et va recherche des réponses, comme elle peut.

Je dois dire que j'ai été aussi choquée que Garance. La manière dont Jean-Cédric amène la chose, ça m'a fait hurler ! Je l'ai de suite étiqueter comme gros c*n ne voyant que SON plaisir et étant prêt à blesser sa femme. Bon, y a peut-être mon vécu qui s'est mêler et mon avis était peut-être biaisé. J'ai donc poursuivis ma lecture et non, même quelques jours après, je suis toujours pas amie-ami avec lui.
Je me suis sentie aussi coupable de l'adultère, car Gwenaële le Moignic nous décrit les DEUX points de vu, dont les soirées coquines des amants. Autant vous dire que mes émotions se sont entrechoquées du début à la fin, car Garance ne lâche pas l'affaire ! Elle tente de raisonner cette crise, mais peut-être au point de se perdre ?


Au final, nous avons là un récit dont les protagonistes peuvent facilement être vous et moi, ce qui donne de la puissance aux mots utilisés, aux détails dans les chapitres pour qu'en toute fin de roman, on nous pose LES questions qui font réfléchir (encore plus que durant toute la lecture !).
Le roman m'a marqué, j'en dû en parler à des personnes de mon entourage et j'ai hâte de pouvoir vous partager cet avis et voir si, plusieurs mois après, l'émotion est toujours aussi forte ☺
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