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Dire que j'ai dévoré ce roman est un euphémisme.. en fait je l'ai même fini pendant mes heures de travail... C'est dire.
Oui j'ai adoré ce roman.

Quelle maîtrise du suspens, un roman tellement visuel. Et pourtant je n'ai pas trouvé que l'auteur faisait dans la facilité.
Les personnages sont très travaillés. L'auteur a su les rendre très sympathiques , tout en les gardant très humains avec leurs défauts.

Le scénario est mené tambour battant. Si on reste dans le classique du polar, l'intrigue est prenante et René Manzor balade son lecteur jusqu'au dénouement.
Un roman qui a quand même quelques défauts. Disons que l'auteur prend parfois des raccourcis et rend parfois certaines situations a la limite de la crédibilité. Mais c'est vraiment vite oublié grâce aux énormes qualité du roman.

Un roman qui doit a mon avis faire un petit clin d'oeil a un certain Dennis Lehane.

Un des meilleurs thriller lu cette année.. je ne développerai pas plus car A vif est pour moi un incontournable ... A lire absolument.
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René Manzor m'ayant converti avec son thriller biblique « Apocryphe », j'avais forcément la foi en entamant ce polar plus classique qui nous emmène dans les tréfonds de la folie…

« A Vif » débute par la découverte du corps d'une jeune fille de treize ans, brûlée sur un bûcher. Un meurtre horrible qui rappelle ceux perpétrés quelques années plus tôt… et malheureusement toujours irrésolus. Chargée de mener l'enquête, la capitaine Julie Fraysse consulte Novak Marrec, son prédécesseur qui n'a jamais su découvrir l'identité du mystérieux « Immoleur » de ce petit village de Gévaugnac. le hic est que celui-ci n'est pas vraiment sorti indemne de cette ancienne affaire et qu'il séjourne dorénavant dans un hôpital psychiatrique, atteint de troubles obsessionnels délirants.

Ce qui accroche immédiatement le lecteur, ce sont les personnages particulièrement travaillés de Réne Manzor. Il y a tout d'abord ce couple d'enquêteurs atypique, constitué d'une mère de deux enfants qui tente tant bien que mal de conjuguer vie personnelle et vie professionnelle, et d'un homme hanté par les images du passé et naviguant constamment entre réalité et délires. Si l'auteur parvient à les rendre extrêmement attachants, les personnages secondaires ne sont pas en reste. J'ai à ce titre adoré les deux garçons de Julie, qui insufflent beaucoup d'humour à l'ensemble et qui soulignent la capacité de René Manzor à livrer des dialogues parfaitement ciselés, qui ont su me faire sourire tout au long de cette histoire qui ne s'y prête pas forcément.

Il faut ensuite applaudir cette intrigue qui flirte certes régulièrement avec les limites de la crédibilité, mais qui s'avère prenante au possible et qui abandonne le lecteur bouche bée. L'auteur se sert admirablement du profil pathologique de Novak Marrec pour prendre le lecteur à contre-pied, tout en l'emmenant sur le terrain de la psychiatrie.

