Dame de coeur

Le hasard fait vraiment bien les choses. J'étais à la recherche d'un bon polar à la française (non pas que je délaisse les autres auteurs étrangers, mais en ce moment je suis dans le cycle français). Et en furetant un peu, je tombe sur Alexis Lecaye. Je ne le connaissais pas et il ne me connaissait pas non plus. Et pourtant nous nous sommes trouvés. Et comme je suis une grande maligne, j'ai bien fait attention de prendre le tout premier de la liste. Quitte à lire une saga, autant commencer par le début.

Résumer Dame de coeur est un peu compliqué et surtout, cela ne va pas rendre justice au roman. En effet, le résumé est banal à mourir : C'est l'histoire d'un mec...Ah, Coluche, sort de ce corps.

Je recommence...C'est l'histoire d'un homme qui n'aimait pas les femmes...Ah ben voilà que ça me reprend, je suis hantée par l'esprit de Stieg Larsson.
Allez, dernière tentative, et puisque le titre du livre fait honneur au sexe féminin, il n'y a pas de raison que le résumé n'en fasse pas autant.

C'est l'histoire d'une femme battue par son mari et qui n'a plus le goût de vivre.
C'est l'histoire d'une femme qui est sur le point de se remarier mais qui a encore des sentiments pour son ex.
C'est l'histoire d'une fliquette, jonglant difficilement avec sa vie professionnelle et sa vie personnelle.

Je pourrais continuer longtemps dans cette veine. Car les femmes ont la part belle dans cette histoire, éclipsant presque les deux personnages principaux masculins, le flic et le criminel.

L'histoire, comme je le disais, est banale en soi. Un flic part à la poursuite d'un tueur en série qui ne cible qu'un certain type de femmes. Sauf que Dame de coeur est beaucoup plus que cela. C'est l'histoire d'un flic avec une vie amoureuse tellement compliquée qu'elle pourrait faire les beaux jours d'une sitcom. Et c'est surtout l'histoire d'un type dont on ne souhaite jamais croiser la route. Beau parleur, narcissique, paranoïaque, violent, sadique, cruel, tordu...A faire passer Norman Daniels pour un enfant de choeur (amateurs du King, si vous êtes là, croyez-moi, je n'exagère pas).

Bien que l'histoire suit le point de vue de plusieurs personnes, je n'ai pas été dépaysée. le style est fluide, les personnages sont réalistes. Ce n'est pas aussi sombre que du Chattam ceci étant dit.
Un vrai coup de coeur pour cette Dame de coeur, avec un auteur qui multiplie les fausses pistes et les manipulations. Même si l'on connait l'identité du meurtrier dès le départ, on n'est jamais à l'abri de quelques surprises.
Bref, je vous le conseille et je m'en vais de ce pas, lire la suite.

Habituée des polars américains, il m'a été difficile d'apprécier pleinement ce roman policier bien français ; j'ai ressenti la même différence qu'entre les films de cinéma et les films TV, peut-être cela vient-il du fait que l'auteur est réalisateur pour la télévision ? Beaucoup d'évènements que j' ai trouvés invraisemblables ont gâché ma lecture.
Le fait que dès le début, on connaisse le tueur ne m'a pas dérangé et j' ai trouvé l'idée de départ originale. Vengeur a décidé de dissimuler le future meurtre de son épouse en tuant d'autres femmes lui ressemblant, afin de détourner les soupçons et faire croire à un tueur en série.
Malheureusement, chargé de résoudre cette affaire, le commissaire Martin n'est pas le héros que l'on espère et ne m'a pas convaincue. Heureusement que beaucoup de dames (qu'il butine d'ailleurs, tel un papillon, à l'occasion) gravitent dans son entourage et vont lui mâcher le travail. Laurette, la psy, Myriam, l'ex-femme (heureux hasard, la femme du tueur est employée chez elle !), Marion, la journaliste, et bien sûr, Jeannette, la co-équipère, qui, elle va risquer sa vie. Bref, un commissaire Martin, dépassé par les événements, aussi bien dans sa vie que dans son métier.

Roselyne est battue par son mari, un mari bizarre, dont elle ne connaît pas grand-chose. Jeune, belle, elle attend qu'il la frappe une dernière fois, une ultime fois, pour faire enfin le grand saut. Un plan diabolique a germé dans son esprit à Lui (dont on ne saura jamais le prénom, mais est-il un homme après tout ?), dès qu'il se rend compte que sa femme veut mourir de sa main. Alexis Lecaye, qui manie avec brio les ficelles du thriller, nous entraîne dans une sombre enquête de police, menée par Martin et son adjointe Jeannette, à la poursuite d'un tueur maniaque mais diaboliquement intelligent, qui va poser une à une ses pièces comme dans un jeu d'échecs. le récit se partage entre les divers personnages, tous attachants (sauf un, devinez lequel...), et on reste "scotché" jusqu'au dénouement final. de très beaux portraits de femmes, un récit haletant, semé de quelques scènes "torrides". La bonne recette, mais on y croit...

Roselyne est une jeune femme battue par son mari qui va même aller jusqu'à tuer leur enfant. Voyant qu'elle n'attend qu'une chose c'est qu'il la tue, il décide de changer de tactique et élabore un plan en tuant d'autres jeunes femmes ressemblant à la sienne à l'aide d'une arbalète. le commissaire Martin va mener l'enquête sur ces meurtres. C'est une course poursuite haletante.

Mon attention a été captée dès les premières pages par un début que je qualifierais de brutal/ violent. le coupable est identifié dès le début mais mon plaisir n'a pas été gâché. Il y a un bon rythme tout au long du roman