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Il y a quelques jours, je me suis dit que j'allais revenir vers un héros de ma jeunesse, j'ai nommé Sherlock Holmes. Et tant qu'à faire, autant se tourner vers un auteur un peu plus contemporain que Sir Arthur Conan Doyle, en la personne de Alexis Lecaye, qui en 1996 a voulu rendre hommage à ce grandissime auteur en faisant renaître son héros.

Ma première impression de lecture fut que j'étais bien dans un roman rédigé à l'ancienne, le style et le phrasé m'ont donné l'impression de relire un Conan Doyle, pour autant que je me souvienne bien de mes lectures de jeunesse ! Part contre, je n'ai pas bien compris le titre de ce roman. Certes, on y croise bien Sherlock Holmes et Albert Einstein, mais selon moi, ce ne sont que des personnages secondaires dans le récit. Sherlock Holmes n'y fait que de brèves apparitions et l'apport d'Albert Einstein n'est qu'anecdotique. Selon moi, le personnage central de ce roman est bien Watson.

L'intrigue quant à elle est assez convenue et ne correspond bien entendu plus aux standards actuels. Celle-ci était toutefois sympathique à lire.

En conclusion, un livre qui ne me laissera pas un souvenir impérissable mais qui aura néanmoins le mérite de m'avoir donné envie :
1) de relire les aventures de Sherlock Holmes,
2) de découvrir d'autres romans de Alexis Lecaye

Maintenant, à vous de vous faire votre propre opinion !
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Une enquête de Sherlock Holmes qui sort de l'ordinaire; d'un elle ne se passe pas en Angleterre mais en Suisse et de deux, elle n'est pas écrite pas Conan Doyle mais par Alexis Lecaye. Ce qui permet à l'auteur de prendre des libertés avec la légende.

Watson est dépêché à Berne pour résoudre le meurtre d'un scientifique pendant que Holmes doit, de son côté, dénouer une ancienne affaire.
En cours de route, Holmes va intégré l'enquête avec un acolyte de renom, à savoir Albert Einstein, ingénieur au bureau des brevets.

Je n'ai pas accroché à l'histoire qui part dans tous les sens et même Einstein n'a pas réussi à me captiver mais tout est relatif...
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Alexis Lecaye a déjà produit un ouvrage apocryphe mettant Sherlock Holmes sur la piste de personnes voulant se débarrasser de Karl Marx.

Cette fois-ci, il nous propose une association avec Albert Einstein avec une quatrième de couverture alléchante. Hélas ce programme va se révéler trop beau pour être vrai. Évitez de lire le résumé ou sinon lisez-le et vous saurez l'essentiel de ce roman trop long (plus de trois cent pages) qui n'est ni un apocryphe sérieux ni un pastiche.

L'auteur semble constamment hésiter entre ces deux approches. Lorsqu'il se prend au sérieux, nous assistons à des séquences longues et ennuyeuses au possible (les premiers chapitres donnent d'ailleurs clairement le ton). Celles-ci sont parfois entrecoupées de pseudos discussions philosophiques et physiques permettant de confronter les points de points de vue de Einstein et de Sherlock.

Les phases plus légères frisent avec le ridicule. Et bien entendu, c'est le fidèle Watson qui en prend pour son grade. Tout cela aurait pu être amusant, mais non ! L'exagération paie rarement d'autant qu'elle s'allie ici au mauvais goût. Ce constat vaut pour ce qu'il vit mais également pour ce qu'il écrit. Car oui, il n'est pas en capacité de reconnaître ses erreurs.

Ainsi une grande partie de l'intrigue tourne tout simplement en rond, n'offrant guère d'intérêt. le lecteur, lui, se doute rapidement où veut en venir l'auteur dont on perçoit rapidement les intentions : faire durer avant d'annoncer un coup de théâtre (qui n'en est pas un) pour mieux relancer la phase finale de l'intrigue. Il y a ensuite les fausses pistes (directement inspirés du roman précédent) et un dénouement qui s'avère décevant. Il y a ici de quoi être remonté contre l'auteur.

Tout cela manque de consistance, de dynamisme pourtant il y a des thèmes originaux : les mises à mort, le cadre de la Suisse, un curieux cercle local... Alexis Lecaye s'est manifestement donné du mal, se documentant, osant une approche originale, son style est fluide. Par ailleurs, il insère dans son récit quelques des lettres et des comptes-rendus de Sherlock qui peinent à convaincre. Décidément cela ne suffit pas. L'ennui vient rapidement.

