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Fées des sixties tome 1 sur 2

Jul' Maroh (Autre)Giulio Macaione (Autre)
EAN : 9782731655957
56 pages
Les Humanoïdes associés (01/02/2023)
3.3/5   40 notes
Résumé :
Lorsqu’elle arrive à Londres pour enquêter sur des disparitions étranges, Ailith n’hésite pas à accepter l’aide de son ami d’enfance, Eliott, policier clairement anti-fées et les accusant de tous les problèmes majeurs à Londres. Lorsque l’enquête qui lui est confiée la mène au cœur de la forêt, elle va faire la rencontre la plus troublante qui soit et découvrir auprès de lui/elle , une blessure enfouie.
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Avant-propos

J'ai tout de suite été attirée par la couverture de ce premier tome des Fées des Sixties : le dessin, les couleurs… et les fées ! Au scénario des Disparitions d'Imbolc, nous retrouvons Jul Maroh, auteurice de la bouleversante bande-dessinée le bleu est une couleur chaude, à l'origine du film La vie d'Adèle (2013). Côté dessin, il s'agit de Giulio Macaione, et aux couleurs, Fabs Nocera et Yellowhale Comic Studio S.R.L.

Cette bande-dessinée avait tout pour me plaire, et elle ne m'a pas déçue !

.

Mon retour

Alors qu'après une très très longue attente, la saison 2 de Carnival Row est enfin disponible, j'ai craqué pour l'une des récentes sorties des Humanoïdes Associés. Si l'époque est différente entre les deux, les deux nuancent un univers dans lequel les fées sont mal perçues par la plupart des êtres humains, qui ont de forts préjugés.

Le concept de Fées des Sixties plante le décor dans le Londres des années 1960, pendant sa révolution culturelle, le Swinging London. Les fées sont sorties de leurs forêts pour se mêler aux humains. Avec leurs ailes colorées, leurs oreilles pointues, leur côté hippie à marcher pieds nus et à sembler en liesse tout le temps, les préjugés vont bon train. On ressent la haine à leur encontre.

Cette haine s'appuie sur des trafics : drogue, mendicité. Et pire encore : on les accuse de kidnapper des êtres humains. En cela, Eliott, policier anti-fées, s'appuie sur d'étranges disparitions qui se sont toutes produites le 1er février, soit le jour d'Imbolc, la célébration païenne, située entre le solstice d'hiver et l'équinoxe de printemps.

Fraîchement débarquée de son Écosse natale, Ailith intègre en tant que journaliste le Daily Telegraph. Sa période d'essai l'enjoint à rédiger un article sensationnel. En parallèle, elle retrouve son ami d'enfance, Eliott. L'enquête à propos des disparitions piétine chez la police, aussi il conduit la jeune femme sur le lieu des disparitions pour qu'elle l'aide. En effet, Ailith possède une histoire familiale singulière : sa mère a disparu il y a vingt ans, et alors qu'elle-même a miraculeusement échappé à la noyade, son père clame que les fées enlèvent les humains.

La trame propose ainsi deux pendants au racisme envers les fées. Tandis que pour Ailith cela a pris source dans un épisode familial dramatique, pour Eliott cela se rattache directement à son travail, pour lui les fées sont viles et malsaines, sources de corruption. Leur mentalité à tous deux vont évoluer car pour mener à bien son enquête, Ailith va devoir accepter l'aide de Sidhe, une fée non-binaire.

Auprès de Sidhe, Ailith découvre un autre visage de la féerie, via Avalon. Sidhe est une fée à part, à laquelle une étrange attraction relie la journaliste. de quoi s'agit-il ? du destin ? de quelque chose de plus enfoui, la disparition de sa mère ? Au contact de Sidhe, Ailith change, retrouver les disparus d'Imbolc revêt à présent une enquête personnelle, même si elle ne s'en rend pas réellement compte encore. le personnage d'Ailith connaît une évolution plaisante, pendant du caractère obtus d'autres.

De Londres à Avalon, quel terrible dessein relie les disparitions d'Imbolc ?

.

En bref :

J'ai beaucoup apprécié ce premier tome des Fées des Sixties ! de l'ambiance uchronique nuancée entre le Swinging London et la présence colorée et allègre des fées. le Londres des années 1960 est ici teinté par les préjugés et mentalités anti-fées. le policier Eliott leur met sur le dos toute la corruption qui grouille dans la ville : drogue, mendicité, jusqu'à l'affaire des disparitions d'Imbolc. Ailith, son amie d'enfance, arrive d'Écosse ; nouvelle journaliste au Daily Telegraph, elle va enquêter de son côté, tenant les fées responsables de la disparition de sa mère, deux décennies auparavant.