Ne vous étonnez donc pas si vous refermer ce page-turner en l'ayant aimé… à la folie !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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J'en suis désolé de le dire mais , René Manzor , je ne le connaissais pas et je n'avais lu aucun de ses romans . Et puis j'ai appris qu'il devait venir à un salon organisé par une super et dynamique librairie de la Ferté Saint Aubin , le 4 septembre prochain et je me suis donc précipité sur la lecture de " À Vif " , roman paru récemment en format poche .Ben , oui , je me suis fait inviter chez mes enfants et j'ai vraiment envie de le rencontrer , monsieur Manzor car j'ai été absolument conquis par ses écrits : un événement dramatique , c'est le moins que l'on puisse dire , survient dans un village proche de Toulouse . Premier problème, résoudre un fait extrêmement brutal , atroce et traumatisant. Deuxième problème, c'est qu'il s'agit de la répétition d'un crime atroce commis quelques années auparavant et pour lequel l'accusé principal est ...en prison .Dans le village , les " personnalités " foisonnent et les enquêteurs " marchent sur des oeufs " . Julie , enquêtrice, devait partir en vacances et manque de motivation , Novak, enquêteur, était interné en centre psychiatrique , perturbé par la première affaire, ça promet .....Alors qui ? Qui ? Qui ?
Le rythme est génial, difficile d'éteindre la lumière à une heure raisonnable . René Manzor nous " promène " à sa guise et on le suit sans " barguiner " .Et il faudra être patients , les amis ....mais le roman " paraît " bien court .
Le génie de l'auteur semble être le cadre de l'action : un village . Une entité, un territoire ou tout le monde se connaît, s'aime ...ou pas . Se respecte ...ou pas .Un panier de crabes , un noeud de vipères...Julie et Novak vont dérouler l'écheveau, mais , au bout , la " prise " va en surprendre plus d'un .
Un roman noir , fin , intelligent qui m'a beaucoup plu et qui , si j'en crois la note attribuée sur Babelio a plu à énormément de monde .
Amis sensibles , la scène du début pourrait s'avérer atroce . Elle l'est , mais la pudeur des mots la rend plus ..." supportable " , il serait dommage ( mais parfaitement compréhensible ) de s'en tenir à sa " brutalité " . Monsieur Manzor sait écrire et fort bien , donner du rythme au récit, et fort bien , ménager le suspense , et fort bien ....Je me répète ? Ah , oui , tiens . Et bien , rendez - vous compte par vous- mêmes..
Bonne soirée à tous et toutes et attention : sur la plage , avec ce bouquin , pensez à vous hydrater , à changer de position , à vous tartiner de crème ...solaire, à confier vos enfants aux maîtres- nageurs . Si vous commencez la lecture , sachez que vous irez au bout : alors , attention à ne pas " griller " . ( Oui , ce n'est pas drôle mais ...) .Allez , à bientôt .
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"Apocryphe" m'avais enthousiasmé, René Manzor confirme, avec son nouveau livre "A Vif", qu'il est l'un des maîtres incontestable du thriller français. Nous le savions inventif, surprenant, machiavélique dans l'écriture de ses scénarios. Là, il nous retourne littéralement le cerveau avec ce thriller mené tambour battant qui n'est pas sans rappeler l'univers d'un certain Jérôme Loubry. Mais, toujours avec ce style d'écriture qui fait sa force : de l'émotion, de la sensibilité, une analyse psychologique très fine et des personnages attachants. Dans "A Vif", dès les premières pages nous plongeons dans l'horreur d'un crime abject. Vers 4h30 du matin, Maëlys, 13 ans rejoint en trottinette celui qui, elle le pense, lui fera quitter sa vie qu'elle juge étriquée. Réveillé lui aussi, son petit frère Arthur la suit de loin. Un inconnu enlève Maëlys et la fait brûler vive un peu plus loin dans la forêt. Son petit frère a tout vu de l'horrible scène qui s'offre à lui. Par instinct de survie, il se cache. La police est alertée et arrive sur les lieux. Nous sommes à Gévaugnac, et Maëlys est la cinquième préadolescentes à mourir de la sorte. Celui que l'on surnomme "l'immoleur" coure toujours. Julie Fraysse, capitaine de police est chargée de l'affaire. Elle a deux enfants qu'elle aime plus que tout : Noah qui est en sixième et l'aîné Théo quatorze ans. Elle est séparée de Cédric, le père de ses enfants. Elle va devoir pour le bien de l'enquête collaborer avec le capitaine Novak Marrec. le soucis, Marrec séjourne depuis deux ans dans un hôpital psychiatrique toulousain. Il est atteint de trouble obsessionnel délirant qui se caractérise par la présence dans son esprit de fausses certitudes fermement ancrées. Pour Novak, l'assassin le met personnellement à l'épreuve car c'est lui qui, avant Julie, était chargé de l'affaire. Voilà pour l'histoire. Julie et Novak vont devoir plonger dans les méandres de la folie humaine pour dénicher qui se cache derrière ces meurtres innommables. Un suspens implacable, un récit retors, des rebondissements, de l'intensité mais aussi la description très touchante de la vie de ses deux êtres Julie et Novak. L'un et l'autre doivent affronter les écueils de la vie. René Manzor envoûte son lecteur pour ne plus le lâcher jusqu'au dénouement final. J'ai trouvé ce thriller passionnant, très bien écrit et j'ai apprécié plus que tout, la justesse de la description des troubles psychiques de Novak qui m'on rendu ce personnage si attachant. C'est le meilleur thriller lu depuis le début de l'année, et de loin. A ne surtout pas manquer, ce nouveau livre de René Manzor est incontournable. Il va vous émouvoir, vous terrifier, bref il contient tout ce que l'on demande à un thriller brillant !
Lien : https://thedude524.com/2021/..
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Si René Manzor était gymnaste, il serait médaillé olympique du grand écart. En tant qu'écrivain, son talent s'étire d'un bout à l'autre du terrain du Noir.

