AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782754827621
72 pages
Éditions Futuropolis (11/09/2019)
2.53/5   16 notes
Résumé :
Au XXIᵉ siècle enfin, à Corpus Christi, Texas, a lieu l'avant-première du film de Lucy Bernheim, The Son of Man. Le rôle du Christ y est joué par Henry Nalpas. Scandale. Une douzaine de membres du Ku Klux Klan font irruption dans la salle pour interdire la projection. À leur tête Thomas Crowley, l'ancien professeur de Lucy... L'histoire de Lucie, Thomas et Henri est celle d'une passion amoureuse dont le Suaire dit «de Turin» est à la fois l'enjeu et l'emblème.... >Voir plus
Que lire après Le Suaire : Corpus Christi, 2019Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Ce tome est le troisième d'une trilogie : le Suaire, tome 1 : Lirey, 1357 paru en 2018, le Suaire - Turin, 1898 (2018), celui-ci paru en paru en 2019. Les 3 tomes ont été coécrits par Gérard Mordillat et Jérôme Prieur, dessinés et encrés avec nuances de gris par Éric Liberge. Ce tome peut être lu sans avoir lu les deux premiers, mais ce serait dommage de s'en priver, et cela risque de rendre quelques pages inintelligibles.

En 2019, à Lirey en Champagne, Lucy Bernheim, cinéaste américaine, se tient devant la chapelle collégiale, et elle la photographie. Elle est interpellée par le père de Brok avec qui elle a rendez-vous. Il tient dans la main la clé qui permet d'ouvrir la chapelle, et il l'invite à le suivre pour une visite. Lucy Bernheim observe la fresque mur, lit les panneaux d'informations sur le Saint Suaire, sur Geoffroy de Charny (1300-1356). Elle explique au père de Brok son projet de film. Il lui propose de continuer la conversation au presbytère. Une fois au chaud, le père de Brok explique la raison pour laquelle le suaire ne peut pas être celui de Jésus, ni celui de quelqu'un d'autre. Il lui fait la démonstration de la fabrication de traces similaires sur un linge. Lucy Bernheim s'étonne auprès de lui que tant de gens croient encore au fait que ce suaire puisse être authentique. le père de Brok évoque la position équivoque de l'Église, les laïcs qui se sont acharnés à montrer que le linge était le suaire de Jésus, la preuve par la datation la carbone 14 qui a conduit à remettre en cause la science plutôt que d'accepter les résultats. Il interroge Lucy sur ce qui la motive à faire un film : elle veut ainsi combattre l'intégrisme catholique lié à l'extrême droite qui font de l'image du suaire un usage politique aux États-Unis.

Une fois la conversation terminée, Lucy Bernheim va marcher dans la campagne. Chemin faisant, elle observe les champs de neige, les ânes, un corbeau un chien. Elle aperçoit au loin un bosquet d'arbres par lequel elle se sent attirée. Elle quitte le chemin pour s'y rendre. Elle aperçoit une soeur en habit qui lui tient un panier sans rien dire et qui la prend par la main pour qu'elle l'accompagne. Elles marchent jusqu'à un endroit où se trouvent des planches sur des tréteaux. le corps d'un homme trop long est allongé nu dessus. Elles déplient le drap que porte la soeur pour l'en recouvrir. La soeur commence à appliquer des onguents sur le drap pour marquer le relief du corps. Puis elle se tourne vers Lucy et lui fait un signe d'au revoir. Lucy Bernheim a des visions d'un homme crucifié sur une croix avec une couronne d'épine, d'une femme allongée sur son lit, de Lucie une bonne soeur, d'Henri évêque de Troyes en 1357, de Lucia Pastore d'Urbino et de son père le Baron, d'Enrico Spitiero, et d'autres personnes encore. Quelques jours plus tard, elle se trouve à Turin pour voir le suaire. Elle fait le point avec un des techniciens de son équipe de tournage. Elle se souvient de la première fois où elle a vu le suaire à Turin avec Thomas Crowley, son professeur de théologie à Berkeley. Elle évoque son retour proche aux États-Unis et le fait qu'elle va aller voir une pièce de théâtre sur Jésus à Broadway.

