Deux longues nouvelles composent ce recueil. Ces nouvelles montrent un Arsène Lupin très sûr de son fait, mais prenant des risques parfois inconsidérés, mettant notamment en danger une je
une femme dans La mort qui rode.
Ces nouvelles se suivent chronologiquement, et Arsène Lupin se confronte à l'inspecteur Ganimard dans le premier récit, et fait envoyer ses meilleures salutations au même inspecteur dans le second récit. On découvre ainsi un Lupin fanfaron. Moqueur. Un brin orgueilleux.
La manière dont Lupin déduit les choses dans
L'écharpe de soie rouge n'est pas sans évoquer Holmes (contemporain au héros de
Maurice Leblanc) ou Poirot qui viendra plus tard. On a alors une enquête résolue en 30 minutes par Lupin, mais que Ganimard va mener. le final très caustique montre comment Lupin assure son train de vie dispendieux. On ne peut s'empêcher de le trouver sympathique d'ainsi rouler la police.
Le second récit montre un Lupin qui se mêle des affaires des autres. En l'occurrence, une je
une femme qui va bientôt devenir majeure. Retrouvant une lettre déchirée en petits morceaux, Lupin va mener l'enquête. Contrairement à la première enquête pour laquelle le lecteur peut essayer d'entrevoir le dénouement, cette enquête fait intervenir des éléments inconnus du lecteur (à l'instar de ce qu'
Agatha Christie fera abondamment dans ses livres) et dénichés par Lupin.
Deux récits qui donnent un bon aperçu de ce "gentleman cambrioleur", même s'il ne cambriole rien dans cet ouvrage.