" On ferait comme si" est d'un charme rétro charmant et évoque un plaisir intemporel: le jeu d'enfant.
Place à l'imagination et à l'aventure: le papa les sommes de sortir profiter du beau temps et hop, un frère, une soeur et un chat parti en mission pour profiter de la journée.
L'intrigue est simple, on "ferait comme si".
Mais noys réfléchissons, est-ce si facile tout le temps d'être un enfant et de "faire comme si"?
C'est qu'il faut avoir des idées de jeux, un imaginaire nourri, de l'enthousiasme et de l'innocence à revendre.
" On ferait comme si" ici sera t-il aussi facile qu'un " On ferait comme si" là-bas?
Et vos parents, jeunes gens, ils faisaient "comme si" comment et où quand ils avaient votre âge?
Ici, dans l'histoire, nous n'aurons pas un bac à sable ou les escaliers d'un immeuble, les trois personnages auront un jardin, un arbre, une cabane, des vêtements pour se déguiser, un épouvantail, une citrouille, un potager et quelques animaux de la ferme.
Les petits lecteurs souvent s'identifieront car sans partager le même espace de jeu, l'imaginaire sera le même, transportant les enfants vers cet espace imaginaire où ils pourront tous se rencontrer sur les mêmes idées d'aventure.
L'aventure sera bien rythmée, gourmande, dangereuse (au pays d'imaginaire, on ne s'ennuie pas), ponctuée d'une pause et de bêtises.
Il faudra aussi songer à revenir sur terre (et promettre à papa de faire moins de bêtises la prochaine fois) .
On aime bien.
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Jouer dehors lorsqu'on est âgé d'une huitaine d'années revient à créer de toutes pièces un monde imaginaire qu'on explore avec curiosité. Deux enfants, (un garçon et une fille, dont on déduit qu'ils sont frère et soeur) se retrouvent dans le jardin et se mettent à échafauder différentes narrations pour que leurs jeux deviennent passionnants. Bien vite, ils imaginent un univers dans lequel ils doivent affronter mille périls après avoir transformé la cabane de bois en donjon, lutté contre un épouvantail, libéré des lapins de leur geôle-clapier, se téléporter à l'aide d'une brouette sur une planère lointaine qu'ils nomment Mars, se défendre contre une corneille extra-terrestre à l'aide de jets raides du tuyau d'arrosage ou déguster certains fruits au pouvoir soi-disant magique. Et puis, lorsqu'on se prend à imaginer tout et n'importe quoi, les limites ne peuvent pas être circonscrites. On écarte le châssis du réel pour broder encore et encore, déborder de vie et célébrer ce qui peut l'être avec les moyens du bord. de fait, chaque objet prend une dimension inattendue et se métamorphose en lance, épée ou fusée.
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Payot - Marque Page - André Marois - Irrécupérables