Honnêtement, la question peut être posée : pourquoi avoir fait appel à Einstein sinon pour disposer d'un argument éditorial ? le trait est peut-être dur. Cela dit un adepte du Grand détective amateur de physique et/ou de réflexions philosophiques sera peut-être plus indulgent…
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Amoureuse du fog londonien, des enquêtes criminelles de la fin 19ième, début 20ième siècle mais surtout adoratrice de Sherlock Holmes, je me suis littéralement jetée sur ce pastiche d'Alexis Lecaye et ce, pour mon plus grand plaisir.
Einstein et Sherlock Holmes est un hommage rendu à ce personnage de fiction d'une aura exceptionnelle puisque même Conan Doyle, son créateur, eut le déplaisir de vivre dans l'ombre de cet individu sorti tout droit de son imagination.
Dans ce pastiche nous retrouvons un Sherlock réplique de l'original, à savoir un être doué d'une grande intelligence, d'une logique à toute épreuve, d'un verbe qui vous foudroie à l'instant, d'une misogynie incommensurable, et surtout d'un ego démesuré. Mais Sherlock seul c'est comme un vin sans robe, et notre auteur n'a pas omis de faire figurer aux côtés de notre illustre personnage le moins illustre Dr Watson, et ce, pour notre plus grande joie. Nous retrouvons un être altruiste, soucieux de l'état de ses patients mais surtout de celui de notre cher détective, disposant d'une force de travail à toute épreuve et d'un respect des convenances jamais entaché.
Sherlock, misogyne, oui mais c'est sans compter sur La femme, I.A, celle qui fit tourner la tête de notre imperturbable détective, son alter ego, ce pastiche rend hommage à une oeuvre de Conan Doyle : un scandale en bohême.
Comme le titre l'indique notre cher Holmes rencontre Einstein, mais quoi de plus naturel me direz vous, Holmes n'est-il pas lui même féru de sciences en tout genre qu'il s'agisse de chimie ou de physique. Notre auteur a eu une idée de génie lorsqu'il mêle notre héros à une sombre histoire d'assassinat dans le milieu scientifique, des assassinats qui eux même semblent obéir aux lois scientifiques.
Enfin, Lecaye en holmésologue avisé n'a pas omis n'ajouter un peu de "magique" dans ce pastiche, et je dois dire que c'est tout à fait réussi.
Mais trêve de bavardages, lisez-le !
Lien : http://www.athena1-lire.blog..
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Un roman désopilant de bout en bout, ce qui n'enlève rien à l'excellente parodie que constitue ce nouvel opus d'Alexis Lecaye, dans lequel Sherlock Holmes sympathise avec Albert Einstein lui-même, alors modeste employé du Bureau des Brevets de Berne sur le point de découvrir la théorie de la Relativité.
Dans cette petite ville tranquille de Suisse, des meurtres horribles ont été commis, mettant en scène de façon macabre les lois de la thermodynamique. Albert Einstein et Sherlock Holmes vont associer leurs talents pour tenter de découvrir le ou les coupables. On y croise les membres de l'Académie Olympia qui furent les compagnons de route d'Einstein à ses débuts, des révolutionnaires et des bolcheviks en exil, Vladimir Ilitch Oulianov (Lénine) et Mussolini, le psychiatre Krafft-Ebing et une mystérieuse association de savants cherchant à mettre au point une machine capable de générer le mouvement perpétuel. le fidèle Dr Watson et l'envoutante Irène Adler sont également sur la piste des meurtriers. le Dr Watson, victime de rechutes à répétition dues à une potion qui le transforme en obsédé sexuel, se montre particulièrement inefficace dans sa contribution à l'enquête mais participe en revanche fortement au ressort comique du roman.
On l'aura compris, le mystère et le suspense ne sont pas les principaux atouts de ce roman, l'énigme policière est par ailleurs assez simpliste, mais le scénario éminemment parodique constitue un régal du genre.
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Je poursuis mon voyage dans le monde des pastiches holmésien en privilégiant ceux de langue française (mais pas que).

Après du très mauvais, du moyen, du pas trop mal, je me suis penché vers un auteur dont, jadis, j'avais déjà lu un pastiche : « Marx et Sherlock Holmes », j'ai nommé Alexis Lecaye.

Alexis Lecaye, même ceux qui n'ont jamais lu un de ses romans le connaissent. Si ce n'est à travers les scénarios qu'il écrivit pour la série Julie Lescaut, peut-être pour les adaptations de ses romans de la série « Les Dames », réalisée de sa propre main et dont le héros est interprété par l'excellent Thierry Godard (le Gilou de la non moins excellente série « Engrenages »).

Mais Alexis Lecaye a écrit de nombreux romans policiers dont deux séries : « Les Dames » et « le Croque-Mort » sous le pseudonyme de Alexandre Terrel.

