Tout comme lors du tome précédent,
Shôhei Manabe se concentre sur les salarymen et en particulier sur Itabashi, qui se transforme en victime consentante et pathétique d'Ushijima. L'auteur délaisse donc un peu Kobori pour se concentrer sur la descente aux enfers de son collègue, mais n'oublie évidemment pas d'entraîner le représentant de matériel médical dans sa chute.
Si le tome précédent livrait encore un aperçu intéressant du monde du travail nippon, celui-ci traîne en longueur et ne livre rien de vraiment neuf. On retrouve des personnages pathétiques, piégés dans le cercle vicieux de l'endettement et des yamikins, ces usuriers de l'ombre qui dépouillent méticuleusement les laissés-pour-compte de l'économie de marché.
On a certes droit à un retour aux avant-plans d'Ushijima et à de nouvelles combines ingénieuses pour soutirer de l'argent aux clients, mais pas de quoi tenir en haleine un lecteur qui finit par se lasser de cet univers sombre de l'endettement et de ces histoires qui suivent toutes une trame semblable.
Une série qui perd sa force au fil des tomes !