Helmet boy

Ex-chanteur de Pleymo, Mark Maggiori, pour soutenir la sortie de l'album Alphabet Prison, a a sorti un roman relatant l'histoire qui traverse les morceaux de ce concept-album…

Parceque, aprés avoir tenté de faire un premier album concept avec Rock, le groupe a retenter le coup avec Alphabet Prison. Si on comprend plus ou moins les bases dans le disque, voici donc l'histoie : Ian Kalny est un cinéaste qui est poussé par sa femme à se rendre à une réunion des anciens éléves. Là bas, il recroise Adrian et tombe par hasard sur une photo où m'on voit Gregory, dit Helmet Boy, un enfant charismatique, quasi-héros des autres éléves, mais à l'enfance difficile. Adrian explique à Ian qu'Helmet Boy est mort à 13 ans et revient sur cette histoire, lui qui a enquêter dessus pendant des années et des années…

En soi, l'idée du roman est bonne. Et globalement, l'histoire aussi. On y suit un jeune garçon attiré par un groupe de délinquants (appelés ici les Freaks) et qui va rapidement, par son charisme, en devenir le membre le plus important malgré son trés jeune âge. Malheureusement, du séchage de cours aux parties de skate, ils vont vite tomber dans la drogue…. et bien pire encore. Maggiori en profite pour dresser le portrait d'une jeunesse perdu et trop peu suivi malgré un amour inconditionnel de la part des proches. Et ça aurait pû être bon. Si seulement l'écriture était cohérente. Car au film du livre, il devient évident qu'il s'est perdu en route lui aussi. La description des personnages, de leurs pensées et leurs actes, est bien trop précise pour que la thése de l'enquête raconté soit crédible (Comment savoir ce que Grégory a pu imaginer ou voir au moment de sa mort ?, et ce n'est qu'un exemple). Ca ne colle tout simplement pas et si on parvient à rentrer dans le récit, on en est du coup souvent ressorti par le rappel du contexte.

De plus, le fait de vouloir absolument le situer aux US, avec une écriture française, donne un résultat qui, en terme de style, a un peu le cul entre deux chaises. Et c'est sans compter sur la relative brieveté du récit qui le rend tout aussi peu cohérent (personne ne semble être au courant de la mort d'Helmet Boy alors qu'elle s'est visiblement produite quelques semaines ou mois aprés qu'il soit arrivé et que tout le monde soit tombé à ses pieds… bizarre…).

Helmet Boy est un roman qui avait un immense potentiel mais Maggiori n'est visiblement pas romancier… ou n'a simplement pas eu le temps de le peaufiner. Dans les deux cas, c'est donc décevant et c'est bien dommage…

Le sujet m'intéressait. La violence aux States dans les années 80. Plutôt comment les mécanismes se mettent en place. Comment des gueules d'anges de skaters deviennent des tueurs à gage sans foi ni loi. L'histoire, racontée par un dialogue de deux anciens devenus adultes, est prenante. L'écriture concise, rapide et droit au but, propre aux ouvrages ados. Faut que ça avance. le mécanisme des gros méchants trafiquants manipulant tout le monde est un peu lourd mais il a sa raison d'exister. J'aurai aimé que les portraits des personnages notamment de Helmet Boy soient davantage précisés. Force est de constater que là n'était pas la priorité. Il n'en demeure pas moins que c'est un bon livre qui se termine tel qu'il doit se terminer.

Helmet Boy est un livre qui s'associe à l'album "Alphabet Prison" du groupe de rap metal français Pleymo. Écrit par le chanteur du groupe Mark Maggiori le livre dépeint l'histoire de Gregory, appelé Helmet Boy suite au don d'un casque par le chef des caïds locaux les "Freaks".

Ce livre vise principalement des adolescents, sorte de Requiem For a Dream façon road-movie vers la déchéance d'un gamin de primaire qui a voulu grandir trop vite car laissé trop livré à lui même.

Un livre qui se lit vite (en une après midi) qui ressemble malgré tout plus à un scénario de film plutôt qu'à un roman.

dans ce livre écrit par le chanteur de Pleymo, il est moins question de musique mais d'un gang d'enfants-tueurs dans les années 80 à Los Angeles, on est clairement dans une vibes Tarantino. C'est un bon roman à lire sous la canicule et il s'accompagne, à la manière d'un Matthias Malzieu, d'un album à écouter en même temps. Très cinématographique !
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