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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je misais sur du feel-good pour cette fin d'année et finir sur un bon sentiment. Et voilà que je décide de lire du SF d'anticipation sur la fin du monde qui plombe bien le moral ! Pourquoi ce choix ? Ouais, bon, bah je n'en sais rien. Voilà voilà.

N'étant pas fan de SF, j'avais quand même beaucoup apprécié "Exodes" du même auteur. J'avais même été bluffé et c'était carrément un coup de coeur.

"Aqua" se situe, niveau temporalité, avant "Exodes"

Deux autres romans se trouvent à la suite, mais peuvent chacun se lire indépendamment, car ils ne font pas partie d'une série en tant que tel mais sont différenciés par les dates des événements.

Ici, nous nous situons en 2030. Pas si éloigné que ça finalement...
À travers ce roman, j'ai pu donc voir ce qu'il se passait avant Exodes.

Le sujet principal est l'eau, comme nous pouvons le deviner au titre. D'un côté, nous avons celles et ceux qui subissent la sécheresse avec ses restrictions d'eau. Cet or bleu qui est devenu rare et cher. Les hommes tombent de plus en plus et meurent.
Et de l'autre côté, nous avons les pluies et ces terribles inondations qui anéantirent tout.

Dans ce roman, tout tourne (presque) autour d'une nappe phréatique.

Le roman s'ouvre sur un prologue avec comme sujets d'actualité, un ouragan sur les îles britanniques, les Pays-Bas qui renforcent leurs digues, un treizième mois de sécheresse en Andalousie avec la faune qui meurt lentement, des méduses mutantes en Italie et des glissements de terrain dans les Alpes.

Voilà le décor est planté et on sait à quoi se tenir lorsque nous décidons de poursuivre.

Comme d'habitude, nous retrouvons plusieurs personnages tout aussi importants les uns que les autres qui font face à ce chaos de différentes façons. Toutes s'imbriquent ensuite les unes aux autres comme pour Exodes.

L'auteur arrive à retranscrire les émotions et ce qui entoure chacun de ses protagonistes avec brio.

Bravo d'arriver à faire tenir un lecteur du début à la fin pour un aussi gros pavé.

J'ai tout de même une préférence pour le Tome 2.

Ce roman, est un cri d'alarme qui fait peur.

Si vous souhaitez lire cet auteur, vous savez où vous mettez les pieds.
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J'ai commencé cette saga de Jean Marc Ligny par le 4ème tome 'Alliances' paru en 2023 ! Et je concluais ma critique élogieuse par une supplique à l'auteur « vous ne pouvez pas m'abandonner ainsi à la fin des 4 tomes de cette saga (…) Ok je vais lire Aqua, Exodes et Semences … !! » eh bien ça y est je viens de terminer le tome 1 'Aqua TM'. Et je suis époustouflé par la virtuosité et la force de ce roman qui , pour le moins, n'est pas un ‘roman à l'eau de rose ‘ !! Plutôt à l'eau de vie ou à l'eau de feu ! Difficile de décrocher car quand on a commencé on ne peut s'empêcher de boire jusqu'à plus soif … une intrigue hyper réaliste et si proche de nous avec ce choix judicieux de situer l'action en 2030 ; cela nous rend bien l'urgence des dérèglements climatiques en cours qui ne peuvent que s'accélérer.
L'art consommé de Jean Marc Ligny est aussi particulièrement pertinent et flippant quand il décrit les phénomènes de groupe ou de foule avec des super tarés souvent testostéronisés ! . Comment , de plus, ne pas faire le lien entre cette Divine Légion (résurgence Ku-kux-Klanesque) inventée pour le roman et les multiples groupes fanatiques pseudo religieux qui peuplent nos actualités en cette fin 2023 ?!
Mais la folie capitaliste est tout aussi bien dépeinte dans ce roman ante-cataclysmique.
J'ai découvert récemment un proverbe africain qui dit que « Le vieil éléphant sait où trouver l'eau » ; cela renvoie à la sagesse de celles et ceux qui savent quoi faire dans des circonstances exceptionnelles.
C'est encore une des forces de ce roman de mettre face à face une société hyper technologiquement sécurisée et des traditions ancestrales , magiques parfois, mais surtout ancrées dans une forme d'authenticité.
Ainsi les différentes tribus africaines dont notamment celles qui ont apprivoisé le désert sont ici longuement et minutieusement présentées. Un travail quasi ethnologique assez remarquable .

