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Nous, les morts tome 1 sur 4
EAN : 9782756051765
56 pages
Delcourt (08/04/2015)
2.97/5   16 notes
Résumé :
XVIe siècle, l'Europe est victime d'une épidémie qui transforme les hommes en zombies. 500 ans plus tard, de l'autre côté de l'océan, le peuple aztèque, préservé des menaces de la colonisation, a continué de se développer. Son seul lien avec l'Europe, un groupe d'hommes étranges arrivés en bateau peu de temps après l'épidémie. La survie surprenante de ces derniers intrigue l'empereur aztèque. Il décide d'envoyer une expédition pour comprendre ce mystère
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
La peste noire frappe l'Europe. Les hommes en meurent, tous, jusqu'au dernier. Mais une fois tombés, ils se relèvent pour une seconde existence en tant que morts vivants.
De l'autre côté de l'océan, les Inkas dominent le continent, ils ont soumis leurs voisins Mayas et Aztèques, et même certaines tribus de peaux-rouges. La peste noire ne les a pas atteints.
Enfin, c'est vite dit. En effet, un navire s'est échoué sur leurs côtes avec, à son bord, des non morts venus de l'Est. Il n'en fallait pas moins pour que le dieu soleil fait-homme envoie son fils vers ces terres inconnues afin de trouver la source de l'immortalité.

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Une uchronie sympathique servie par une réelle imagination mais plombée par une vulgarité crasse.

Le pitch est agréable, la double narration prêtre aveuglé par sa foi / prince Inka aveuglé par son ethnocentrisme est également bien trouvée. Je suis un peu plus sceptique sur le fait d'avoir voulu montrer une culture d'Amérique du sud si brutale et vulgaire ; peut-être l'étaient-ils à nos yeux, peut-être les sacrifices humains, l'inceste, la mégalomanie, le racisme étaient-ils leur quotidien, leur mode de vie, leur culture. Pourquoi pas. Mais pourquoi diable parsemer le récit de "SUCER LA BITE", les dessin de masturbateurs et autres vulgarités useless ? La suggestion aurait été tout aussi frappante, si ce n'est plus. On en dit déjà beaucoup quand on écrit "femme-soeur", pas besoin qu'elle se fasse sodomiser par son frère en pleine cérémonie, si ?

Bref, mis à part ma gueulante puritaine sur ce point de détail qui n'a pour seul intérêt que de classer l'album en dehors de la bd jeunesse (et quelques facilités scénaristiques comme l'épisode de l'affrontement aérien sauvé par un Géronimo des étoiles) c'est une belle découverte. Une série à suivre.
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Cette uchronie très originale permet la rencontre de deux civilisations au XXIe siècle, celle d'une Europe médiévale et celle des « Inkas », sous un angle inversé par rapport à la réalité historique officielle, ce qui donne lieu à une alchimie étonnante et détonante. Conformément à cet effet de miroir et sans vouloir rien révéler de l'intrigue, ce sont les Incas/Inkas qui vont découvrir l'Europe en 2048, dans ces conditions très particulières, mais contrairement aux conquistadors, ils n'ont aucune visée conquérante. Chargé de ramener à son père le secret de l'immortalité, le prince Manco se contente d'observer et de tenter de nouer des liens avec ces étranges « autochtones », en opposition toutefois avec son belliqueux général Yaocoyotl.

Suivant cette perspective inversée, les auteurs adoptent un point de vue empathique en nous mettant dans la peau de ces Incas, avec comme personnage principal Manco, fils du souverain resté au pays, le Sapa Inka, tandis que les Européens, encore au stade du Moyen-âge, sont réduits à l'état de morts-vivants plus ou moins décérébrés depuis les ravages de la peste de 1348. Dans l'ensemble, les personnages sont bien campés psychologiquement, et cela est fort appréciable car ils sont nombreux (surtout chez les Amérindiens) et pas suffisamment différenciés d'un point de vue graphique, ce qui peut constituer un frein pour entrer dans l'histoire. Il s'agit du seul petit bémol, lequel fort heureusement se fait oublier dès le deuxième tome, dans la mesure où le premier volet se voulait plus une présentation des protagonistes.

Le trait réaliste et expressif d'Igor Kordey, jouant agréablement avec les ombres, est sobre et efficace, tout comme la mise en page, très fluide. Quant aux couleurs, elles sont parfaitement adaptées aux différents contextes du récit. Grises, verdâtres et sombres pour les séquences européennes, vives et chamarrées pour les séquences amérindiennes.

Avec « Nous, les morts », Delcourt a visé juste en mêlant ces deux thèmes à la mode que sont les uchronies et les zombies dans la bande dessinée des années 2010. Mais ne se contentant pas de surfer sur la tendance, l'éditeur frappe fort grâce à l'inspiration dont font preuve les auteurs Darko Macan et Igor Kordey, déjà cité plus haut. Ces derniers parviennent à nous surprendre par l'intelligence et l'audace du propos, ainsi que par moult trouvailles, aussi bien thématiques que graphiques, jusque dans les couvertures ! Aventure et humour grinçant composent les autres ingrédients de ce projet haut en couleurs, lequel, incontestablement, se démarque et comporte nombre d'atouts pour conquérir un large public.
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critiques presse (4)
BulledEncre
11 juin 2015
Un début prometteur qui mêle aventure, horreur, uchronie et zombies !
Lire la critique sur le site : BulledEncre
BoDoi
26 mai 2015
Un plaisant divertissement horrifique à grand spectacle, pas toujours très fin et suffisamment ambitieux.
Lire la critique sur le site : BoDoi
BDGest
29 avril 2015
Avec cette uchronie protéiforme, Delcourt semble avoir déniché un formidable creuset au potentiel de best-seller.
Lire la critique sur le site : BDGest
Sceneario
23 avril 2015
Ce premier volume va certainement vous surprendre, ou simplement vous séduire, en tout cas il ne vous laissera pas indifférent...
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Pourquoi l'avoir épargné? C'est un ennemi, pas une pomme de terre... On ne cultive pas ses ennemis.
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Alors souviens-toi de ceci: chaque action répétée à l'infini en vient à perdre son sens originel pour ne plus devenir qu'une simple règle.
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Video de Darko Macan (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Darko Macan
Darko Macan - Kontakt interview - Fantasy Hrvatska - ajoutée le 6 mai 2012.
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