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Marshal Bass tome 1 sur 10
EAN : 9782756082066
56 pages
Delcourt (07/06/2017)
3.72/5   68 notes
Résumé :
Arizona, 1875. Un gang d'esclaves affranchis, dirigé par un mystérieux Milord, terrorise tout un état. River Bass, premier afro-américain de l'US Marshal Service, est le seul à pouvoir l'infiltrer. Il a accepté l'étoile pour le respect et l'égalité, mais il ne sera confronté qu'à la cruauté du monde. Bass sera démasqué par le gang infiltré et son combat pour la justice s'arrête là. Commence alors celui pour sa vie...
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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La vérité a fait tomber davantage d'hommes que les balles de revolver.
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Ce tome est le premier d'une série à suivre. Sa première publication date de 2017. Il a été réalisé par Darko Macan pour le scénario, Igor Kordey pour le dessin et la supervision des couleurs, et par Desko pour la mise en couleur. La traduction et le lettrage ont été assurés par Fanny Thuillier. le personnage principal est inspiré de Bass Reeves (1838-1910), premier shérif adjoint noir de l'United States Marshals Service à l'ouest du Mississippi, qui a essentiellement officié en Arkansas et en Oklahoma. Il comprend cinquante-quatre pages de bandes dessinées.

Arizona, 1875. Alors que le ciel se pare de magnifiques tons pour le coucher de soleil, River Bass, un afro-américain, se trouve dans une situation intenable : au pied d'un très gros arbre, une corde autour du cou, les mains liées dans le dos, sur un cheval dont la longe est attachée à une des racines, mais qui résiste de plus en plus mal à la tentation d'aller manger les feuilles d'un buisson à deux ou trois pas de distance. Bass tente de le calmer avec des paroles douces, mais la corde se resserre inexorablement. Soudain un cavalier arrive au grand galop et prend les rênes de la monture de Bass pour l'empêcher de l'avancer. le colonel Terrence B. Helena présente ses excuses au pendu, tout en coupant la corde et en desserrant le noeud. Il lui explique la situation : la bonne nouvelle est que Bass n'est effectivement pas la personne qu'il cherche. La mauvaise nouvelle est que l'homme en question, un dénommé Bill Derby, s'est révélé véritablement pénible. Il a fichu la frousse à ses adjoints et Helena a dû régler ça tout seul. du coup, il a une proposition pour Bass. Il a entendu beaucoup de bien de lui, du mal aussi mais moins qu'il ne l'aurait cru. Il en est venu à se dire qu'il serait peut-être l'homme de la situation pour appréhender le gang que Bill Derby prévoyait de rejoindre. Il lui demande de réfléchir à sa proposition et il lui offre le chapeau de Derby, avec le trou là où la balle qui l'a tué a pénétré.

Le lendemain, par une belle journée, la famille Bass, monsieur & madame, ainsi que leurs six enfants, ont fini de manger. Bathsheba indique à son mari River qu'elle n'aime pas ce nouveau chapeau, car le trou en fait un mauvais présage. Elle n'aime pas l'idée qu'il pourrait être pendu à un arbre à cet instant précis, que les enfants et elle pourraient atteindre en vain son retour sans savoir qu'il est pendu quelque part. et elle n'aime pas le travail qu'on lui a proposé. River décide de la convaincre par la douceur, et leur plus grande fille fait sortir ses soeurs et frères pour assurer l'intimité nécessaire à ses parents. Après leurs ébats, Sheba livre le fond de sa pensée à son mari : la seule et unique raison pour laquelle ce colonel blanc veut qu'il soit son adjoint, c'est parce que River est un homme noir et qu'il doit arrêter un gang de noirs. C'est comme envoyer un chien chasser des loups, voilà ce que c'est. Elle défie River de lui dire le contraire. Quelques jours plus tard, le gang de Milord attaque la ville d'Olive Grove. Ils ont pillé la banque et s'enfuient à cheval, mais plusieurs habitants sont armés et leur tirent dessus.

