J'ai encore menti !

Je me suis encore une fois régalée en lisant le nouveau roman de Gilles Legardinier. J'ai encore menti ! est dans la lignée de Demain j'arrête ! L'histoire de Laura qui perd la mémoire après être tombée d'un poney est un vrai délice. le lecteur suit sa découverte du monde et ses réflexions sur ce qui l'entoure tantôt avec humour, tendresse, déception et colère. Certains passages sont réellement drôles : le réveil à l'hôpital, la boule de bowling jetée au plafond, les visites à la voyante et les joutes verbales avec son amie Lucie; et d'autres sont plus émouvants : les retrouvailles avec son père, la vérité sur sa mère… Les personnages sont attachants et leur petit grain de folie est assez jouissif.

Gilles Legardinier nous amène à réfléchir sur le sens de la vie, le comportement de l'être humain et la société sans nous faire de grandes leçons de morale. Avec l'humour, il parvient à faire passer différents messages sur la fatalité, le partage, l'amitié, l'amour, les échecs et la famille.

L'écriture rythmée, fluide et drôle est toujours aussi appréciée. Je ne m'en lasse pas. C'est une lecture qui reste amusante tout en étant intelligente sur les sujets traités.

A lire pour passer un très bon moment !
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Je découvre la plume de Gilles Legardinier et je suis conquise. Un roman écrit avec beaucoup d'amour , de douceur et d'humour. Un vrai petit bijou.

Qui n'a pas rêvé de réinitialiser son cerveau, de porter sur la vie un regard pur dénué de tous filtres liés à l'éducation, la bienséance ou les convenances ? Voilà ce que nous propose de vivre Gilles Legardinier, passeur d'émotions, au travers de son nouveau roman. J'ai souri, beaucoup ri, j'ai été émue, cela m'a fait réfléchir et j'ai comme à chaque fois été très touchée par le dernier chapitre dans lequel ce n'est pas l'écrivain qui parle, mais l'Homme. Merci pour cet excellent moment de lecture que je recommande à tous, et vivement le prochain !

Avec Legardinier , on n'est jamais déçu à condition d'adhérer à son humour particulier ; " j'ai encore menti " n'est pas le livre que j'ai préféré ; j'ai moins aimé que " complètement cramé " ou bien " ça peut pas rater " mais c'est quand même un bon moment de lecture si on fait abstraction de certains longueurs .
Laura est encore célibataire et pas très heureuse , doutant de tout . Un jour , son amie lui demande d'accompagner des enfants à une ballade en poney et c'est l'accident . Elle tombe et se retrouve à l'hôpital . Après plusieurs jours dans le coma , elle se réveille mais sa mémoire a été effacée , elle doit donc réapprendre tous les gestes quotidiens mais surtout redécouvrir l'utilisation des objets .C'est le retour dans la vie d'un enfant qui vient de naitre mais c'est aussi l'occasion de voir la vie d'un autre oeil .

C'est celui qui m'a le moins passionné. je les ai tous lu mais là impossible d'accrocher réellement. mais je mets un grand bémol à mon jugement car je n'accroche sur rien depuis plusieurs semaines.
Une jeune femme perd la mémoire suite à une chute à cheval. elle doit quasiment tout réapprendre: le vocabulaire, les expressions et les jeux de mots qui mettent des petites pointes d'humour tout au long de l'histoire. Elle doit réapprendre aussi à déchiffrer la méchanceté et les mensonges de certains. Et aussi découvrir l'amour. Ah l'amour. Que de livres qui parlent de cette quête.

Comme chaque année, je ne peux pas attendre, je dois acheter le dernier LEGARDINIER le jour de sa sortie et le lire le plus tôt possible. Normal, je suis une globicheuse ! (les lectrices de Gilles comprendront).
J'aime ce rendez vous, lui aussi je pense.
Comment dire, je n'ai plus ces éclats de rire intempestifs et ces larmes incontrôlables du début, je m'interroge, est ce que je n'aime plus Gilles ??? Et bien si mais je pense que c'est parce que je m'habitue à son écriture. le rythme de ce roman est plus lent que les premiers, au cours de ma lecture, j'étais presque déçue. Et puis vient la fin, et comme d'hab, il nous cloue sur place. Alors que les ficelles étaient parfois un peu grosses dans le cours de l'histoire, les derniers chapitres sont plus en finesse que dans les précédents, et je suis scotchée, je suis encore dans l'histoire et je m'interroge sur ma propre vie, n'est ce pas le rôle de la littérature ?
Un petit reproche stylistique, Gilles répète un peu trop à mon goût "j'aime l'idée", assez pour je m'en aperçoive. Mais j'aime l'idée qu'il aime l'idée...
Et puis son dernier chapitre dialogue avec le lecteur est toujours aussi touchant.
Quelle que soit l'heure ...

