Ce qui est intéressant dans ce livre est son côté exhaustif sur toutes les pollutions du numérique.
Bien documenté, il couvre aussi bien les problématiques d'extraction des minéraux nécessaires à la fabrication des smartphones dans les mines de rdc que les problèmes cognitifs générés chez les jeunes enfants par l'exposition trop forte et trop précoce aux écrans.
Il est du coup assez crédible sur les pistes de modifications comportementales concrètes sur ces sujets, étayées par l'expérience de l'autrice avec son ONG "Digital for the planet" .
L'ouverture finale sur la technologie au service de l'écologie est en revanche moins convaincante. Plus courte et moins étayée, elle m'apparaît comme incantatoire et peu opérante.
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En tant que mère, la question de la place du numérique dans la vie de min enfant s’est rapidement imposée : est-ce vraiment dangereux d’exposer mon bébé aux écrans ? Quelle est la probabilité que les séquelles soient graves ? [...] Alors j’ai lu des dizaines d’ouvrages, de rapports [...], rencontré des chercheurs, psychiatres et procédé à des interviews avec nombre d’entre eux. Tout cela dans le but de me construire un avis le jus objectif possible.
Porter un regard objectif et sans affect sur l’écologie peut s’avérer difficile : il n’est jamais aisé de faire la critique d’une chose ou de quelqu’un qu’on aime.
Inès Leonarduzzi : "Le numérique est une industrie des plus polluantes"