Hans Wekinson cause bien du souci au Professeur Zell : récupéré dans un canot de survie dérivant dans l'hyperespace, il est aux trois quarts brûlé, on a dû l'amputer, mais contre toute logique, il vit ! « Ainsi donc, l'homme-qui-aurait-dû-être-mort-depuis-longtemps vivait… Mieux : il semble insuffler autour de lui, allégresse et joie de vivre ; mieux encore, il fait refleurir les bouquets fanés à son passage…
Robin Muscat, sur la route du retour après une mission délicate sur la Lune et missionné par l'Interplan, fait escale à Endereka, la cité des plaines Vénusiennes où est hospitalisé Wekinson dans le service des grands brûlés du Pr Zell. Il a bon espoir d'élucider cette affaire, notamment par l'utilisation du magnétophone cérébral, un appareil qui permet d'analyser le subconscient de n'importe qui, fut-il, comme Wekinson dans un état proche du coma…
Des choses seront révélées sur la fin tragique du Kondor, ce vaisseau spatial croisant dans les parages du centre de la Voie Lactée ; un étrange chant inconnu sera même évoqué…
Le Vif-Argent est affrété et le Chevalier Coqdor accompagné Râx, son fidèle pstôr (un bouledogue-chauve-souris), sera du voyage. Première escale, G-775, une planète habitée située non loin du centre de la Voie Lactée : une épave aux dons étranges et revitalisants semble s'y être échouée. Coqdor et Muscat, à nouveau réunis, mènent l'enquête alors qu'un chant étrange semble dérégler les instruments de bord du Vif-Argent. Celui-ci ne semble victime du même sortilège que le Kondor …
Une agréable lecture, finalement, que ce « Flambeau du monde ». Une intrigue bien menée, même si elle est parfois un peu prévisible, un dénouement moins bâclé que d'habitude chez cet auteur. Bref : Un bon divertissement.
Et puis j'aime bien en général cette science-fiction des années 1950, 1960 qui ne se prend pas pour autre chose que ce qu'elle est ; et Maurice Limat en particulier…
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Coqdor, tout en parlant, flattait machinalement de la main l’animal qui avait frappé l’imagination des adorateurs de la Chose-tombée-du-ciel. C’était Râx, son fidèle pstôr, le bouledogue-chauve-souris, fidèle et doux, redoutable pour les ennemis de son maître, qui le suivait de planète en planète.
ils le virent foncer soudain sur la masse même du feu vivant, et, phénomène surprenant, le serpent de feu parut osciller, du moins localement, mais sans se rompre. Rédo, lancé comme une flèche, frôla l'incandescence sans y tomber.