En entamant ce troisième tome, le lecteur sait qu'il s'agit du dernier et qu'il vient conclure la trilogie. Il ne sait pas trop à quoi s'attendre, entre une évocation de Suaire de Turin tel qu'il est aujourd'hui considéré, l'histoire d'une nouvelle femme dont la vie y est liée (comme celle de Lucie et de Lucia précédemment) et une mise en scène de la foi catholique et de quelques croyants. Il constate très rapidement que les coscénaristes ont bien conçu leur récit en 3 chapitres : évocation de Lucie et de Lucia, évocation d'Henri et d'Enrico, reprise du motif de la vision de la soeur Lucie déjà utilisé dans le tome 2, et prise position claire sur la nature frauduleuse du suaire, fabriqué en 1357, sciemment utilisé comme relique créée ex nihilo. de ce point de vue, il s'agit d'une bande dessinée à charge qui établit le suaire comme une imposture. Les auteurs avaient déjà présenté une possibilité de fabrication du suaire dans le tome 1. Ils avaient ensuite évoqué des raisons techniques impliquant qu'il ne pouvait s'agir des marques laissées par un corps humain sur un drap. Ils exposent d'autres éléments dans ce troisième tome : un exemple de procédé de fabrication de telles marques (une démonstration effectuée par le professeur Henri Broch), les résultats de la datation au carbone 14 établissant que le drap a été tissé au quatorzième siècle. le père de Brok énonce que la science ne peut rien faire quand l'esprit humain a décidé de croire, les preuves tangibles n'ayant aucun effet.

Dès le premier tome, le lecteur connaît donc l'opinion des auteurs et sait qu'ils vont développer leur histoire sur la base de ce point de vue. Comme dans les 2 tomes précédents, ils commencent par exposer des connaissances relatives à l'histoire du Suaire de Turin. Mais très vite, le récit prend une autre tournure, la même que celle des 2 tomes précédents. Lucy Bernheim se retrouve aux prises avec la croyance religieuse, avec la foi qui nourrit le fanatisme d'un individu. Cette orientation du récit peut décontenancer si le lecteur est resté sur les documentaires de Mordillat et Prieur. En plus, les auteurs n'y vont pas avec le dos de la cuillère en ce qui concerne le mysticisme : visions pour Lucia Bernheim (de Lucie, mais aussi de la crucifixion décrite en prologue du premier tome), sous-entendu de réincarnation ou au minimum de destins liés, de cycles (Lucie/Lucia/Lucy tourmentée et opposée à Henri/Enrico/Henry), symbolisme de la croix, des anges, des démons, du brame du cerf… le récit prend même un tournant grand guignol avec une crucifixion au temps présent, et un fanatisme de foule. le propos donne l'impression d'être amoindri par le recours à ces éléments exagérés, comme si les auteurs ne pouvaient pas parler du Suaire, de la Foi, de la religion sans la transformer en des rituels déments, ce qui viennent s'ajouter à la forgerie de la relique.

Comme dans les 2 tomes précédents, Éric Liberge impressionne par la qualité de ses planches et de sa narration graphique. À nouveau les auteurs ont choisi de faire la part belle aux pages sans texte : elles sont au nombre de 25 sur un total de 68. Il n'est pas facile de raconter une histoire sans mot : de raconter quelque chose de substantiel, et d'être certain de la bonne compréhension du lecteur. Dans ce tome, cela commence avec la promenade de Lucy Bernheim dans la campagne pendant 6 pages muettes, suivies par 2 compositions complexes muettes en pages 14 & 15. En page 8, le lecteur regarde pour partie le paysage par les yeux de Lucy Bernheim, et pour l'autre partie la voit avancer avec son bâton de marche. L'artiste oeuvre dans un registre réaliste et descriptif, permettant d'observer les animaux et l'environnement enneigé. Il éprouve la sensation de se promener aux côtés de la jeune femme et ressent le calme des lieux. le dessinateur dose avec subtilité les blancs sur la page (espace vierge) de telle sorte à ce que la transition vers un état de conscience différent s'opère sans heurt. La rencontre entre Lucy et Lucie apparaît comme un fait normal, ce n'est que l'écho avec une scène semblable dans le tome 2 entre Lucie et Lucia qui révèle la nature onirique du moment. Les pages 14 & 15 s'avèrent plus complexes et plus ambitieuses. Dans la première, Liberge doit réussir à faire prendre conscience au lecteur du poids psychologique qu'exerce la religion sur l'esprit de Lucy, et dans la seconde évoquer cette impression de cycle se répétant de Lucie à Lucia à Lucy. le résultat est clair, lisible et compréhensible, malgré la liberté d'interprétation générée par l'absence de mot. Il réitère cette sensation de remémoration en page 21, où le lecteur retrouve l'image du cerf en train de bramer. Il n'y a que le dessin en pleine page (p. 26) dont l'interprétation n'est pas si évidente.

