Le simple fait que le premier ministre du Canada ait jugé bon de faire un commentaire officiel sur la position du pays, face à la crise monétaire américaine, montre assez bien combien notre destin dépend de celui de nos voisins. Dès lors, la seule vraie question qui se pose est de savoir quelles mesures nous pouvons prendre ICI pour ne pas être entraîné dans une catastrophe.
LE CHANGEMENT SOCIAL: il faut affirmer avec force que vivre en commune ce n'est pas s'échapper, d'une façon ou d'une autre, de la Société. C'est, au contraire, un exemple concret et immédiat de restructuration de la Société. Enfin, et ceci pour ne pas oublier les autres, celui qui participe à une Commune, le fait aussi parce qu'il est fatigué de ces révolutionnaires qui veulent détruire le système pour mettre le leur à la place, croyant sans doute qu'ils ne seront pas plus mauvais que ceux qui dirigent le système qu'ils veulent détruire.
La décennie que nous traversons sera peut-être celle qui verra la fin de notre monde. Selon l'auteur du texte qui va suivre, il nous reste à peine cinq ans pour renverser la vapeur et construire une Société où il fera bon vivre. Face à l'Establisment qui nous entraîne à la catastrophe pour conserver ses privilèges, il n'y a plus qu'une chose: le MOUVEMENT. Mais, qu'est ce que ça veut dire le MOUVEMENT ?
On s'inquiète un peu légèrement de voir qu'une commune disparaît. Or le succès ou l'échec de sa commune ne dépend ABSOLUMENT pas de sa continuation dans le temps. La forme de vie communale quelle qu'elle soit est une expérience qui, comme toute les expériences humaines ne sont pas faites pour l'éternité. Vivre, en tant qu'individu, une expérience communale est TOUJOURS un enrichissement et c'est la première chose qu'il faut savoir et admettre avant de tenter l'expérience.
LA RECHERCHE DU SOI: la vie communale est une vie de dé-spécialisation dans un monde qui tue l'homme complet à force de spécialisation.