Ce n'est pas la première fois que ce scénariste et ce dessinateur collaborent ensemble, et tout en menant à bien cette série, ils ont également réalisé un superbe diptyque : Colt & Pepper, Colt et pepper, tome 1 : Pandemonium à Paragusa (2020), Colt et Pepper, tome 2 : Et in Arcadia ego (2021). Un western de plus : certes la bande dessinée franco-belge ne manque pas d'excellentes séries dans ce genre, ce qui incitent les auteurs à se montrer originaux. Ces derniers ont choisi de mettre en scène un marshal adjoint afro-américain, ce qui en fait un personnage original et ce qui rend sa mission plus difficile du fait du racisme qui est bien présent dans ces pages. le lecteur peut se dire que les auteurs en font un peu de trop, ce qui nécessite de sa part un surcroît de suspension d'incrédulité consentie, mais il s'avère qu'un tel individu a bel et bien existé. Cet état de fait ramène l'histoire dans un domaine plausible, même si le lecteur sait bien qu'il s'agit d'un récit de type aventure, avec actes de courage et conventions de genre, comme les chevauchées dans des paysages naturels, des individus patibulaires sans foi ni loi, des échanges de coups de feu, tout ce qui fait un western classique. le lecteur plonge dans cette ambiance western dès la première page, avec ce bel arbre et ce ciel presque enflammé par le coucher de soleil.

L'artiste impressionne par le degré de détails de ses dessins et sa capacité à reconstituer l'époque et les environnements pour une véracité historique saisissante. En page six, le lecteur découvre la ferme modeste des Bass : une vue en extérieur du bâtiment construit à l'ombre de deux grands arbres magnifiques, les murs en pierre, l'enclos à cochon, les poules et le coq, le chien à l'ombre de l'avancée du toit, les deux chevaux dans leur enclos, le puits artésien, le tonneau en bois à demi enterré pour servir d'abreuvoir, le soc de charrue. L'aménagement intérieur a bénéficié de la même implication de l'artiste : la grande pièce principale, la table en bois et les bancs tout simples, la cuisinière à bois, les quelques casseroles et pots sur l'unique étagère, le baquet en bois, le lit des parents uniquement séparé de la pièce principale par une tenture et le crucifix accroché au-dessus du lit. Dans un dessin en double page, dix & onze, spectaculaire, le lecteur se retrouve dans la grand-rue, l'unique rue, d'Olive Grove. Par a suite, il se retrouve aux côtés de divers personnages dans des environnements comme un zone désertique rocailleuse pour un feu de camp et une nuit à la belle à étoile, un long chemin de terre, entre deux vastes prairies, menant à une ferme, avec son portique en bois pour marquer le début de la propriété, l'intérieur de cette ferme avec également sa grande pièce principale, le crâne d'un buffalo avec ses deux cornes suspendu à un autre portique, une haute éolienne avec sa girouette, une superbe chevauchée dans une zone désertique avec ses cactus et ses formations rocheuses en arrière-plan, l'approche de la petite ville de Dardanelle avec un début de végétation rase et éparse, et les bâtiments de cette ville une fois le gang en pleine action pour le pillage.

Il s'agit bel et bien d'un récit d'aventure, avec ses scènes spectaculaires. le lecteur admire les paysages naturels et leur belle mise en valeur grâce à la mise en couleurs qui vient rehausser les reliefs, installer une ambiance lumineuse, que ce soit la nuit tombée ou la belle luminosité d'une espace grand ouvert à perte de vue, qui vient ajouter des éléments descriptifs en couleur directe. le dessinateur emporte d'entrée de jeu le lecteur dans ces lieux, et rend plausible chaque situation, avec un dosage sophistiqué du spectaculaire en fonction des besoins. le lecteur en prend plein la vue avec le dessin en double page dix & onze : la demi-douzaine de membres du gang de Milord en train de s'enfuir à tout allure d'Olive Grove après avoir dévalisé la banque, et un groupe d'une vingtaine d'habitants en train de se défendre et de les attaquer, soit avec des armes à feu, soit avec n'importe quel outil contondant ou tranchant qui leur est tombé sous la main. Une scène d'une sauvagerie peu commune, à l'opposé d'une violence esthétique, attestant d'un affrontement fruste, désordonné, avec des individus qui ne sont pas des combattants de métier. C'est brutal, violent, barbare, primal, sans même parler de Myra abattu par un coup de feu à bout portant dans le visage. Par la suite, le lecteur se rend compte qu'il est totalement investi et impliqué dans des scènes comme des dialogues avec une tension à couper au couteau, les pauvres propriétaires de la ferme battus et attachés en plein soleil par le gang de Milord, leur fille qui risque de se faire abattre de sang froid pour éviter de laisser des témoins, la chevauchée dans les rues de Dardanelle.