Du début jusqu'à la fin, Éric Liberge est entièrement au service du récit dans tout ce qu'il a de plus exigeant. Il a donné vie à des personnages inoubliables et distincts. le lecteur peut voir aussi bien les ressemblances que les différences entre Lucie, Lucia et Lucy et elles ne se limitent pas à leur tenue vestimentaire. Il a adopté une direction d'acteurs naturaliste, ce qui colle parfaitement à l'esprit de réalisme du récit. Il sait installer des décors cohérents et conformes à la réalité, pour des endroits aussi différents que la campagne autour de Lirey, l'architecture de la cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Turin, l'aménagement de la chapelle de Guarini, le quartier de Broadway à New York, l'urbanisme de la ville de Corpus Christi au Texas (300.000 à 400.000 habitants), différents lieux associés aux Évangiles pour le baiser aux lépreux, Les marchands du Temple, l'oliveraie de Gethsémani où des gardes du Sanhédrin font irruption. Il donne une force de conviction peu commune aux reconstitutions de ces scènes des Évangiles. Il réussit à trouver les bons cadrages, le bon séquençage pour rendre compte de la folie qui anime la foule dans la dernière séquence hallucinée.

Le lecteur se laisse donc transporter par la force de conviction de la narration visuelle, par sa précision et sa capacité à faire coexister le littéral très précis et la vision du ressenti de certains personnages. Ce n'est pas une mince affaire car le récit est teinté par le ressenti de Lucy Bernheim tout du long, et par les assauts du fanatisme masqué ou à découvert, jusqu'à une projection agrandie du linceul dans le ciel au cours d'un rassemblement à Corpus Christi, et même l'apparition du Christ dans le ciel. le lecteur doit accepter que pour Gérard Mordillat et Jérôme Prieur parler de la Foi et du fanatisme, c'est sortir du rationalisme et qu'il faut donc employer un mode narratif adapté, passer au ressenti, à la métaphore, avoir recours à des comportements irrationnels. Sous réserve d'accepter ce mode narratif, le récit fait sens : une femme se confrontant à un traumatisme, devant exorciser ses croyances, et donc remettre en cause celles des autres. Les images deviennent alors la concrétisation de cette violence conflictuelle psychique. La page de fin devient une invitation à célébrer autre chose que la mort du Christ, ou l'utilisation d'un subterfuge (une fausse relique) pour préférer un autre usage à ce linge.