Pour moi, c'est une sacrée qualité d'avoir l'envie de se réinventer sans jamais tomber dans la facilité, de faire marcher son imagination à plein tube tout en restant cohérent. Et de montrer que la créativité n'a pas de limite quand on aime les histoires, les émotions et les mots.

Et puis d'oser. Oser se lancer dans un récit apocryphe se déroulant dans la Palestine du 1er siècle, avec son précédent roman. Et de revenir à une histoire plus classique, contemporaine et française avec A vif.

Les amateurs de polars / thrillers traditionnels trouveront leur compte dans cette intrigue très visuelle (n'oublions pas que Manzor est tout autant réalisateur et scénariste qu'écrivain).

Tous les ingrédients sont réunis dans cette enquête dont vous ne trouverez pas le fin mot. Ils mélangent mystère, faux-semblants, rythme et psychologie. Pour ne pas dire psychiatrie. A la folie…

Le supplément d'âme vient clairement des personnages, avec un « couple » de flics atypique, réunis de force, à l'opposé l'un de l'autre. du déjà-vu aussi, mais l'auteur sait les rendre à la fois sympathiques et agaçants, surprenants clairement.

Je dois dire que j'ai goûté avec plaisir leurs passes d'armes verbales, surtout au début de leur relation. Ces dialogues enlevés ont été un vrai plaisir de lecture.

L'un des deux, Novak de son prénom (un nom qui parlera aux spécialistes du thriller, clin d'oeil), a un lourd passé. Totalement obsédé par une précédente affaire qui semble revenir à la vie. A vif dans ses réactions, dont on découvrira les sources. Un profil pathologique, qui en parallèle de l'enquête, mènera le lecteur sur le terrain de la psychiatrie.

Leur relation est brûlante, les braises attisées par leurs feux intérieurs. de quoi rajouter du carburant à une intrigue déjà incandescente.

A vif est un thriller, certes conventionnel, mais qui a les qualités pour plaire aux fans du genre. René Manzor sait construire une histoire et lui donner souffle de vie à travers des personnages caractérisés.

Et comme il construit parfaitement une intrigue retorse, avec la ruse et l'habileté qu'on lui connaît, voilà un roman noir qui se lit d'une traite.
Lien : https://gruznamur.com/2021/0..
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JDM ! Voilà comment la capitaine Julie Fraysse, du SRPJ de Toulouse, aurait pu qualifier cette journée. Alors qu'elle s'apprête à partir en vacances avec ses deux gamins, la voici appelée sur un crime.

Ses vacances sont à l'eau tandis que la victime, 13 ans, a été immolée par le feu. C'est glauque, très glauque.

À la base, on a un polar qui semble se diriger vers un whodunit des plus basiques : qui a immolé la petite Maylis ? Est-ce un Copy Cat ou bien le responsable d'anciennes immolations a-t-il repris du service ?

Pourtant, on comprend tout de suite que l'enquête va s'écarter assez vite d'un whodunit classique, car le supérieur de la capitaine Fraysse, le commandant Ray Roques, va aller recruter dans un asile son ancien capitaine, celui qui avait enquêté sur les précédentes immolations.