Ouf je suis enfin arrivée au bout de cette histoire.
Combien c'était long et fastidieux à lire.
Gilles Legardinier avait fait beaucoup mieux.
Même si l'idée semblait amusante, l'auteur se perd comme dans un labyrinthe, puis essaie de créer un effet de narration qui tombe à plat. Des chapitres entiers sont inutiles.
Les 50 dernières pages je les ai lues en diagonale.
Aucun plaisir de lecture à ce récit.

Chez Legardinier, il y a toujours un point de vue décalé sur les choses avec, la plupart du temps, une dose d'humour.
Imaginez que vous subissez un choc violent à la tête : chute dans les escaliers, erreur de carre sur une paire de skis, mauvaise manipulation d'un deux roues, oubli que vous venez de faire vidanger la piscine, écoute d'une nouvelle chanson de Céline Dion…
Ou, plus simplement, que vous êtes pour la première fois sur le dos d'un poney et que les branches basses en deviennent donc encore plus basses.
C'est ce qui arrive à Laura.
Laura bosse dans une structure municipale chargée de venir en aide aux nécessiteux qui en font la demande. Bref, Laura est assistante sociale. C'est une trentenaire comme on en rencontre dans les magazines féminins. Une poignée de copines dont sa meilleure amie, Lucie. Des collègues de boulot comme chacun en possède dans sa propre vie, allant des plus schtarbés aux plus mignons, des serviables pour un oui ou un non aux vicieux n'attendant que l'occasion se présente pour fomenter un mauvais coup. Laura court après l'homme de sa vie. Elle ne possède pas d'animal domestique mais va croiser la vie d'un petit chaton (chose récurrence chez Legardinier).
Seulement voilà : Laura rencontre ce poney et cette branche basse. Ni une ni deux, direction le service des urgences. Elle émerge assez vite d'un coma en ne se souvenant de rien. Sa mémoire sémantique est même touchée.
C'est donc une Laura à l'âge mental d'une fillette de six ans qui va réapprendre la vie dans un monde qui n'a absolument rien à voir avec celui des contes de fées ou même celui, plus poétique, d'Alice.
Au passage, Legardinier en profite pour nous permettre d'observer notre médiocre quotidien avec une paire d'yeux tout neufs. C'est jubilatoire. Les masques tombent et les questions déroutantes trouvent mal des réponses adaptées. Laura va de découvertes en déconvenues (les ananas qui chantent n'existent pas !). Ainsi le chapitre 43 est une perle à afficher un peu partout : sa meilleure amie lui révèle que le Père Noël n'existe pas en quelque sorte.
Florilège d'aphorismes dont le roman regorge :
Le silence est préférable aux bruits inutiles.
Le mieux est peut-être l'ennemi du bien mais le pire est aussi l'ennemi du mal.
L'amour est un drôle de machin qui n'est visible qu'aux yeux de ceux qui en bénéficient.

C'est une excellente lecture. Elle est captivante, addictive et un peu loufoque. En peu de temps, je me suis laissée absorber par ses pages. J'ai adoré retrouver la plume de Gilles Legardinier. Ce que je préfère dans ses écrits, c'est sa clairvoyance et sa connaissance de l'esprit humain. Il n'a pas perdu la main même si l'intrigue m'a rappelé son livre Ça peut pas rater.
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Beaucoup de fraîcheur et de spontanéité, comme l'est Laura, l'héroïne de ce roman, amnésique et qui "renaît" au stade de l'enfance dans un corps d'adulte.

Un roman sur la recherche de soi à travers ce que les codes sociaux imposent : le soi par rapport au travail, aux amitiés, à la famille, aux amours.

Laura se pose beaucoup de questions sur le monde dans lequel elle débarque enfant. Sans avoir le temps nécessaire, elle doit apprendre en accéléré les usages, les responsabilités, les codes... Et elle se sent en décalage.

Ses interrogations pourrait alourdir le roman, rendre la lecture indigeste et pourtant. Avec humour, avec émotion et parfois avec désarroi, ces questions paraissant anodines nous invitent à nous interroger. Je me suis beaucoup retrouvée dans Laura, dans ce décalage aux autres (je me dis même parfois que je ne suis pas adaptée pour cette époque 😅)

Jusqu'ici tous les romans de Gilles Legardinier m'ont plu, m'ont fait rire, parfois émue jusqu'aux larmes et surtout ils m'ont fait réfléchir.