Le scénariste maîtrise donc pleinement son dosage, et conçoit un récit qui fait la part belle à la narration visuelle, avec des moments où les dessins portent largement plus de la moitié des informations. L'intrigue s'inscrit dans un fil directeur très classique du western : un groupe de bandits mené par un chef autoritaire et qui écume la région pour s'approprier les richesses des patelins (piller les banques), et investir des fermes pour y séjourner en massacrant les propriétaires et leur famille, voire leur serviteur ou leur esclave, et consommer leurs ressources. le lecteur apprécie que le récit soit porté par l'intrigue comme une vraie aventure. Il ressent que le scénariste la raconte comme un adulte, avec des touches d'acceptation de l'état du monde (la réalité du racisme), d'indignation (le colonel demandant à son adjoint Steff s'il trouve normal qu'il y ait toujours eu des antis et des pauvres), de résignation (obligation de faire usage de la force et de la violence, de subir pour partie la loi du plus fort), de cynisme (tant pis pour les pauvres bougres qui connaissent une fin brutale, c'était inéluctable), d'acceptation (Sheba sait qu'elle ne pourra pas faire changer d'avis son mari), d'arbitraire (Milord peut décider d'abattre la fillette comme il peut très bien la laisser en vie, sans autre raison que l'impulsion du moment), d'injustice (Pourquoi River Bass se retrouve-t-il pendu une deuxième fois ?), et de pulsion de vie, de continuer à se battre malgré tout parce que l'alternative est pire. Il s'agit donc d'un récit profondément adulte sous ses atours de western et d'aventures.

Pour un western de plus, avec toutes les conventions bien établies du genre ? Oui, sans aucune hésitation. Igor Kordey est un conteur formidable, à la fois pour la vitalité et la justesse de ses personnages, pour ses mises en scène spécifiques à chaque situation, pour la qualité de sa reconstitution historique, pour le souffle et la lumière de ses grands espaces, pour le dosage parfait du spectaculaire quand nécessaire, pour son implication exemplaire dans les séquences visuelles complexes. En plus, le scénario fonctionne sur une dynamique simple et efficace, avec une soif de justice inextinguible, et des individus qui se comportent en adulte conscient du caractère imparfait et injuste de la vie et de la société, ce qui ne les empêche pas de faire leur possible pour l'améliorer en fonction de leurs moyens, avec un courage admirable.
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Tudieu, la belle BD que voilà !

1875, Arizona, peut pas dire que le Black Power soit à la mode.
Alors si, peut-être en tant que douteux agrément décoratif de moult arbres aux pendus mais c'est bien là sa seule et triste prérogative.
C'est dans cette position plutôt inconfortable que nous découvrons River Bass, le seul gars susceptible de passer de statut de macchabée imminent à celui de néo marshal.
Et c'est ce qu'il fit, le bougre, missionné en tant qu'infiltré à la solde de l'État pour démonter un gang d'esclaves affranchis qui fait rien que foutre le boxon partout où il passe.
Bonne chance, l'ami, tu en auras grandement besoin.

Posé, réfléchi, charismatique, ce marshal atypique possède pas mal d'atouts qui le rendent immédiatement attachant et sympathique.
Pour contrebalancer, il nous faut un vrai salopard que l'on se plaira à haïr, le mal nommé Milord et ses manières aux antipodes de son titre honteusement usurpé.

Le trait s'avère séduisant contrairement à la colorisation que j'ai trouvé un brin agressive pour mes yeux de myope visiblement devenus trop délicats.

Basée sur l'histoire de Bass Reeves qui fut le premier shérif adjoint noir à l'ouest du Mississippi, cette série possède tous les ingrédients d'une belle et grande série en devenir, tant par son caractère original que sa propension à construire des scénarios qui tiennent la route.

