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3,5

sur 755 notes
Le charme de ce roman n'a pas opéré sur moi, je suis passée totalement à côté...
Trop de surnaturel à mon goût... dommage!
Reste la coutume des coeurs cousus que je ne connaissais pas et qui me paraît un moyen formidable de partir en paix,
un genre de confession ultime pratiquée avec soi-même sans l'intermédiaire d'aucune religion...
et j'ai bien envie de réfléchir à une pratique inspirée de ces coeurs mais qui libèrerait la parole Avant la mort, quand il est encore temps de se parler... une idée à creuser!
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Bon, déjà, petit coup de gueule à Gallimard : non mais c'est quoi ce papier ? Un bouquin à 20 balles et même pas foutu de nous imprimer ça sur quelque chose de pas transparent ? Avez-vous ouvert récemment un livre un peu plus vieux ? Moi qui ne lit que ça, j'ai été choquée de la mauvaise finitions de cette édition pourtant prestigieuse. Même les impressions de la guerre, en période de disette totale de papier sont plus agréables... ça part très mal pour cette critique, je suis déjà en rogne !
Bon mais mis à part ça, le contenu : eh bien c'est une bonne lecture de soif comme qui dirait. Quelques jolies envolées lyriques (moyennement contrôlées, mais qui donnent une sensation de maîtrise de la langue) une histoire qui attrape le chaland (bien entricotée avec moultes histoires parallèles... à moins que ce ne soit tout la même histoire, je ne sais plus) et toujours un peu de féerie saupoudrant le tout. Bref, si le lecteur a du temps à perdre et un besoin urgent de poser la cervelle, un outil de ce type peut s'avérer intéressant, sinon passez votre chemin.
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Différent et à la fois semblable. Différent parce que deux styles se mêlent. Celui d'une auteure qui raconte et celui d'une auteure qui conte. Ce n'est pas la même chose. le dernier se laisserait volontiers écouter. Oui comme écouter une conteuse le soir au coin du feu. Les phrases emportent dans un monde étrange, merveilleux. Et puis il y a l'auteur qui livre une histoire. Qui donne à lire. Qui se donne aussi. Puisqu'elle est l'un des personnages du livre. Et tout cela se croise, se décroise, s'entremêle...
J'avais particulièrement aimé le coeur cousu (un conteur de chez nous en a fait un très beau spectacle accompagné d'un excellent pianiste) et du domaine des murmures. Je n'ai pas lu La terre qui penche...je ne sais même pas pourquoi. J'ai beaucoup aimé celui-ci aussi même si il m'a un peu déstabilisée parfois... Mais la fin à tout remis en place. La fin me fait me dire que oui c'est un très beau roman. Un merveilleux roman. J'ai retrouvé la "voix" de Carole Martinez et j'ai découvert une écriture différente. C'est pour cela que Les roses fauves est un livre à lire absolument !
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Un flop, une déception : Carole MARTINEZ n'a plus d'inspiration, et elle nous l'écrit , et le répète…
le style de Carole MARTINEZ sauve, par quelques envolées poétiques, sa trouvaille des roses vénéneuses. Pour le reste, le compte n'y est pas : le filon des coeurs cousus est réexploité mais l'inspiration n'est plus là. Quant à l'histoire sentimentale de chaque génération qui revit en boucle les malédictions des générations précédentes, cela sonne creux et faux : peu importerait que ce soit totalement invraisemblable si l'invraisemblance était sauvée par un lyrisme poétique. Or, nous retombons régulièrement et lourdement dans les familiarités de l'auteure et de la postière, les coups de téléphone du mari, le tout décrit dans un style trivial qui plombe tout ce que le récit pseudo-fantastique aurait pu apporter.
Elle reprend le génial thème des coeurs cousus qui l'ont fait connaître et apprécier à juste titre.