Attention, duo atypique et duo de choc : entre la capitaine Fraysse et l'ancien capitaine Novak Marrec, ce sera explosif ! le second reprochant à la première de lui avoir volé sa place, la première râlant que ses vacances sont à l'eau et que Novak l'accuse d'un fait dont elle n'est pas responsable.

Dans ce roman policier aux allures de thriller glauque (des immolations de jeunes filles prépubères, on est loin du classique révolver dans le bureau), les certitudes du lecteur vont voler en éclat assez souvent et les fausses pistes (ou pas) se multiplier.

Qui a raison, qui a tort ? le cerveau de Novak est-il foutu par ses délires paranos ou bien tient-il le début d'une piste ? Fraysse va-t-elle le suivre, ou pas ? Beaucoup de suspense et de mystères dans ce récit qui ne m'a pas laissé beaucoup de répit.

La note amusante sera apportée par les deux gamins de la capitaine Fraysse et cela faisait du bien pour contrer cette noirceur qui s'échappait du récit où tout le monde n'était pas aussi ange blanc qu'on pourrait le croire.

Mon bémol ira à la résolution de l'enquête qui arrive un peu trop vite, ou du moins, comme un cheveu dans la soupe, de manière inattendue. Crac boum hue et les flics surgissaient, tel Zorro arrivant au bon moment, me déstabilisant totalement.

J'avais déjà trouvé le mobile du crime de Maylis mou du genou (ou alors, la personne coupable est bonne à interner, elle aussi) et là, ça a un peu tempéré mon enthousiasme pour cette lecture, vu l'utilisation de certaines ficelles.

Si le roman garde une excellente note, c'est en raison de son scénario, qui n'avait rien de banal (même si j'avais déjà connu ce genre de "truc" – no spoiler) et qui est allé dans une direction à laquelle je ne m'attendais pas, bien que j'aie eu des soupçons à un moment donné, vu la réaction de certains personnages.

De plus, il y avait des émotions, un suspense implacable et les portraits des enquêteurs (Fraysse et Novak) étaient réussi, mais pas qu'eux, les autres aussi. Ils en étaient même attachants, surtout Novak et son passé des plus sombre.

Un très bon thriller qui va jouer avec les perceptions de ses lecteurs, les entraîner là où l'on va rarement (les délires psychotiques, la paranoïa et j'en passe), le tout accompagné d'enquêteurs attachants (Novak est même parfois attachiant).

Le seul bémol étant pour le final un peu trop précipité et quelques ficelles utilisées pour faire passer le tout.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Un roman qui commence sur les chapeaux de roues par un crime très glauque ; il s'agit d'une adolescente de 13 ans, Maylis, qui sera immolée sur un bûcher. Or, c'est la 4ème victime à mourir de cette façon horrible dans le petit village de Gevaugnac, proche de Toulouse.
L'inspectrice Julie Fraysse est amenée à enquêter sur ce drame car elle est native de Gevaugnac. Il lui faudra collaborer avec le capitaine Novak Marrec, qui est interné dans un asile proche suite à des troubles obsessionnels délirants. Cette affaire lui tient particulièrement à coeur car il n'a pas réussi à retrouver celui qu'il soupçonnait d'être l'immoleur. A cause de ses problèmes psychiatriques, Novak ne sait plus trop si ce qu'il vit est réel ou le fruit de son imagination, et nous non plus !
Un bon suspense, un bon rythme, des rebondissements et une fin qui surprend. Assez éprouvant quand même vu le sujet principal.
J'ai beaucoup aimé ce roman et continuerai à suivre cet auteur.
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Comme d'habitude avec et auteur j'ai lu à toute vitesse ce récit dans lequel on est pris dès les premières pages, on sent que l'auteur et également scénariste et réalisateur car les pages défilent et le rythme du récit est haletant.

Tout débute ici lorsqu'une jeune fille de 13 ans se fait enlevé et brûlée vive devant son petit frère, la région a déjà connu de fait quelques années plus tôt mais le meurtrier a été arrêté, il ne peut donc pas s'agir de lui.

