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EAN : 9782070129386
128 pages
Gallimard (09/11/2010)
3.5/5   2 notes
Résumé :
« Au vrai, j’ai dû être oriental dans une vie antérieure.
Quand j’entends de la musique orientale, arabe surtout, mais aussi bien les cloches japonaises, le luth chinois, j’ai l’impression d’être enfin rentré chez moi, d’être à la maison », écrit Yves Leclair. Car cet « Orient intime » est une pérégrination intérieure. Elle obéit au mot de Confucius : « Le plus grand voyageur est celui qui a su faire au moins une fois le tour de lui-même ». C’est dire que les... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
"Au vrai, j'ai dû être oriental dans une vie antérieure. Quand j'entends de la musique orientale, arabe surtout, mais aussi bien les cloches japonaises, le luth chinois, j'ai l'impression d'être enfin rentré chez moi, d'être à la maison" écrit Yves Leclair. Car cet "Orient intime" est une pérégrination intérieure. Elle obéit au mot de Confucius "le plus grand voyageur est celui qui a su faire au moins une fois le tour de lui-même". C'est dire que les voyages d'Yves Leclair sont d'abord des voyages en imaginaire et que son Orient est vaste. Il est une entité globale, un pôle d'attraction, esquissé à travers mille fragments mêlant images concrètes (la medina de Sousse, un jardin, des figues en Tunisie, la beauté des femmes, les parfums des îles ...) et moments suspendus de lecture, d'écriture, de contemplation.


Lien : http://legoutdeslivres.canal..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Y aurait-il des lieux plus intenses ? Où la lumière errante déferait, apaiserait, gommerait, en irradiant les brumes de l'être dans la matière, sa niche vide. Horizons ouverts, soudain, sans frontières entre ici et là-bas, jour clair aux lumières de miel sur le dallage vide du temps qui passe sans bruit vers l'autre rive où quelqu'un, une ombre, fait signe peut-être, ou se détourne. Peut-être Déméter, terre pleine de parfums, réveillée de poussière et de pluie, véhémente, cheveux tressés, nattés, et dont les seins pointent sous le tissu de nuées déchirées, comme on ouvre une porte donnant sur de l'eau bleue et des oranges".

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En besognant le porphyre des versions latines, je découvris dans les recoins de la sentence, dans le temps suspendu de l'ablatif absolu ou sous la syncope de l'iambe, le chemin poudreux, l'amphore d'eau fraîche, l'odeur de pin résineux, l'éclat du myrte vert et la flamme dansante de la lampe à huile d'olive. La langue latine fut ma première échelle du levant, ma muse tiburtine.
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Plus j'avance en âge, plus j'ai l'impression d'agir comme un voleur de moments arrachés à la bourse du temps, un chineur d'instants qui viendrait chaparder dans les comptes d'apothicaire de la mort.
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Au vrai nous ne voyageons vraiment qu'à l'intérieur de nous-même
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