Les femmes espagnoles avaient une tradition de coudre un coeur en tissu et d'y mettre des papiers écrits recelant tous leurs secrets. Ces coeurs sont transmis à la fille aînée qui brode et remplit, à son tour, le sien : ainsi s'accumulent plusieurs générations de coeurs mystérieux puisque personne ne les ouvre.
Dans cette nouvelle histoire, l'auteure en mal d'écriture part en Bretagne, à TREBUAILLE, au vu d'une carte postale montrant une silhouette de femme qu'elle imagine boiter. Elle est en panne d'inspiration et loue une chambre chez une habitante pour plusieurs mois, laissant mari et enfants.
Elle va à la poste et découvre que ce lieu est le lieu où se retrouvent quotidiennement toutes les pipelettes du village. La postière, Lola CAM est taciturne et très austère. Mais miracle : sur un compliment sur la bonne odeur du pot au feu, la postière envoie une invitation par message écrit à notre romancière : première des nombreuses invraisemblances. Elles deviennent immédiatement amies et boivent comme des trous, se tutoyant jusqu'à pas d'heure. Après quelques calvas, la postière, Lola dévoile ses cinq coeurs cousus dont l'un, très usé s'ouvre opportunément : et voilà les deux copines qui lisent l'histoire de l'arrière grand-mère maternelle de Lola, Inès Dolorés, bien sûr. Cette Dolorés vit enfermée chez son père, sa mère étant morte. Elle rencontre sur la route un très beau garçon agonisant qui regrette de mourir sans avoir fait l'amour. Donc, elle se dévoue et le mourant a deux orgasmes, le 2ème après sa mort. L'enfant qui, bien sûr, naît est donc l'enfant d'un mort. C'est une fille aux yeux bleus comme le mort. Sa mère va s'empresser de trouver un mari et de faire croire au mari que l'enfant est de lui, mais les yeux bleus rendent la chose peu crédible.
GENERATION SUIVANTE : la fille du sculpteur qui n'a pas le droit de sortir de chez elle a des roses très très envahissantes. Elles attirent dans le jardin un gitan à cheval. La fille tombe enceinte et le gitan est tué sur la route. Cette Dolorès élit domicile dans la tombe du gitan, et par la suite tombe dans les bras de tous les hommes et fait des filles partout, mais … un monsieur riche et comme il faut recueille l'enfant abandonnée dans le cimetière et les enfants suivants.
Comme le coeur décousu contenait opportunément des graines de rosiers fauves, les deux amies les plantent et voilà que les roses se développent et envahissent tout, attirant le mâle pour sa plus grande perte, dans un éternel recommencement.
GENERATION DE LA POSTIERE : elle est boiteuse et donc son père ne l'aime pas. Pourtant grâce à l'alcool et à sa nouvelle amie, elle se libère, dénoue ses cheveux, sort nue dans son jardin, ce qui fait arriver un acteur américain de cinéma qui tombe follement amoureux de la postière devenue désirable, si, si ! … Mais bien sûr, il tombe se blesse, et la malédiction va opérer… Il vient dans le jardin envahi des roses fauves… Tout ce récit abracadabrant dont « plus belle la vie » ne voudrait pas, est entrecoupé par les plaintes de l'auteure en panne d'inspiration, qui nous explique que son couple se délite en son absence…
Contente d'avoir terminé ce roman car, visiblement, l'auteure a autant souffert pour trouver une trame narrative que moi pour finir le livre : cela me peine pour elle.
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Que me reste t il de cette lecture.? Une cacophonie, un labyrinthe ou je nai pas retrouvé mon chemin. Perdue !!! Et puis c est long mais long. Un zero pointè pour moi
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Lola, postière boiteuse et solitaire, va voir sa vie quelque peu perturbée par l'arrivée dans son petit village d'une écrivaine venue chercher l'inspiration. Les deux femmes vont se lier d'amitié et vont ouvrir ensemble la boîte de pandore. le coeur cousu contenant les secrets d'une aïeule décédée de Lola s'est déchiré et elles décident d'en lire le contenu.

