Maurice Leblanc
EAN : 978B01CUVBB5Y
Compagnie du Savoir (16/02/2010)
/5
3 notes
Compagnie du Savoir (16/02/2010)
Résumé :
La très riche baronne Assermann a été victime d'un étrange cambriolage : rien ne lui a été volé, pas même l'inestimable collier de 365 perles qui est toujours dans son coffre-fort. Déconcertée et inquiète, la baronne décide, sur les conseils de l'inspecteur Béchoux, de faire appel à un détective privé, le mystérieux Jim Barnett, alias Arsène Lupin. Arsène Lupin résoudra-t-il l'énigme de ce cambriolage sans vol ? Et surtout, résistera-t-il à la tentation de s'appropr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2)
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Qui est Barnett, ce détective qui soudainement à une réputation grandissante de fin limier? Bien sur les inconditionnelles de la série Arsène Lupin avec Georges Descrières, connaissance ce détective qui se retrouve sur les mêmes affaires que le détective Béchoux, parfois contre Arsène Lupin lui-même, pauvre détective, joué par Ballutin, dont tout le monde se moque, y compris le Commissaire Guerchard (Ganimard dans les livres) incarné par le très bon Roger Carrel... Evidemment il y a un épisode dans la série, alors que l'Agence Barnett correspond à 8 nouvelles, et donc ce n'est pas dans cette première nouvelle l'histoire choisie pour montrer Barnett à la télévision.. Episode drôle si l'on est qui correspond à un vol ayant trait au Roi Dagobert... et un vol dans un immeuble. Non ici, tout commence avec une femme mariée à la réputation scabreuse, dont le mari a un soucis qu'il n'arrive pas à démêler... Qui est ce détective étrange, qui travaille totalement gratuit... En tout cas c'est ce qu'il annonce à la Baronne... qui n'est pourtant pas sans le sous, comme certains clients de Sherlock Holmes, pour qui de temps en temps, il dispense d'un paiement ... Il faut bien qu'il vive de quelque chose... Un cambriolage, un coupable ... et pourtant l'enquête piétine, et Béchoux moins rancunier que dans la série dans cette première histoire, piétine... et conseil l'Agence Barnett... il s'agit seulement d'une tentative de cambriolage, mais les propriétaires, on le conçoit, sont inquiets... Donc même les inconditionnels de la série, ne connaissent pas cette histoire, et peuvent découvrir une histoire d'Arsène, qu'ils ne connaissent pas...
Jeux de rôles naviguant du comique à l'opposition errant du cambrioleur à l'inspecteur.
Renommée et célébrité dessinent un nouveau personnage en mal de reconnaissance d'un public d'exigences.
L'auteur nous présente un nouveau héros plein de fragilités dans sa révélation et sa nouvelle existence.
Renommée et célébrité dessinent un nouveau personnage en mal de reconnaissance d'un public d'exigences.
L'auteur nous présente un nouveau héros plein de fragilités dans sa révélation et sa nouvelle existence.
Citations et extraits (8)
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Valérie, qui avait l’air soucieux également, sortit de la chambre et gagna son boudoir. Elle y trouva un individu bizarre, bien pris comme taille, carré d’épaules, solide d’aspect, mais vêtu d’une redingote noire, ou plutôt verdâtre, dont l’étoffe luisait comme la soie d’un parapluie. La figure, énergique et rudement sculptée, était jeune, mais abîmée par une peau âpre, rugueuse, rouge, une peau de brique. Les yeux froids et moqueurs, derrière un monocle qu’il mettait indifféremment à droite ou à gauche, s’animaient d’une gaieté juvénile.
« Monsieur Barnett ? » dit-elle.
Il se pencha sur elle, et, avant qu’elle n’eût le loisir de retirer sa main, il la lui baisa, avec un geste arrondi que suivit un imperceptible claquement de langue, comme s’il appréciait la saveur parfumée de cette main.
« Monsieur Barnett ? » dit-elle.
Il se pencha sur elle, et, avant qu’elle n’eût le loisir de retirer sa main, il la lui baisa, avec un geste arrondi que suivit un imperceptible claquement de langue, comme s’il appréciait la saveur parfumée de cette main.
Valérie – la belle Valérie, comme on l’appelait depuis plus de trente ans, hélas ! – était une personne épaisse et mûre, riche-ment habillée, minutieusement fardée, qui avait conservé de grandes prétentions. Son visage exprimait de l’orgueil, parfois de la dureté, souvent une certaine candeur qui n’était point sans charme. Femme du banquier Assermann, elle tirait vanité de son luxe, de ses relations, de son hôtel, et en général de tout ce qui la concernait. La chronique mondaine lui reprochait certaines aventures un peu scandaleuses. On affirmait même que son mari avait voulu divorcer.
Elle en avait soudain assez, de cet insupportable auxiliaire qui, en quelques minutes de conversation, presque badine par instants, et d’une façon contraire à toutes les règles d’une enquête, découvrait avec une aisance diabolique tous les mystères qui l’enveloppaient, et lui montrait, d’un air goguenard, l’abîme où le destin la précipitait. Elle ne voulait plus entendre sa voix sarcastique :
« Non », répétait-elle obstinément.
Il s’inclina.
« À votre aise, madame. Loin de moi l’idée de vous importuner. Je suis là pour vous rendre service et dans la mesure où cela vous plaît.
« Non », répétait-elle obstinément.
Il s’inclina.
« À votre aise, madame. Loin de moi l’idée de vous importuner. Je suis là pour vous rendre service et dans la mesure où cela vous plaît.
Le timbre de la cour, au bas du vaste hôtel que la baronne Assermann occupait dans le faubourg Saint-Germain, retentit. La femme de chambre arriva presque aussitôt, apportant une enveloppe.
« Il y a là un monsieur que Madame a convoqué pour quatre heures. »
Mme Assermann décacheta l’enveloppe et lut ces mots im-primés sur une carte :
Agence Barnett et Cie. Renseignements gratuits.
« Conduisez ce monsieur dans mon boudoir. »
« Il y a là un monsieur que Madame a convoqué pour quatre heures. »
Mme Assermann décacheta l’enveloppe et lut ces mots im-primés sur une carte :
Agence Barnett et Cie. Renseignements gratuits.
« Conduisez ce monsieur dans mon boudoir. »
« Est-ce qu’on n’a pas sonné ?
– Oui, dit-elle. C’est ce détective qui m’a été recommandé pour notre affaire. Quelqu’un de tout à fait remarquable, paraît-il.
– Tant mieux, dit le banquier. Cette histoire me tracasse, et j’ai beau réfléchir, je n’y comprends rien. »
– Oui, dit-elle. C’est ce détective qui m’a été recommandé pour notre affaire. Quelqu’un de tout à fait remarquable, paraît-il.
– Tant mieux, dit le banquier. Cette histoire me tracasse, et j’ai beau réfléchir, je n’y comprends rien. »
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