Passée presque tout entière à l'ombre des cloîtres et des églises de Séville, et tout entière employée à peindre, la vie de Murillo n'offre point de particularités romanesques. Elle fut simple et grave comme son caractère, aimable et candide comme son talent.
L'Art chrétien, l'Art catholique et dévot, a peut-être trouvé en Murillo son expression la plus pénétrante et la plus sincère, en même temps que le mieux en harmonie avec ces goûts, ces appétits de mysticité maladive qui se sont emparés du catholicisme moderne.