Tout d'abord ce livre s'adresse aux amateurs de lecture en anglais parce qu'il n'est pas encore paru dans notre langue. Je vous rassure il n'est pas très difficile à lire et c'est une bonne occasion de pratiquer l'anglais ! Concernant l'histoire, j'ai par la suite découvert qu'elle est largement inspirée de la vie de l'auteur, ce qui a crée une onde de choc parmi ceux qui connaissaient l'auteur dans l'école où il travaillait...
Le livre est très bien écrit, un style que j'ai beaucoup apprécié. L'intrigue prend place dans une école internationale à Paris et on voit en effet que l'auteur connait bien Paris, par la description de la ville, le nom des rues, des métros... On peut vraiment visualiser les lieux.
Il vrai que un professeur comme lui on aurait bien aimé en avoir un.Au travers des débats qu'il initie dans sa classe, il pousse les élèves à se découvrir eux-même et à se questionner sur ce qu'ils veulent, ce qu'ils pensent. On a une histoire à trois voix : William Silver ( le professeur), Gilad ( un élève de sa classe) et Marie ( une étudiante de l'école, amante du professeur). Les histoires s'entrecoupent sans trop se répéter, mais c'est vraiment sympa d'avoir plusieurs cotés de l'histoire.
On se laisse vite entraîner dans l'histoire, même si on se doute un peu de la fin.
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On croit, dans les premières pages d'Indigne, à une version littéraire du Cercle des poètes disparus dans laquelle le jeune enseignant bouscule les codes trop rigides de la pédagogie. Il y a de ça, bien sûr, mais l'on suit peu à peu les doutes de cet Américain à Paris.
Lire la critique sur le site : Telerama
Indigne est le récit d'une chute et d'un échec personnel que la langue et le style de l'auteur rendent d'autant plus poignants. Une bonne surprise parmi la rentrée littéraire de ce début d'année.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Interview d'Alexander Maksik (en anglais)