To be continued...
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Une nouvelle BD Western, encore!!!

Celle ci est original, comme quoi le thème du Western est innépuisable, un esclave afffranchi, se retrouve être le premier marshal noir des états-Unis.

Les doutes de notre héros quant aux motivations de son embauche et la conditions des noirs (même affranchi) ainsi que la violence sont bien retranscrites.
Darko Marcan le scénariste et dessinateur à évidemment beaucoup de talents, mais je dois dire que le coloriste m'a épaté, Desko, il suffit de regarder la première page pour être admiratif.
Au final une idée originale et une série à découvrir...

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Arizona 1875.
Un homme, assis sur un cheval, bras liés dans le dos, a le cou enserré dans une corde attachée à une solide branche.
Tentative de suicide ? Ah, oui ? Avec les bras attachés dans le dos ?
Disons qu'il est peut-être victime d'un malentendu. le colonel Terrence B. Helena, qui dirige un groupe de marshals voulait s'assurer que monsieur Bass, un Noir, le presque mort, n'était pas en réalité un certain Bill Derby, malfaiteur qui effraie même les hommes du marshal. Celui-ci semble avoir réglé l'affaire, et après avoir vérifié l'identité du presque pendu s'en vient le délivrer. Il le délivre, mais n'en reste pas là ! Il lui fait une proposition… Honnête !

Critique :

Scénario violent, âmes sensibles s'abstenir ! Darko Macan met en scène un personnage inspiré de Bass Reeves, shérif adjoint qui a réellement existé et qui aurait procédé à plus de 3000 arrestations. Mais son Bass à lui mène une existence bien différente du personnage réel.

Dans ce premier tome, on assiste à l'engagement de Bass comme marshal pour contrer un gang de blacks particulièrement violent. Bass reçoit pour mission de l'infiltrer…

Le dessin de Kordey plaira certainement à beaucoup de monde. Je n'ai pas été particulièrement séduit.
L'histoire tient la route. J'ai cependant du mal lorsqu'on prend un personnage qui a réellement existé et qu'on lui fait faire autre chose que ce qu'il a accompli, alors que cet individu était extraordinaire et qu'on aurait pu narrer sa véritable existence. Manque de documentation ? Paresse du scénariste ? Envie d'originalité ?
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Le western est revenu à la mode, tant mieux pour ceux et celles qui adorent ça, dont moi…

Depuis sa sortie, je lorgnais sur cette nouvelle série et puis, je suis passée à autre chose parce que je ne peux pas tout acheter en neuf. Là, ayant pu les acheter en seconde main et je ne me suis pas privée.

Le pitch est pour le moins original puisqu'il met en scène un U.S Marshall Noir, à une époque où les Noirs n'avaient aucun droit et étaient toujours susceptibles de se faire pendre à toute branche d'arbre.

Sa mission, s'il l'accepte ? Infiltrer un gang de Noirs qui braquent les banques et tuent.

Quand on met en scène un tel personnage, il faut tout de même lui donner un peu d'épaisseur et faire en sorte que le lecteur en sache un peu plus sur ce nouveau personnage.

Là, on ne peut pas dire que les auteurs nous ait donné du grain à moudre et on termine l'album en sachant peu de choses sur River Bass, sinon qu'il est marié, a une sacrée marmaille et aime faire l'amour à sa femme. Ah oui, j'oubliais, il tire vite et bien aussi.

À mon humble avis (même si on ne me demande pas), cette histoire aurait mérité de s'étaler sur deux albums afin de lui donner plus de corps, plus de profondeur et ne pas se retrouver avec un récit qui se termine en bain de sang et de manière un peu trop simple, trop facile.

Il aurait été intéressant de suivre plus longtemps Bass dans sa mission d'infiltration afin de savoir si le chef de gang avaient d'autres motivations que celle de se faire plein de fric (il aurait pu vouloir déstabiliser une ville, un réseau de banques, le pays,…).