Ce troisième tome vient conclure cette trilogie surprenante, à bien des égards. Il ne s'agit pas d'une bande dessinée servant de support à un exposé historique ou technique sur le Suaire de Turin. Il s'agit bel et bien d'un récit, d'un roman se déroulant sur 3 époques (1357, 1898, 2019), suivant à chaque fois une femme différente, mais liées toutes les 3 par l'oppression du fanatisme religieux, d'une foi patriarcale s'imposant à elle. Éric Liberge est épatant de bout en bout, illustrant ce roman ambitieux de manière réaliste et précise, tout en réussissant à faire coexister des moments de visions, de mysticisme, sans les rendre naïfs ou crétins. le lecteur peut se projeter à chaque époque, dans chaque lieu, et côtoyer des individus plausibles. Il apparaît très rapidement que les auteurs ont construit leur récit dans les moindres détails, que ce soient les images récurrentes comme celle de la Passion, ou des correspondances comme les ânes dans un pré en page 8, annonçant l'étrange monologue d'Henry en page 19. Au final, le ressenti du lecteur sur cette oeuvre est partagé. Il a découvert un récit atypique, très personnel, particulièrement bien exécuté, mettant en scène des thématiques complexes comme la Foi, ses excès, la prédominance des croyances sur les faits scientifiquement prouvés, les contraintes implicites qu'exerce un système dominant sur tout ou partie de la population. Afin de pouvoir l'apprécier à sa juste valeur, il faut avoir conscience que les auteurs ne font aucun compromis avec une religion qui cautionne le mensonge des fausses reliques pour assurer en partie la foi de croyants.
Commenter  J’apprécie          90
Magnifique triptyque. Les trois auteurs nous proposent une saine réflexion sur le fanatisme religieux, la manipulation des foules par la peur et la religiosité dans des périodes de troubles et d'inquiétudes. C'est au milieu du XIV° siècle que débute cette histoire. En pleine crise mystique et de doutes liées aux épidémies de peste, l'économie des reliques bat son plein et un prieur d'une abbaye à l'idée de créer une relique avec la prétendue image du Christ qui serait le tissu ayant enveloppé le corps crucifié de Jésus : le Saint Suaire. A la fin du XIX° siècle à Turin, là où le Suaire est arrivé, le régime monarchique vacille sous la pression des révoltes populaires, la montée des revendications de démocratie, la religion demeure le pivot de la société s'appuyant sur des dogmes et des croyances dont la vénération du Saint Suaire est mis en cause par la science, les connaissances archéologiques et la lecture comparée et critique des évangiles. Enfin, au XXI° siècle, une réalisatrice tente de combattre par l'art et l'image la montée du puritanisme et du fanatisme religieux aux Etats-unis en mettant en image le texte d'Antonin Artaud "la vie de l'homme", positionnant Jésus comme simplement un Juif de Palestine se révoltant contre le pouvoir romain et surtout des élites juives.
Ce triple album est également une belle réflexion sur le rôle de l'image, sur les relations hommes-femmes au travers des siècles. C'est également en filigrane le rappel que l'antisémitisme a été de tout temps le recours pour la religion catholique de canaliser les peurs et les doutes.
Le dessin d'Eric Liberge est grandiose qui s'appuie sur un scénario magistralement écrit. L'idée astucieuse d'ajouter comme une relation au-delà du temps entre les personnages de Lucie, Lucia et Lucy permet aux auteurs d'apporter rétroactivement des éclairages sur la psychologie des personnes et parfois tenter une réflexion universelle les idées, les réflexions de l'homme au cours des siècles sa place dans le monde, la recherche d'une vérité au travers des religions, des croyances, de la science.
Un cycle de trois albums qui ouvre une multitude de piste de réflexion arrivant fort à propos dans notre début de XXI° siècle en proie aux doutes, aux interrogations sur notre avenir et au recours aux croyances religieuses ou autres développant le fanatisme et l'intolérance.
Commenter  J’apprécie          10
3ieme tome, qui s'effondre totalement dans un délire mystico-cinémato-théatralico-scientifico-caricaturo-kukluxklano-philosophique, à la sauce Mad-Max, qui fatigue le lecteur dès la première page. Dans cet album il n'y a rien pour rattraper le désastre... Personnages inconsistants, dessin laborieux, intrigue piteuse, scénario poussif... Tout ça pour ça !
Les 2 auteurs n'en semblent pas à leur premier coup d'essai dans leur volonté de s'en prendre au catholicisme, pourquoi pas après tout, mais ils le font, avec des démonstrations foireuses, malhonnêtes et approximatives.
Une réponse à été apportée en 101 points sur leurs livres précédents, intéressante et pour le coup intelligemment argumentée : https://www.academia.edu/34824657/Corpus_Christi_Arte_Jésus_contre_Jésus_Droit_de_réponse_en_101_points_Osmondes_Paris_2000_120-144_p._repaginé_2018_
Commenter  J’apprécie          10
Après avoir apprécié les précédents tomes même si l'intrigue parfois excessive m'avait fait un peu sursauter, ici rien ne va : confus, parano, mysticisme, personnages incohérents... Je n'ai pas accroché du tout. Seul le graphisme magnifié par le noir et blanc le sauve du désastre total.
Commenter  J’apprécie          30
La Passion