Bon , c'est pas tout ça ! Mais comme dit un
proverbe québécois « Quand on est à l'eau, il faut nager » ! Donc, je ne désespère pas et je vais me lancer dans un nouvel « Exodes » … le tome 2 de la saga. À bientôt j'espère !!
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Et voilà un des paradoxes de notre époque. Ecrire ici une critique sur un livre. Cette critique sera stockée sur un serveur distant, lequel fera très certainement partie d'un datacenter plus ou moins important mais qui d'une façon ou d'une autre contribue à la dégradation de notre planète et mènera, si rien ne change, à la situation décrite par l'auteur de ce pavé alarmant.
Le paradoxe vient du fait que laisser cette critique (et toutes celles qui sont déjà là) est une façon d'inciter les lecteurs à prendre connaissance de ce livre et à envisager des alternatives pour échapper au réchauffement climatique.
Parce que c'est bien de cela qu'il s'agit. de réchauffement climatique et de ses conséquences. Et quand on se rend compte que ce livre a été écrit il y a 16 ans et qu'il est de plus en plus proche de la réalité, il y a de quoi s'inquiéter.
Alors je ne cherche pas à faire une critique militante, surtout que Jean Marc Ligny le fait bien mieux que moi dans ce roman de 900 pages.
Mais je ne peux que vous encourager à lire ce roman très bien fait, que je qualifierai de roman d'anticipation avec un soupçon de fantastique, plutôt que roman de science fiction. Cela dit, ce n'est pas le genre du roman qui compte mais ce qu'il nous raconte. Et en l'occurrence, ça mérite vraiment d'être lu.
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Sur fond de dérèglement climatique, de sécheresse globale croissante et de triomphe des entreprises ayant su manier à la perfection le greenwashing de surface, un grand roman foisonnant d'humanité, de géopolitique spéculative et de recours aux forêts du fantastique.

Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2022/11/09/note-de-lecture-aqua-jean-marc-ligny/

Ce monde de 2030 va mal, pour la majorité des populations. Dérèglement climatique, pénuries, fragmentations politiques : dans la lutte pour les ressources et le bien-être relatif, les grandes entreprises multinationales, bardées de leurs avocats et de leurs droits imprescriptibles, font de facto la loi. Un soir de tempête cataclysmique sur la mer du Nord, des fondamentalistes chrétiens, organisés au plan mondial, font exploser la digue néerlandaise de l'Ijsselmeer, provoquant une brutale inondation meurtrière pour des centaines de milliers d'habitants des polders, et transformant instantanément les survivants en réfugiés climatiques, à l'intérieur même d'une Forteresse Europe résolument sourde au désespoir qui l'entoure, si ce n'est en tolérant les soutiens humanitaires bénévoles qu'elle engendre désormais à foison. Pendant ce temps, le Burkina Faso, comme bien d'autres pays sahéliens ou africains, est en train de périr sous la sécheresse devenue endémique. Pendant ce temps également, une multinationale tentaculaire parmi d'autres (mais celle-là appartient à un seul homme ou presque), en pleine reconversion déjà bien avancée vers tous les greenwashings possibles, thésaurise de précieux relevés satellitaires qui pourraient soulager le fardeau de nombreux pays pauvres. Jusqu'à ce qu'un certain hacker mette le feu à certaines poudres…

Un réfugié climatique néerlandais, une chef de mission humanitaire française, un hacker déjà mentionné, un propriétaire insatiable de multinationale fort avancée, une présidente burkinabée et plusieurs autres protagonistes essentiels à découvrir en temps utile sont désormais lancés sur des trajectoires de collision spectaculaires et savoureuses, tout au long de ce roman foisonnant en diable.

Au moins depuis le « Sécheresse » (1964) de J.G. Ballard, la pénurie globale d'eau est l'un des thèmes que la science-fiction a su arpenter avec le plus de constance et d'efficacité. En rappelant une fois de plus que cette littérature, à ne pas confondre avec une pure entreprise prospective, marchande ou non, n'a pas nécessairement vocation à prévoir l'avenir en tant que tel, mais bien à spéculer autour de possibles et d'hypothèses de pensée qui ont à faire avec nos présents (ou même de contribuer à entretenir la flamme du principe Espérance, pourraient dire chacun à leur manière Fredric Jameson ou Alice Carabédian), on notera par exemple, par-delà les formidables prémices de John Brunner, « Tous à Zanzibar » (1968) et « le troupeau aveugle » (1972), où la sécheresse radicale figure à l'état de trace significative, les travaux plus récents de Doris LessingMara et Dann », 1999), de Matías CrowderLa dune », 2013), de Claire Vaye WatkinsLes sables de l'Amargosa », 2015), de Paolo BacigalupiWater Knife », 2015), ou encore de la récente série télévisée de Choi Hang-yong (« The Silent Sea », 2021).