Armée de son polaroid et de son carnet de notes, elle inspecte le lieu où ont eu lieu les étranges disparitions. Elle va rencontrer Sidhe, une fée non-binaire qui va l'aider à retrouver les disparus. Ailith ne s'en rend pas compte encore, mais son enquête devient personnelle. Sur la trace des disparus d'Imbolc, elle se lance en réalité au coeur de son drame familial. Balancée entre Sidhe et Eliott, elle est décidée, coûte que coûte, à trouver la vérité.
Lien : http://maude-elyther.over-bl..
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Dans un monde uchronique, les fées vivent parmi nous, aux vues et aux sus de tous. On les reconnait facilement, dans les rues de Londres, avec leurs ailes multicolores dans le dos et des oreilles pointues. Mais dans les années 60 où Jul Maroh plonge ce premier tome, ces créatures sont un peu l'équivalent des immigrés à l'heure actuelle. le parti travailliste au pouvoir les accepte, fait des démarches et des lois pour une meilleure intégration, mais toute la population n'adhère pas totalement à cette nouvelle communauté.

C'est le cas d'Elliot, policier de son état, qui voit en ces humanoïdes ailés des criminels en puissance – de la mendicité à la drogue en passant par tous les maux de la capitale anglaise. Alors qu'on peut lire en Une des journaux que les frères Kray sont la lie de l'humanité (véritables criminels qui ont fait trembler l'Angleterre avec le gang, The Firm, durant les Sixties), Elliot voit d'un plus mauvais oeil encore les fées sans pouvoir rien y faire. C'est pourquoi il fait appel à Ailith, fraichement arrivée de son Écosse natale pour percer dans le journalisme, pour enquêter sur des disparitions auprès d'un arbre, le soir de la Chandeleur – soit Imbolc dans les anciennes croyances.

Alors que la magie et le néopaganisme font leur come-back dans notre société actuelle, Gihef n'a pas manqué de les mettre au goût du jour dans ce nouveau concept de fantasy. Après « Sirènes et Vikings » place aux « Fées des Sixties » ! L'enquête est rondement menée par notre héroïne dont le passé, on le comprend rapidement au fil des pages, est étroitement lié avec les créatures du « Beau/Petit Peuple ». Quant au graphisme de Giulio Macaicone, il respecte les codes couleurs de l'époque. Rien que l'intérieur de couverture ressemble au papier peint des années 60, entre disco et hippies. Les visages sont très expressifs et l'ensemble donne un résultat très harmonieux qui donne décidemment envie de lire les prochains tomes.

Une série qui va ravir, sans aucun doute, les amoureux des intrigues d'époque avec de la fantasy en prime. Moi, je me suis régalée – comme lorsque j'ai fêté Imbolc (et oui, je suis païenne) où les seules disparitions à ‘déplorer' furent les crêpes que j'ai englouties !
Lien : https://sambabd.net/2023/02/..
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Cette BD avait tout pour me plaire mais pourtant, j'en ressors bien mitigée. Fantasy, uchronie, graphisme épuré, Fées des sixties n'a pas réussi à me tenir en haleine, je n'ai pas eu le temps de m'attacher aux personnages et à l'enquête associée. Peut-être que ce fut trop prévisible pour moi. A voir si je me laisse tentée par les prochains tomes qui traitent d'autres sujets et qui sont dissociés.
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Des dessins qui me plaisent beaucoup, même si je trouve qu'il leur manque parfois de profondeur. L'univers est intriguant et donne envie de s'y perdre pleinement, de plonger au coeur de ce monde remplis de fées. Mais tout se passe trop vite (même pour une bd) Je n'ai pas eu le temps de m'attacher à qui que ce soit. Sans parler de l'intrigue qui commence et se termine en un clin d'oeil.
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critiques presse (3)
9emeArt
20 juin 2023
Le point fort de Fée des Sixties, celui qui nous a tout de suite donné envie, c’est son univers au concept inédit : et si dans les années 60, en pleine explosion du rock britannique et du mouvement hippie, l’humanité avait découvert l’existence d’un peuple féérique ?
Lire la critique sur le site : 9emeArt
ActuaBD
11 avril 2023
Elles ont beau colorer avec éclat le quotidien de Londres, ces fées envahissantes ont probablement un but mois avouable. Une jeune journaliste mène l'enquête, et se retrouve au milieu d'enjeux sentimentaux et policiers à la fois. Formellement réussi, moins captivant sur le fond. Le premier album d'une série de quatre histoires indépendantes dans le même cadre.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Sceneario
21 mars 2023
L'intrigue en elle même est surtout un prétexte, malgré tout, surtout quand on voit avec quelle vitesse elle est réellement traitée. En fait il est bien plus question de cette perception de l'autre qui fausse toute la communication dans cet univers mixte.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Le 1er février est le jour d’Imbolc, une fête ancestrale célébrée par les païens et par les fées !
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Vidéo de Jul Maroh
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