Le Suaire, planche du tome 3 © Futoropolis / Liberge / Mordillat / Prieur [Résumé] Corpus Christi, 2019 conclue un récit éminemment symbolique et solidement documenté où Gerard Mordillat et Jerome Prieur s'appuient sur le Suaire pour décortiquer les liens complexes et tortueux reliant l'homme, la foi et le pouvoir. le récit est plus tortueux que celui des deux précédents opus, comme si sa dimension symbolique avait estompé le récit proprement dit, au risque d'y perdre plus d'un lecteur…

Si le fanatisme est au coeur de ce troisième opus, l'album met surtout en lumière les dangers que peuvent faire peser sur les croyants les mensonges que l'Eglise a forgé et alimenté au fil des siècles pour asseoir son pouvoir. Eric Liberge fait une nouvelle fois montre de son saisissant talent en nous offrant des planches de toute beauté qui font la part belle aux ombres et à la lumière et qui sont indéniablement la grande force de la série…

Avec ce troisième tome aux accents apocalyptiques, les auteurs concluent un diptyque envoûtant et dérangeant qui nous rappelle combien les religions, sensées élever l'homme, peuvent le rabaisser et l'avilir… Que de crimes encore seront commis au nom de Dieu…
Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..
Commenter  J’apprécie          20


critiques presse (2)
BDGest
20 septembre 2019
Obscur tant dans sa forme que sur le fond, cet ultime opus du Suaire pèche par la confusion des ambitions... Que ses scénaristes soient pardonnés et qu’ils rendent grâce à Éric Liberge de les avoir sauvés.
Lire la critique sur le site : BDGest
BDZoom
16 septembre 2019
Éric Liberge, dessinateur atypique dès ses débuts en 1999 avec l’étonnant « Monsieur Mardi-Gras Descendres », assure avec intelligence ce pont entre le cinéma et la BD, du Moyen âge à notre époque en passant par le XIX° siècle avec une virtuosité remarquable.
Lire la critique sur le site : BDZoom
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Ce sont surtout des laïcs - scientifiques, chirurgiens, physiciens - qui se sont acharnés à démontrer que ce linge était le suaire du Jésus. Dans les années 70, il y a eu une datation au carbone 14, confirmant que le tissu datait bien du 14e siècle. On a pu penser que l'affaire était close, mais pas du tout !
Commenter  J’apprécie          60
Si dans le mythe Jésus-Christ est le fils de Dieu, dans l'histoire, il n'est même pas fils d'homme mais d'un âne. Et Christ en hébreu veut dire ânier, et il veut même dire pet d'âne, c’est-à-dire esprit dégagé d'un âne et incarné en homme baudet. Car le nommé Jésus-Christ faisait partie d'une famille d'ânes, et cela est l'histoire vraie.
Commenter  J’apprécie          34
Sur scène, dans mes romans, mes poèmes, les peintures, je mène un combat contre un dieu chimérique prudemment inventé par des législateurs pervers pour nous enchaîner. Le théisme enfante la bêtise, et la bêtise est la pire chose qui soit arrivée à l'humanité.
Commenter  J’apprécie          30
C'est en laissant la libre parole à ces esprits dégénérés que notre civilisation plonge vers l'abîme. Leurs productions littéraires, artistiques, cinématographiques, s'attaquent à Dieu dans son essence ! Autant de manifestations de l'Antéchrist qu'il nous faut combattre, avant qu'il ne répande son venin sur la Terre entière !
Commenter  J’apprécie          10
Deux évêques qui s'insurgent au XIVe siècle parce que ce linge est présenté aux fidèles de l'abbatiale comme le linceul qui avait enveloppé le corps du Christ, comment cela n'a pas suffi ?
Commenter  J’apprécie          10

Lire un extrait
Videos de Jérôme Prieur (11) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jérôme Prieur
Les nouveautés Futuro de septembre 2019
autres livres classés : bande dessinéeVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (28) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5225 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..