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L'Opéra de sang tome 1 sur 3

Thierry Arson (Traducteur)
EAN : 9782266061292
356 pages
Pocket (12/09/1999)
4.14/5   46 notes
Résumé :
Rachaela Day a été élevée par sa mère dans la haine et la crainte de sa famille, les mystérieux Scarabae. C'est pourquoi, lorsqu'ils essaient, sous une ruse transparente, de l'amener à venir vivre avec eux, elle préfère refuser cette dangereuse invitation et continuer sa vie terne d'aide libraire à Londres.
Mais, bien sûr, une suite de coïncidences inexplicables et suspectes finiront par l'acculer au destin qu'elle cherche à éviter : rejoindre la « Deme... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
«Vingt et un étaient les anciens scarabées qui se faufilaient dans ce dédale à la poursuite de leur ombre. Mais elle était seule, écrasée par l'architecture massive et le décor inhabituel.»

C'est une lecture, que je fais, avec Bernacho, c'est une auteure que je ne connais pas, que je découvre à travers ce roman. de plus, je constate également que c'est une romancière anglaise et elle possède plus que 70 livres à son actif. Je remarque aussi qu'elle se spécialise dans la science-fiction et de la fantaisie.

[Hello, ici Bernacho qui cacarde, c'est moi qui ai proposé cette lecture, et comme je ne sais pas quoi en penser je profite de cette critique pour m'incruster subrepticement entre crochets]



Étrange, Nébuleux, Morbide

Le livre «La danse des ombres» est quand même un bon pavé, il contient 356 pages. C'est édité par Pocket, dans la collection «Terreur». J'affectionne beaucoup la quatrième de couverture, qui ressort bien à cause des couleurs éclatantes et je crois qu'elle représente bien la clé maîtresse des événements.
Dans l'ensemble, l'auteure Tanith Lee, nous offre une histoire divertissante, avec une écriture fluide, avec un bon scénario. Le point fort du livre : c'est qu'elle reste très centrée sur l'ambiance auquel elle reste très fidèle. Le petit bémol : c'est basé surtout sur la routine du personnage, dans son quotidien.

[Alors pour qui voulais lire des auteures femmes j'ai été servi ici. Je trouve que l'écriture est très féminine. Personnage féminin, problématiques et enjeux très féminins. Jusqu'à cette scène qui ressemble point à point à une des trois scène de sexe obligées de tout livre de la collection Harlequin. Mais plouf! heureusement que la scène se termine d'une manière surprenante qui dérange et fait avancer l'histoire à la fois.]



Au cours de ma lecture, je me suis beaucoup amusée à suivre l'héroïne même si le dénouement est très prévisible. Elle fait des rencontres très spéciales, au cours de ses promenades.
Au fur et à mesure qu'on la suit, on ressent vraiment sa détresse, elle s'aperçoit que le piège se referme sur elle et elle est de plus en plus démunie. Elle est vite soumise au cercle vicieux de la famille. On distingue très visiblement l'influence maudite, qui l'ensorcelle.

[Un vieux mythe du fantastique repris d'une manière à la fois moins spectaculaire et plus trouble. L'auteure s'attaque à pas mal de tabous aussi. Ca peut déranger. C'est très trouble dans le fond de l'âme humaine.]



C'est un livre qui se lit bien, sans prise de tête. Je ne peux pas dire si j'ai aimé ou détesté ma lecture. Je ne me suis pas vraiment attachée aux personnages à part au gros matou. C'est un roman qui procure de la détente, sans plus, ni moins.
C'est difficile d'expliquer, je crois qu'il manque quelque chose de spécial, pour être satisfaite de ma lecture. Je trouve l'idée bonne au départ mais on ressent un ennui, qui perdure, au fil de la lecture. C'est comme une impression de déjà-vu et elle termine son roman, sur une fin ardue, qui prédit la suite.

[C'est trouble et tout en ambiance, mais très lent aussi, et ça manque un peu de ressorts. On découvre la vieille malédiction très progressivement et ce n'est pas terminé, il reste deux tomes après.]



Je confirme que ce n'est pas le genre de roman, que je lis avec Bernacho, d'habitude. Je conviens que le mot «Etrange» prend sa place dans le roman ainsi que dans nos échanges. J'aime bien le taquiner :
- «Est-ce que ce soir, on mange du lapin ou de la mouette ?»
- «Est-ce que c'est le gros matou, qui s'occupe toujours d'attraper
la volaille ?»
- «Est-ce qu'il va nous amener une souris, près de notre porte,
à notre réveil ?»

[La mouette m'a un peu dérangé, mais tant qu'ils ne mangent pas d'oie...]



C'est une lecture, très bizarre, en soi, c'est difficile d'en faire un bon résumé. Je crois qu'il faut le lire pour saisir vraiment les couleurs, les sensations et aussi les difficultés du roman. C'est une auteure que je vais continuer de découvrir, je ne resterai pas sur cette impression. Je suis certaine d'y trouver un bon livre, parmi son registre.

Le petit plus : c'est surtout le gros matou, que je n'oublierai pas. Il possède une place toute spéciale, près de ses personnages aux allures bizarres et de zombies.

Pour terminer, le livre n'est pas parfait en soi, mais il reste que c'est un bon moment de lecture. Il me permet aussi d'échanger, avec mon compagnon, sur nos ressentis, qui je crois, on se rejoint. C'est effectivement, très «Étrange» cette lecture, qui porte très bien sa signature.

