La biscuiterie Saint-Claude, tome 2: Charles

Après avoir lu le premier tome qui était dédié à notre chère Gabrielle, je dois avouer que je n'étais pas certaine, mais pas du tout, d'aimer ce deuxième tome. Je trouvais Charles si mou et qu'il manquait de caractère face aux propos de sa mère. Allait-il continuer à se laisser mener par le bout du nez par sa mère rigide et amer envers la vie?

Malgré que le deuxième et dernier tome de la saga soit dédié à Charles, l'auteure a laissé beaucoup de place pour la famille de Gabrielle ainsi que pour les personnages qui gravitent autour d'eux, tels que la famille Maria, Monsieur Man, etc. J'étais donc bien heureuse de retrouver tous ces personnages auxquels je m'étais attachée lors de ma lecture du premier tome.

Puisque ce roman est dédié à Charles, nous apprenons à mieux le connaître et je dois avouer que je suis bien heureuse d'avoir pu constater l'évolution de sa personnalité. Depuis son enfance qu'il connaît la meilleure amie de Gabrielle. Alors que Charles est un homme effacé, Carole est pimpante de vie. Il aura fallu d'une seule fois, où sa nièce Berthe lui demande d'arrêter pour aller porter Carole chez elle en raison de la neige, et voilà que les pensées de Charles ne cessent de le mener vers cette femme si singulière, mais au coeur tendre. Tombera-t-il amoureux de Carole? Est-ce que sa mère serait en mesure d'accepter cette relation au risque de perdre son fils qu'elle dirige du matin au soir?

Du côté de Gabrielle, rien ne va plus! Depuis que son mari est venu la rejoindre à Laval, elle est prise pour l'endurer. Il lui promet qu'il a changé et qu'il est sobre, qu'il se trouvera un travail honnête et qu'il ne lèvera plus la main sur elle. Au début de son retour, Gabrielle a cru à ses belles promesses, mais il a fallu peu de temps pour que les vices de son mari reviennent au sein de leur famille. de plus, il commence à passer des commentaires déplacés envers Berthe qui est en pleine adolescence.

Et que dire de la famille Maria… leur fils risque la prison en raison de ses mauvaises fréquentations et du fait, que les policiers ont trouvé de la drogue lors de son arrestation. Est-ce que la biscuiterie restera ouverte? Est-ce que les clients vont déserter l'endroit par peur? Gabrielle risque-t-elle de perdre son emploi? Et que devient son beau livreur Christian?

Alors que je m'attendais à un roman un peu morne en raison du personnage de Charles, je suis agréablement surprise. Il m'a fallu peu de temps pour que je sois captivée par le roman et toutes les mésaventures qui suivent la famille. J'ai bien aimé retrouver la plume de France Lorrain. L'univers de la biscuiterie est comme un petit village au sein d'une grande ville. Les personnages évoluent et c'est plaisant de les voir s'affirmer que ce soit pour Charles, mais également pour Gabrielle. Bref, encore une fois, l'auteure a su me charmer avec cette duologie!

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Le commentaire de Lynda : ♥ Coup de coeur ♥
Je viens de terminer ce 2e tome, et oh, un autre beau coup de coeur !
J'ai été heureuse de retrouver Gabrielle et les siens. J'avais l'impression de retrouver de la famille après quelques mois.
Dans ce deuxième tome, on va beaucoup parler de Charles, il avait commencé à m'être sympathique dans le premier tome, mais là, je dois dire que je l'ai tout simplement adoré.
Alors que la vie de Gabrielle est complètement chamboulée par le retour de son mari Ferdinand, elle continue son petit chemin à la biscuiterie, on y retrouve donc les Maria, propriétaires de la biscuiterie avec leur gros problème qui se nomme Tommy.
La chère Irène, ne s'améliore pas dans ce deuxième tome, elle essaie tant bien que mal de garder son emprise sur Gabrielle et surtout les enfants de celle-ci et sur Charles bien sûr, qui est en train de lui filer entre les doigts. Quelle femme détestable que cette Irène.
Les enfants grandissent, et c'est surtout Berthe qui m'aura marqué dans ce volet, elle vieillit et se rebiffe ce qui ne fait pas l'affaire du tout d'Irène, et de plus, c'est la mésentente totale entre elle et Ferdinand.
Gabrielle, elle de son côté, malgré le fait que Ferdinand est de retour, elle s'ennuie de son Christian qu'elle a connu à la Biscuiterie. Elle se rend également compte que le beau Ferdinand, et bien, c'est de la foutaise ses dires qu'il a changé, non pas du tout, et c'est un autre que l'on n'aime vraiment pas.
L'amitié entre Charles et Carole, la grande amie de Gabrielle se transforme tout doucement et se transforme en quelque chose de plus fort, encore une chose pour faire damner Irène, qui n'aime pas du tout Carole.
En bref, on entre dans ce roman comme dans un téléroman, des personnages très très forts auxquels on s'attache solidement, et surtout on en pas envie de les quitter.
Les Maria qui vieillissent et qui s'en font tellement pour leur fils Tommy, disons l'ingrat et qui n'est pas intéressé par la biscuiterie du tout.
Monsieur Mann, et oui il est toujours le voisin, et prend soin à sa façon de la famille.
Charles qui n'est plus du tout l'ours bourru qu'il était et qui est en amour avec Carole, et qui a sa soeur Gabrielle et ses enfants à coeur. Il commence à admettre que sa soeur n'a pas toujours été bien traitée par leur mère et qu'il aurait dû être là pour elle. de plus, il commence à se rebiffer contre sa mère, oui, il était temps. le dîner de Noël, vraiment nous montre comment Irène peut être méchante, mais elle nous montre également que la famille en a assez de ses méchancetés.
J'ai aimé l'atmosphère que l'on retrouve à la biscuiterie, quand les gens viennent acheter leurs petites gâteries.
Encore une fois, la plume de France Lorrain sait comment nous présenter ses personnages, comme les faire vivre à travers ses mots. Aucune difficulté à les imaginer et à les voir, et surtout aucune difficulté à ressentir les émotions et les sentiments. J'ai adoré la fin, et non je ne vous en parlerai pas, mais je dois dire que j'ai eu un beau sourire quand j'ai refermé le livre, merci à France Lorrain qui a le don de me faire vivre de belles choses à travers ses romans ! Sa plume descriptive m'a encore une fois fait sentir que j'étais au centre de la famille et de l'histoire.
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Ah! Cette pression sociale qui imposait, qui dictait des comportements qu'on trouverait aujourd'hui un peu arriérés et pour cause. Pourtant, tout était normal à l'époque.

Constats

Le poids du clergé dans certaines organisations de jeunes comme les Scouts et les Guides.
Le regard du voisinage, les qu'en-dira-t-on!!!
Méchanceté à l'égard des marginaux, des immigrants.
Méchanceté à l'école

L'institution du mariage, c'est vraiment pour le meilleur et surtout pour le pire dans certains cas.

Je viens de terminer la série à l'instant. j'ai retrouvé avec plaisir Gabrielle, Charles, Caroles et les enfants pendant le Noël 1965 à Laval. Cet opus est réussi. L'auteur prend son temps. Tous les personnages ont leur importance, on suit les petits bonheurs du quotidien, les désillusions, les mésententes. J'ai juste trouvé la fin un peu 'bâclée', trop d'infos dans les 50 dernières pages. J'ai eu un pincement au coeur en quittant cette histoire.