Rantanplan, tome 2 : Le Parrain

Voici, Rantanplan, tel un don Vito Corleone canin recherché avec une promesse de forte récompense à la clé.

Cette première de couverture en dit long et est tout à fait adaptée à ce grand classique de la bd. Il s'agit d'une histoire d'un seul tenant, peut-être un peu longue au démarrage. Il faudra donc composer avec une introduction à rallonge avant de rentrer dans le vif du sujet. Et quel sujet !

Contrairement à ce qu'annonce le titre, il n'y aura ici que quelques clins d'oeil au roman et au film éponyme. Ces références sont habiles et bien pensées, laissant la place à la découverte d'un album inspiré qui réserve de belles surprises au lecteur ! Entre Rantanplan qui dévore les billets de banque, vit une grande aventure, deux frangins bien décidés à réunir un rançon et Pavlov mandaté pour retrouver Rantanplan, le programme est particulièrement dense. L'humour est bien présent, bien que de nos jours, les esprits chagrins pourraient intenter un faux procès au motif de la grossophobie.

Les dessins nous immergent immédiatement dans le Far-West de Morris, tout proposant quelque chose de différent de la série Lucky Luke.

En somme voici un très bon album !

Autant j'apprécie Lucky Luke, autant je n'ai jamais vraiment accroché avec Rantanplan. Il faut dire aussi que j'ai du mal avec les animaux et les personnages idiots qui font toutes l'histoire sans jamais faire "exprès". Bref, Rantanplan n'a pas grand chose à la base pour me plaire.

Cela dit, j'ai trouvé l'histoire de "Le parrain" plutôt divertissante et amusante : ce n'est clairement pas une histoire qui va me marquer mais elle se lit rapidement et nous permet de passer un bon moment.
Par contre, je trouve qu'elle part assez dans tous les sens : on passe d'une rencontre à une autre, sans jamais s'attarder ce qui m'a donné l'impression de sauter sans cesse du coq à l'âne et de rester dans une certaine superficialité. J'aurais aimé que l'auteur et le dessinateur prennent davantage de temps pour nous expliquer ce qu'il se passe réellement.

Encore une fois, je n'ai pas spécialement accroché avec les dessins que je trouve trop pointus et détaillés. Je préfère quand ils sont plus ronds et doux.

L'histoire de Rantanplan, le célèbre chien gangster...