Ce roman est comme le coeur de l'aïeule : décousu. Il ne reste pas moins charmant, onirique et poétique, frôlant parfois avec le conte. Ce n'est pas un coup de coeur, c'est une lecture agréable, sans plus.
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La couverture et sa 4ème me donnaient envie. Mais dès les 1ères pages, j'ai senti que cette lecture allait être compliquée. Ça part dans tous les sens, je n'ai rien compris de l'histoire au bout de 50 pages. Je reprendrais peut-être cette lecture à un autre moment. Pour l'instant, je l'ai abandonnée, n'y trouvant aucun attrait.
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L'auteure aussi narratrice de ce roman, attirée par l'image d'une carte postale, part s'isoler dans le petit village de Bretagne qu'elle représente, pour écrire un livre modernisé de Barbe bleue. Elle va rencontrer Lola, la postière qui vit seule mais nourrie de son jardin. Peu à peu, Lola va ouvrir son coeur en ouvrant les coeurs cousus de dentelles par ses aïeules, et le roman va s'écrire sous nos yeux.

Partie d'une coutume d'Espagne finement mêlée aux légendes bretonnes, Carole Martinez nous emmène dans un conte onirique où la petite vie de Lola va prendre une ampleur auquel elle ne s'attendait en découvrant la vie de ses ancêtres. Un conte à la limite du fantastique avec ces roses fauves qui réagissent aux émotions et semblent intervenir sur la vie des gens.

C'est original, bien mené, même si parfois un peu tiré par les cheveux. Assez poétique tout en restant dynamique, de nombreuses époques se croisent et certaines histoires se ressemblent un peu trop. Mais Françoise Gillard donne le ton et fait de cette écoute un agréable moment.

Lien : http://keskonfe.eklablog.com..
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Les roses fauves est le second roman que je lis de cette autrice après Le coeur cousu. Ces deux romans sont liés puisque c'est suite à une anecdote racontée par l'une des lectrices du coeur cousu que l'autrice à eu l'idée de ce roman.

En effet, en Andalousie, une tradition veut que quand une femme sent la mort approcher elle écrive tous ses secrets et les enferme dans un coeur cousu qui se transmettra de génération en génération. C'est ce fardeau que porte Lola, l'héroïne du roman, postière en Bretagne.

Mais ce roman c'est bien plus que cela et il n'est pas évident d'en proposer un résumé sans tout dévoiler, tant il est riche et complexe !

En effet, une auteure part s'exiler dans la campagne bretonne pour tenter d'écrire un roman sur Barbe bleue mais c'est tout autre chose qui naîtra sous sa plume. Ici l'auteure est un personnage du roman à part entière, à la fois le narrateur et « l'inventeur ».

En lisant ce livre j'ai eu l'impression de lire comme pleins de morceaux de romans, d'histoires différentes qui vont pourtant se croiser et ne former plus qu'une. L'histoire de Lola et de sa famille, l'histoire d'un village breton et le scénario d'un film vont s'entremêler pour donner Les Roses Fauves …

J'ai vraiment beaucoup apprécié ma lecture, encore plus que le coeur cousu. La place importante prise par l'auteur dans la narration y est certainement pour quelque chose puisqu'on entre dans le processus de création du roman.

J'ai aussi beaucoup apprécié l'aspect onirique, mystique ; l'intervention du surnaturel dans cet environnement totalement classique voir même banal. Sur ce point, ce livre m'a fait penser à Chocolat Amer de L. Esquivel. J'ai aussi pensé au parfum de Süskind tout au long de ma lecture puisque l'odorat est un élément fort de ce roman.

En bref, ce roman est un vrai coup de coeur, et j'ai déjà envie de me replonger dans l'histoire, maintenant que j'en connais le dénouement pour mieux faire attention à tous les petits détails et indices semés au fil des pages.
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Lola est postière dans un village de Bretagne. Elle n'a pas été aimée par son père et ne s'aime guère non plus. Elle a corseté son corps et son coeur, elle vit seule, ne s'intéresse qu'à son jardin et s'en contente. Quand Carole Martinez vient s'installer au village pour y trouver l'inspiration pour son prochain roman Lola, qui a entendu parler du Coeur cousu (c'est le précédent roman de l'autrice, que je n'ai pas lu) lui montre ceux qu'elle a dans l'armoire de sa chambre. La mère de Lola était d'origine espagnole. Dans la région de ses ancêtres, selon la coutume, quand une femme était proche de la mort elle confectionnait un coussin en forme de coeur qu'elle bourrait de morceaux de papier sur lesquels elle avait écrit ses secrets. Sa fille aînée en héritait. Interdiction de l'ouvrir, cela porterait malheur. Lola et Carole Martinez se lient d'amitié. Ensemble elles lisent le contenu d'un des coeurs dont les coutures ont craqué.

C'est l'histoire d'une femme -Lola- qui s'ouvre à la sensualité. Personnage de son propre roman Carole Martinez s'y présente en écrivaine qui s'est éloignée de son mari pour retrouver l'inspiration qui du coup s'interroge sur son couple. On croise aussi un acteur qui s'identifie à son rôle au point de se laisser dépérir, une vieille femme qui fait le lien entre les vivants et les morts et un rosier fantastique qui ensorcelle ceux qui l'approchent de trop près.

C'est peu de dire que j'ai peiné à entrer dans cette lecture. Dès les premières pages j'ai été agacée par le traitement des thèmes abordés qui m'a semblé convenu. Cela m'a vite ennuyée au point que moments, j'ai lu en diagonale. Je n'adhère absolument pas à l'image de la femme qui serait par essence proche de la nature, lien avec la terre nourricière et le merveilleux, un peu sorcière. C'était ma première lecture de Carole Martinez et c'est raté.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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