[Une voix très particulière, cette Tanith Lee.]
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Très étrange, mais d'une lecture agréable et un certain suspense.
Je suis inconditionnel de Tanith Lee, j'ai presque tout lu de ce qu'on trouve en français, et il faut dire que chaque ouvrage se distingue des autres ce n'est pas toujours le même livre comme certains auteurs.
Le sommet de son oeuvre est "Le dit de la terre plate".
Mais beaucoup des autres est d'un niveau élevé.
Habitué au fantastique et à la science fiction je place Tanith Lee parmi les meilleurs.
Son écriture est très féminine mais pas féministe.
Elle a quelques obsessions : le jade, les hommes jeunes ou d'apparence jeune, grands et très beaux, les mères indignes, les femmes seules…

Je viens d'attaquer le volume 2 et c'est aussi prenant que le 1 mais les interrogations s'accumulent : j'espère des réponses dans le volume 3.

Cette saga 'l'opéra de sang" en 3 volumes est classée dans le genre "terreur", c'est inexact, ce n'est jamais terrifiant malgré la facilité avec laquelle les gens sont éliminés…
Il est vrai que c'est inclassable, pour résumer, riche, original, vivant, prenant, avec des personnages attachants qui restent en mémoire et aucune retenue dans la malfaisance de certains personnages.




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Vers mes 18 ans, j'ai traversé une phase de fascination pour la thématique vampirique. J'ai lu un peu tout ce qui me passait à portée de la main, dévalisé les librairies et regardé tous les films, y compris les pires séries B.
Ce livre possède une aura particulière, étrange, dérangeante parfois qui lui fait une place particulière dans ma bibliothèque mentale.
Bien connu des lecteurs boulimiques, il est inconnu du grand public. La faute, sans doute, à la lenteur de ses débuts et à une protagoniste qui semble anémique. Il est donc très facile de décrocher et de rater une histoire sombre, prenante, peuplée de personnages singuliers.
Le roman n'est pas à mettre sous les yeux d'âmes trop sensibles.

Avertissement : c'est le premier tome d'une série de trois livres et l'histoire n'est pas conclue (et ne le sera jamais car Tanith Lee n'est plus de ce monde pour écrire le volet final).
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Un livre magnifique, plein de grandeur et riche en atmosphère. Hélas, c'est le premier tome d'une trilogie que se dégrade très rapidement.
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Il m'a été très dure de lire ce livre. Bien qu'intriguant, il m'a tout simplement déconcerté et dérangé et laissé un énorme malaise.
Je ne re- tenterais pas des oeuvres de cette auteure.
Lien : http://les-chroniques-de-won..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
À présent, elle devait se remémorer le chemin qu'empruntaient Carlo et Cheta. Il lui fallait retrouver le village dans l'obscurité. Elle s'éloignait dans la lande, et d'un monticule d'ombre surgit quelque chose qui lui bloquait le passage. Le dernier d'entre eux, le chat.
Rachaela ralentit son pas mais ne s'arrêta pas. Le chat la regardait. Son poil soyeux luisait à peine, ses oreilles n'étaient pas couchées. La reconnaissait-il ou allait-il l'agresser maintenant qu'elle s'était elle-même proscrite ? Était-il une sorte de sentinelle surnaturelle des Scarabae ?
Elle s'approcha de lui et tendit la main. Le chat la senti, et elle caressa sa tête de fauve.
- Tu es un monstre magnifique, dit-elle. Me laisserais-tu passer ?
Le chat s'écarta d'elle et s'en fut vers la pierre dressée, tel un fantôme charbonneux dans la nuit. Elle l'entendit qui griffait le sol, à quelque dix mètres de distance. Il ne s'intéressait plus à elle.
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Etre ainsi épiée ne lui plaisait guère, mais elle décida que la situation n'avait rien d'étonnant ici.
Le plan de la Demeure lui échappait. C'était un kaléidoscope mouvant d'ombres et de verres teintés. En fait les pièces étaient bien plus sombres le jour que la nuit.
Chaque pendule qu'elle voyait ou entendait indiquait une heure différente. Chaque miroir était peint. Dans un couloir elle trouva une grande glace en cours d'occultation. La scène représentait avec un savoir-faire un rien compassé un paysage de bosquets et de fontaines, avec en fond des collines et des prés. Proprement rangé à côté du miroir se trouvait le matériel de l'artiste : une boîte de couleurs, une palette, des pinceaux et une petite bouteille d'essence de térébenthine, des chiffons.
Partout elle avait vu des tableaux, mais sans les étudier. Elle avait remarqué le sujet de l'un d'entre eux : une tête de bouc qui semblait jaillir du tablier ceignant le ventre d'une femme.
Ainsi donc ici rien n'était certain, ni le jour, ni l'heure, ni même les reflets de soi.
C 'était vraiment une maison de fous.
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Le plan de la Demeure lui échappait. C'était un kaléidoscope mouvant d'ombres et de verres teintés. En fait les pièces étaient bien plus sombres le jour que la nuit.
Chaque pendule qu'elle voyait ou entendait indiquait une heure différente. Chaque miroir était peint. Dans un couloir elle trouva une grande glace en cours d'occultation. La scène représentait avec un savoir-faire un rien compassé un paysage de bosquets et de fontaines, avec en fond des collines et des prés. Proprement rangé à côté du miroir se trouvait le matériel de l'artiste : une boîte de couleurs, une palette, des pinceaux et une petite bouteille d'essence de térébenthine, des chiffons.
Partout elle avait vu des tableaux, mais sans les étudier. Elle avait remarqué le sujet de l'un d'entre eux : une tête de bouc qui semblait jaillir du tablier ceignant le ventre d'une femme.
Ainsi donc ici rien n'était certain, ni le jour, ni l'heure, ni même les reflets de soi.
C 'était vraiment une maison de fous
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Un homme sortait des ténèbres, et il portait avec lui ses propres ténèbres.
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