Jean-Louis Lejonc/5
2 notes
Résumé :
Le soir de ses quatre-vingt-dix ans, Alexandre Menier est retrouvé mort à l’EHPAD « Le Monastère ».
Sa fille, Catherine-Marie, épouse d’un ministre en vue, ne croit pas à une mort naturelle : malgré son âge, son père avait une santé de fer. Mais qui aurait bien pu assassiner le vieillard ? Son médecin, l’étrange docteur Pavić Nebojša ? la troublante infirmière Imaculada, dont la rumeur prétend qu’elle se rend nuitamment chez ses patients ? Côme, directe... >Voir plus
Sa fille, Catherine-Marie, épouse d’un ministre en vue, ne croit pas à une mort naturelle : malgré son âge, son père avait une santé de fer. Mais qui aurait bien pu assassiner le vieillard ? Son médecin, l’étrange docteur Pavić Nebojša ? la troublante infirmière Imaculada, dont la rumeur prétend qu’elle se rend nuitamment chez ses patients ? Côme, directe... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2)
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Dans ce polar, le cynisme est le maître mot. On y découvre chaque protagoniste, les ramifications avec les lieux et les différents intervenants à chaque chapitre. Cet EPHAD, le Monastère, abrite des personnages quelque peu loufoques voire complètement décalés pour certains aux vues de leur fonction. Une façon de dérouler une enquête plutôt inattendue et très drôle. Beaucoup de références à Alfred Jarry interviennent tout au long du roman qui aurait pu être dans le style de Jarry…
La promesse est alléchante : un meurtre, une maison de retraite, des personnages atypiques.
Je m'attendais à un peu plus de situations cocasses, un peu plus de rires. J'ai trouvé certains chapitres inintéressants voir inutiles.
La lecture est agréable, sans plus.....un peu déçu !
Je m'attendais à un peu plus de situations cocasses, un peu plus de rires. J'ai trouvé certains chapitres inintéressants voir inutiles.
La lecture est agréable, sans plus.....un peu déçu !
Citations et extraits (3)
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Savez-vous ce que disait Alfred Jarry à propos des personnes âgées? “Les vieillards, il faudrait les tuer jeunes.” Une citation chère à Marcel Michard, l’ancien garagiste féru de littérature.
- Vous êtes pour l’euthanasie?
- Je plaisantais. L’euthanasie ne deviendra légale, voire obligatoire, que le jour où la société ne pourra plus financer la dépendance. Ou on la réservera aux pauvres.
- Vous êtes un cynique.
- Vous êtes pour l’euthanasie?
- Je plaisantais. L’euthanasie ne deviendra légale, voire obligatoire, que le jour où la société ne pourra plus financer la dépendance. Ou on la réservera aux pauvres.
- Vous êtes un cynique.
Il relut le courrier du magistrat. Il apprécie les mots désuets. Il considère “courriel” particulièrement savoureux, comme tous ces néologismes censés pallier la domination lexicale anglophone mais qui tombent dans l’oubli à peine créés. Une progeria sémantique.
Une affaire prétendument délicate? Le commissaire téléphona à l’institut médico-légal- l’IML. Pas d’imèle pour l’IML. Le légiste était déjà à l’ouvrage. Il fallait faire vite, l’affaire était délicate précisait-on encore.
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