Avec cet « aqua™ » publié en 2006 chez L'Atalante, Jean-Marc Ligny se permettait à la fois d'actualiser l'héritage cyberpunk dont il fut l'un des pionniers en France (ici, sa scène de hacking du logiciel d'un satellite est une pure beauté, par exemple), de nous emmener à nouveau dans cette Afrique de l'Ouest qu'il affectionne (que l'on se souvienne de son magnifique et inquiétant « Yoro Si » de 1991), de nous offrir une traversée du Sahara par un camion solitaire porteur de matériel de forage comme un grand et beau moment d'anthropologie et d'humanité, et enfin, surtout, de nous proposer une lecture polyphonique – quasiment pluraliste, au sens de Vincent Message – d'une rude compétition pour les ressources devenues rares, compétition dans laquelle les personnages principaux, campant d'abord de grands types caricaturaux, développent leur étrange épaisseur au fil des pages, tandis que les triomphes annoncés du cynisme et de l'avidité peuvent ici être détournés ou ralentis par de subtiles combinaisons humaines d'engagement et de géopolitique d'un futur moins pire. Une belle réussite et un ouvrage essentiel pour saisir ce que fabrique la science-fiction dans notre contemporain.

Lien : https://charybde2.wordpress...
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Roman assez caractéristique des préoccupations de ces dernières années : le réchauffement climatique. Je trouve que les enjeux sont plutôt bien posés, et que malgré l'important volume du texte, on parvient malgré tout à avancer. Mais parfois je trouve qu'il est un peu difficile de se laisse franchement emportée (l'action est dans un futur très proche, et on a pourtant du mal à s'y retrouver et s'y projeter). Il y a parfois quelques facilités narratives. Ce qui n'a pas empêché ce roman d'obtenir plusieurs prix dans le domaine de la SF francophone. Rappelons-le. Enfin, c'est peut-être parfois un peu touffu, et on aimerait un peu plus d'efficacité. Quelques dizaines de pages en moins, et le tour était joué ? Quoi qu'il en soit, cela reste un livre intéressant et plutôt bien composé.
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Écrivain de science-fiction et de fantastique, Jean-Marc Ligny ne compte pas moins d'une quarantaine de romans à son actif. Je n'avais pourtant jamais entendu parler de cet auteur français avant de me mettre en quête d'un récit orienté écologie et qu'on ne me conseille aqua™. Merci Julie ! J'ai profité de mes vacances d'été pour me lancer dans l'aventure et malgré quelques longueurs, je ne le regrette absolument pas. Bienvenue dans un monde où le dérèglement climatique sévit partout !

Bien que datant de 2006, les thématiques d'aqua™ nous sont étrangement familières. Catastrophes naturelles telles que cyclones, tornades, inondations ou au contraire sécheresse extrême qui fait crever des millions de gens la bouche ouverte, terrorisme écologique ou religieux, violence et dérives en tous genres… Dans ce récit d'anticipation qui se déroule dans un futur proche, en 2030 à peine, le monde tel que nous le connaissons n'existe plus. Et le futur imaginé par Jean-Marc Ligny est sombre, très sombre.

Alors que le Burkina-Faso est assoiffé, une nappe phréatique contenant encore de l'eau est découverte sur son territoire par un satellite américain. Tandis que la présidente demande l'aide d'une ONG pour se procurer du matériel de forage et ainsi sauver son peuple et sa nation, un homme d'affaires américain décide que cette eau lui appartient parce qu'elle a été découverte grâce à son satellite. S'engage alors un véritable conflit entre les deux parties, à l'image du combat de David et Goliath.

L'entrée en matière est un peu longuette et occupe le premier quart du roman. L'auteur nous décrit la situation climatique, économique et sociale en divers endroits de la planète en 2030 et ce n'est pas très beau à voir. En gros, les riches vivent dans des enclaves surprotégées, les autres se débrouillent comme ils peuvent... ou pas. On suit plusieurs personnages, tous impliqués d'une manière ou d'une autre dans cette histoire de forage, et bien qu'un peu caricaturaux sans doute, tous sont intéressants et bénéficient de leurs propres motivations.

L'intrigue en elle-même est parfaitement équilibrée, entre récit d'anticipation plein de rebondissements et roman à thèmes crédible et réaliste. La plume de l'auteur est agréable et fluide, il prend son temps et lorsqu'il ajoute une petite touche de fantastique à son histoire avec le bangré, la mère de la présidente du Burkina-Faso étant une guérisseuse un peu sorcière, cela passe tout aussi bien jusqu'au final, que j'ai malheureusement trouvé un peu moins crédible. Disons qu'après tant de noirceur, la magie ancestrale comme solution ultime diminue un peu la force du récit.

