Un océan d'amour

Malgré l'absence totale de texte (au point que les écrits intra-diegetiques eux-mêmes détonnent un peu), j'ai vraiment adoré.L'histoire est fluide, tantôt drôle, tantôt poetique, avec même un zeste d'action et... pas mal de réflexion bien mené (toujours sans le moindre mot !)

Le dessin, l'intrigue, le délire, la douceur. C'est d'une douceur délicate, légèrement vieillie.. L'ambiance est très belle et on se laisse vite happer par le rythme. Bref une petite perle a déguster en boucle.

Une bande dessinée que j'ai simplement adoré. Parce que c'est Lupano, parce que les personnages sont drôles et attachants, parce que l'absence de mots nous pousse à détailler chaque bulle et que même sans mots, on comprend tout, parce que j'ai découvert le trait de Panaccione, parce que sous l'histoire simple il y a une mise en lumière de cet océan qu'on pollue tous les jours un peu plus, parce que la mouette m'a fait rire aux larmes et surtout parce que j'adore les sardines à l'huile !

Une BD sans texte et pas forcément pour enfant même s'ils peuvent vous l'emprunter sans problème; une histoire de la Bretagne, un peu, de la difficulté d'être marin aujourd'hui, un peu, et d'aventures au masculin et au féminin, le tout en sentant presque les crèpes cuire dans la poêle...La couverture est de toute beauté, poétique à souhait, que ce soit la 1èer ou 4ème de couv....A acheter et offrir les yeux fermés, pour tous lecteurs et sans doute pour les plus hostiles à l'univers de la BD!

J'ai beaucoup aimé cette BD sans texte qui laisse de l'espace à l'imagination du lecteur. Comme hors du temps, les personnages sont très attachants. Les auteurs avec quelques touches d'humour arrivent à dénoncer certaines dérives écologistes. Des dessins se dégagent douceur et poésie. Plongez vous de toute urgence dans cet "océan d'amour" vous ne serez pas déçus!

Lupano (Les grands fourneaux) et Panaccione nous offrent un véritable travail d'artiste. Cette bande dessinée est composée uniquement de dessins, aucun texte. Tout se joue dans l'image et c'est réussi.
Le scénario : un petit pêcheur breton se perd en mer à cause d'un gros bateau de pêche qui l'attrape dans ses filets. La femme du petit pêcheur part à sa recherche. On suit l'histoire de ces deux personnages sur les mers, de la Bretagne à Cuba. On croise une voyante qui lit dans les crêpes, des pirates, Castro, etc. A travers cette histoire drôle et tendre, les auteurs dénoncent la pollution des océans et la pêche intensive.
J'ai beaucoup beaucoup aimé. Lecture rafraîchissante.

Une bd qui ne se noie pas dans un océan de bulles, en effet il n'y en a aucune. Cependant le dessin et le rythme donnent à cette oeuvre graphique un attrait et un charme fou.
Un océan de tendresse et de bienveillance . . Très bonne lecture. Recommandée.

Une belle histoire, drôle qui mélange subtilement tradition et modernité. Très rafraîchissement
[Chaque matin, Monsieur part pêcher au large des côtes bretonnes. Mais ce jour-là, c'est lui qui est pêché par un effrayant bateau-usine. Pendant ce temps, Madame attend. Sourde aux complaintes des Bigoudènes, convaincue que son homme est en vie, elle part à sa recherche. C'est le début d'un périlleux chassé-croisé, sur un océan dans tous ses états.]

Je n'osais pas lire cette BD au début de sa sortie à cause de l'absence de dialogues mais j'ai découvert La ou vont nos pères de Shaun Tan à mon club littéraire (où il n'avait que d'excellentes critiques) qui fonctionne sans dialogues. A travers cette BD muette, j'ai découvert que l'on pouvait faire passer de nombreuses émotions uniquement par le dessin. C'est donc avec une grande curiosité que je me suis procurée un océan d'amour et une fois encore la magie muette a opéré. Les dessins sont magnifiques, l'histoire est à la fois drôle et écologique.

Plus de 200 pages avalées d'une traite en attendant mon tour chez un médecin. Happée par l'histoire sans paroles de ce pêcheur breton aux aventures improbables qui dénonce au passage les excès des hommes en pleine mer. de l'humour, des émotions, des dénonciations... Une quatrième de couverture dont le ton donnerait envie qu'il y ait aussi du texte mais les images se suffisent à elles-mêmes et sont sans ambiguïté.

Comme les bulles à Lupano, les mots me manquent pour décrire le plaisir que j'ai eu à tourner ces pages.
Allez, un roman à regarder sans plus attendre.
Cette critique aurait dû s'arrêter là, mais voyez-vous 250 caractères, il les faut, c'est ainsi.