Cependant, Alexis Lecaye démarra quasiment sa carrière d'écrivain par un pastiche holmésien (que je lus donc jadis), le fameux « Marx et Sherlock Holmes », son deuxième roman.

Sherlock Holmes a pris sa retraite. Il élève des abeilles, isolé, dans une ferme du Sussex.

John Watson reçoit un télégramme de la part de son ami l'enjoignant de venir le voir dans sa demeure.

Watson se pointe un soir, surprend un drôle de manège qu'il ne comprend pas, puis, Holmes lui indique qu'il a reçu anonymement un article de journal évoquant un crime étrange en Suisse. Il lui demande d'aller enquêter sur place, prétextant d'autres choses à faire.

À Berne, en plein hiver, Watson va donc enquêter sur le curieux meurtre d'un membre d'une association de savants un peu fous cherchant à fabriquer la machine à mouvement perpétuel…

Alexis Lecaye n'en est donc pas à son coup d'essai quand, en 1989, il fait publier « Einstein et Sherlock Holmes » puisque, 8 ans plus tôt, paraissait l'opus évoquant Karl Marx.

Les auteurs ont toujours aimé, dans les pastiches, faire croiser Sherlock Holmes avec des personnages importants de l'Histoire ou de la littérature. Ainsi, dans ces récits, apparaissent Jack l'Éventreur, Sigmund Freud, Karl Marx, Oscar Wild, Bram Stocker, Dracula, le docteur Moreau, Arsène Lupin, Edgar Allan Poe, le Chevalier Dupin, Vidocq, le Fantôme de l'Opéra…

Si, dans son premier pastiche, Alexis Lecaye s'était intéressé à la jeunesse de Sherlock Holmes, du moins à l'époque d'avant sa rencontre avec John Watson, dans celui-ci, il prend pour cadre la retraite du détective.

On retrouve donc John Watson et Sherlock Holmes en pleine enquête sur des assassinats de savants cherchant à créer la machine à mouvement perpétuel. Mais autour du duo navigue une foule hétéroclite de personnages : Irène Adler, Einstein, Mussolini, Lénine

Que dire de ce roman ? Difficile d'en faire une réelle critique tant mon esprit pencha d'un côté ou de l'autre au fur et à mesure de ma lecture.

D'abord, question style, je trouve que Alexis Lecaye ne s'en sort pas trop mal. On a lu pire avant et surtout depuis.

Les personnages, par contre, sont moins mis en valeur. On sera surpris du peu d'importance de Sherlock Holmes durant l'enquête, de sa piètre prestation en général. On trouvera à redire de sa relation avec Irène Adler. le personnage d'Einstein semble n'être là que pour ajouter un nom clinquant à l'affiche, car, en fait, il ne sert pas à grand-chose et l'auteur aurait choisi un tout autre nom inconnu que cela n'aurait rien changé à l'affaire. Mais le plus mal loti reste John Watson, transformé par l'auteur en un obsédé sexuel pathétique (certes, à cause d'une étrange potion) et, surtout, ridicule. La redondance de sa concupiscence est rapidement lassante.

Pour ce qui est de l'intrigue… sans dire qu'elle est inintéressante, il faut bien avouer qu'elle peine à exalter le lecteur. Si les crimes sont spectaculaires, ils n'en sont pas moins banals, au final et le ou les criminels le sont tout autant que les crimes.

D'ailleurs, on sent que l'auteur a étiré inutilement son récit qu'il aurait pu élaguer quelque peu. Les discours scientifico-philosophiques entre Sherlock Holmes et Einstein sont un peu indigestes, le groupe de révolutionnaire, malgré les noms ronflants est totalement insipide…

Au final, un roman un peu trop long, manquant de profondeur, ayant du mal à choisir entre le pastiche sérieux et le pastiche drôle et décomplexé, et qui finit par lasser....
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Une daube.

A avoir pour compléter sa collection d'écrits "apocryphes" holmesien, mais c'est tout.
Si vous pouvez éviter de le lire, vous vous en sentirez mieux, surtout si vous aimez Sherlock Holmes et Watson.

Quant à la présence dans cette histoire de Einstein, ce grand humanisme, à l'aube de sa vie, n'est qu'un prétexte pour "intellectualiser" une théorie toute relative...

Quelle ineptie d'imaginer que deux génies de l'absolu peuvent former un binôme...sans atomes crochus...
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Un commentaire par Jean-François Chassay dans "Si la science m'était contée : des savants dans la littérature" Seuil, 2009, pp. 222-225
Lien : http://www.babelio.com/auteu..
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