Malgré tout, j'ai passé un bon moment de lecture avec Jean-Marc Ligny. C'est une science-fiction très engagée que nous propose ici l'auteur, qui soulève des thématiques écologiques et politiques actuelles. Quelques petites longueurs ne m'ont pas découragée à désirer renouveler l'expérience. Exodes a d'ors et déjà rejoint ma wishlist et j'espère pouvoir me le procurer rapidement.
Lien : http://etemporel.blogspot.co..
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Un récit apocalyptique où, pour faire simple, au sud de l'hémisphère les gens meurent pour cause de manque d'eau pendant qu'au nord ils sont soumis aux tempêtes incessantes et à la mer qui déborde. Dans cet univers où tout fout le camp, on a des gens :
1) qui tentent désespérément et souvent en vain de ne pas mourir
2) qui tentent de justifier et de trouver un sens à leur existence où tout semble compromis
3) qui tentent de devenir maitres du monde en faisant fi de l'humanité et en cherchant à maitriser la seule denrée importante et manquante à la vie, je te le donne en mille : l'eau potable !

La première partie est si réaliste que c'en est effrayant. Tout est saisi à la loupe : gouvernement, activités économiques, sociales, politiques, géopolitiques, militaires, humaines... le tableau dressé fait froid dans le dos.
La seconde partie nous aide à bouger dans ce tableau si terrible, heureusement. On suit les protagonistes, on se bouge un peu les fesses et l'intrigue se resserre davantage. Si bien qu'on est prit dans l'action et, grâce à leurs actions, on a un peu l'impression de faire bouger les choses.

Peu importe si tout n'y est pas parfait et si quelques énormités passent par-ci par-là. le principal est le sujet, une fiction écolo qui n'en est pas une, puisque les choses sont annoncées et qu'on va droit dans le mur. le principal est de se poser des questions. Dont une que je te partage, dans ma grande bonté ( :p ) : Comment réagirons-nous, quand nous serons dans ce cas de figure ? Ou un tout autre cas tout aussi alarmant. On ne s'en sortira certainement pas mieux. Et en vrai, c'est effrayant.
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Une bonne première partie qui décrit bien une société qui a évolué avec les risques que nous connaissons aujourd'hui.
Une deuxième partie qui évolue plus vers un "polar" classique et que j'ai trouvé moins intéressante.
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Une épopée SF se déroulant dans un futur proche et où le réchauffement climatique à noyé certaines zones géographiques, tout en en laissant d'autres complètement désertiques et :mortellement dé-séchées pour ceux qui tentent d'y survivre.
Dans ce monde, les réfugiés climatiques et les maladies sont très fréquents.
On ne se bat plus pour l'or mais pour l'eau potable et la survie.
L'écriture est fluide, les personnages profonds (quoi qu'un rien énervant pour certains par moment). L'histoire est prenante et les intrigues se multiplient ce qui permet de ne pas lasser le lecteur malgré le pavé. Malgré tout, une bonne centaine de pages en moins sur les 950 qui constituent ce pavé aurait, selon moi, été bénéfique et permis d'éviter quelques redondances inutiles.
Globalement, en dehors de quelques défauts mineurs, j'ai donc trouvé ce roman très bon donc je vais lire le second opus "exode" (qui peut être lu séparément).
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Je profite des vacances pour écrire quelques critiques sur des livres que j'ai lu il y a quelques mois...
Celui-ci l'a été en décembre 2015.
Il s'agit d'anticipation, mais elle n'est finalement que légère puisqu'on peut déjà observer une grande partie des bouleversements climatiques décrits dans le livre. C'est sans doute cela la grande réussite du livre que de rester dans un avenir proche, dans du presque réel. Au-delà des propos écologistes classiques, l'auteur propose une situation géopolitique complètement redistribuée par ces nouveaux enjeux. En cela, on se rend compte de l'importance que vont prendre ces sujets dans les prochaines années… Mais plutôt que de forcer ou de caricaturer, l'auteur essaye de garder une certaine logique et un certain réalisme pour mieux nous maintenir dans l'univers du « possible ».
Pour le reste, l'architecture du scénario est solide et la progression narrative agréable malgré la taille importante de l'ouvrage. Evidemment, on ne coupe pas à quelques clichés ou facilités scénaristiques ; la fin est d'ailleurs un peu classique. Mais l'ensemble tient la route et a le mérite de nous faire voyager mais aussi réfléchir su notre avenir (proche ?). Et ce n'est pas si mal ni si courant pour un livre français !
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