Les dessins sont spéciaux, j'ai eu un peu de mal au départ et ensuite, je m'y suis faite. Certaines couleurs sont très belles pour les yeux et la double planche du braquage est très réaliste et bourré de détails entre le gang qui s'enfui et les braves gens qui s'interposent pour les stopper.

Quant aux dialogues, ils ne sont pas dépourvus d'humour et d'un brin de cynisme.

Un western violent, sanglant, rempli de cadavres qui n'est pas pour les amateurs de western version Petite Maison Dans La Prairie. Si vous cherchez de la tendresse et des bonnes actions, va falloir changer de saloon.

J'aurais aimé plus de profondeurs, moins de manichéisme, plus de détails sur le passé de Bass mais comme j'ai apprécié ma lecture, je vais continuer la série. Qui sait, j'en saurais peut-être plus sur le Marshall dans les tomes suivants.

Une bande dessinée inspirée d'une histoire vraie.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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critiques presse (3)
ActuaBD
13 juillet 2017
Il y a du Tarantino et Leone dans Marshal Bass : dans cette tension crépusculaire, où l’affrontement des égaux ne fait pas toujours parler la poudre ; mais aussi dans la personnalité de ces hommes qui mêlent arrogance et ironie, là où les valeurs humanistes semblent se dissiper dans les grands espaces.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Bedeo
16 juin 2017
Croisement ou simple référence, l’ensemble est en tout cas réussi, avec une ambiance tantôt pleine d’humour décapant, tantôt d’un sérieux crispant.
Lire la critique sur le site : Bedeo
Sceneario
13 juin 2017
Un premier tome engageant pour un Marshal adjoint que l’on devrait revoir avec plaisir très bientôt (en 10/2017) dans une nouvelle chasse à l’homme intitulée Meurtre en famille.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Je m’excuse pour mon retard, M. Bass ! Les choses ont, comme qui dirait, un peu échappé à mon contrôle. La bonne nouvelle est que vous n’êtes effectivement pas l’homme que je recherche. Je vous remercie d’avoir patienté pendant que je tirais ça au clair, M. Bass. La mauvaise nouvelle est que l’homme en question, un dénommé Bill Derby, s’est révélé être véritablement pénible. Il a foutu la frousse à mes adjoints, et j’ai dû régler ça tout seul. Je vous ferais dire que c’est pas facile de trouver des gens compétents de nos jours, M. Bass. Cela étant dit, j’ai une proposition pour vous. J’ai entendu du bien de vous, Bass. Du mal, aussi, mais moins que je ne l’aurais cru. J’en viens à me dire que seriez peut-être l’homme de la situation pour appréhender le gang que Bill Derby prévoyait de rejoindre. Au fait, j’ai remarqué que nous ne portiez pas de chapeau. Vous voulez celui de Bill ? Songez à ma proposition, voulez-vous ? Le salaire est honnête et le colonel Terrence B. Helena, moi-même, est un homme de parole. Alors, comme je vous l’ai dit, réfléchissez-y !
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Mais, s’il te plaît, dis-moi ce qui est normal. Tu trouves ça normal que ces pauvres diables aient du plomb dans le ventre à cause d’une poignée d’or ? Tu trouves ça normal qu’on ait fait sauter la cervelle d’une femme, tout ça parce qu’elle a été un peu trop fougueuse ? C’est normal que ce monde soit toujours rempli de peine ? Qu’il y ait toujours eu des nantis et des pauvres ? La guerre était-elle normale, Steff ?
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La pendaison sans procès étant, en fin de compte, interdite par loi, je vous suggère vivement de stopper ce que vous êtes en train de faire au plus tôt. Je vous en serai reconnaissant.
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La seule et unique raison pour laquelle ce colonel blanc veut que tu sois son adjoint, c’est parce que tu es un homme noir et qu’il doit arrêter un gang de noirs. C’est comme envoyer un chien chasser des loups, voilà ce que c’est.
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Laisse-moi te dire ce qu’il en est. Je pense qu’il y a deux sortes de nègres. Ceux qui suivent les ordres, et ceux qui préfèrent penser par eux-mêmes. Quel genre de nègre es-tu, Bill ?
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Darko Macan - Kontakt interview - Fantasy Hrvatska - ajoutée le 6 mai 2012.
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