Julie Fraysse doit partir en congés avec son mari, mais elle est contacté pour mener cette enquête car elle connait bien cette région car elle y a grandi.

Pour l'aider sur celle-ci il va lui être demandé de se mettre en relation avec Novak le policier qui a précédemment mené cette enquête, le petit hic étant que celui-ci est désormais dans un hôpital psychiatrique à la suite de sa précédente enquête.

J'ai aimé suivre ce tandem improbable et plutôt novateur en tout cas pour le personnage de Novak et la particularité du meurtrier pour son mode opératoire.

On avance a grand pas dans ce récit et on a rapidement envie de savoir s'il s'agit d'un copycat ou non et d'autres aspects sont également intéressant à suivre.

Encore une très bonne lecture avec cet auteur que je continuerai avec grand plaisir à lire le prochain devrai sortir au mois d'Octobre 2022, je suis pour le moment à jour dans mes lectures.
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Un polar classique plaisant à lire. L'histoire était bien menée jusqu'à la fin que je n'ai pas du tout appréciée, beaucoup trop rapide à mon gout. En quelques pages, tout est dévoilé et l' intrigue est totalement rocambolesque. La psychologie du tueur n'est absolument pas décrite alors que c'est cela qui aurait pu être intéressant. L'auteur s'intéresse uniquement à la famille Guinet sur 400 pages au détriment des autres protagonistes de l'histoire. D'ailleurs on ne sait pas ce que devient Pierre Guinet.
Je trouve que la fin du roman n'est absolument pas crédible et pas assez travaillée, dommage, une grande frustration.
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Alors, j'ai conscience que je vais dissoner dans le concert de louanges, mais ce ne sera pas la première fois, et j'assume.
Voilà encore un livre-recette qui coche toutes les cases-clichés du polar/thriller/"page turner" : tueur(s) en série, check (Dieu merci, il y a en France environ 2 000 fois moins de tueurs en série que dans les romans français), dizaines de petits chapitres, check, policier ayant des soucis familiaux, check, policier ayant des troubles psychologiques, check (ici, c'est même rien de le dire), duo de policiers improbable, check.
Pourtant, au début, j'étais encore indécis. Je trouvais que l'auteur dépeignait assez bien les émotions intra-familiales et prenait la peine d'aller narrer des scènes que beaucoup shuntent, comme celle des parents qui apprennent que leur gamine est morte. Bel effort, même s'il a tendance à flirter parfois avec les frontières de la mièvrerie.
Mais au fur et à mesure que j'avançais dans le bouquin, je me suis rendu compte qu'il ne faisait pas mieux (mais sans doute pas pire, c'est un fait) que ses très nombreux collègues qui surfent sur cette vague : intrigue complètement wtf, scènes totalement surréalistes, historique des personnages à dormir debout (le mec qui a gardé le cadavre de sa mère à la maison pour "ne pas trop traumatiser sa soeur", future avocate, on en parle ?)
Comme souvent dans ce type de lecture, je n'y ai pas cru un seul instant, et je trouve ça problématique pour une histoire qui est censée se dérouler de nos jours, entre Toulouse et l'Aveyron, que j'aie sans arrêt l'impression qu'en fait, on est dans un monde parallèle...
Alors oui, j'ai conscience que dans le vrai monde, les vraies enquêtes sont sans doute un peu plus "simples" (entendre par là que c'est quand même pas tous les jours qu'une secte de psychopathes drogués font brûler des gamines vives), et qu'il serait plus difficile de "tenir le lecteur en haleine"... mais peut-être alors qu'on gagnerait en profondeur et en identification ce qu'on perd en "page turning", sans pour autant nier l'intérêt des petites surprises dans la construction (par exemple, Manzor a quand même fait quelque chose d'intéressant avec les délires du héros qui mélange la réalité et la fiction).
Bref, j'y arrive définitivement pas et je vais arrêter de chercher à comprendre ce que les gens trouvent de si bien dans ces trucs qui sortent par palettes entières sur les étalages des librairies et des stations service, au point que les auteurs sont toujours plus nombreux à "appliquer la recette".
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