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3,5

sur 755 notes
Je n'ai pas réussi à entrer dans ce livre. Les élucubrations sans queue ni tête m'ont fatiguée. Et le méta-livre, genre : j'écris un roman pour raconter comment j'écris un roman, m'ennuie.
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J'ai aimer retrouvé l'écriture poétique de Carole Martinez. Son univers plein de magie, qui sent le soleil et les fleurs. Retrouvé l'univers du coeur cousu, comme un fil tenu mais conducteur.
L'histoire est belle, nous emporte,.. Mais nous perds aussi. Pourquoi s'être mis en scène comme un personnage nous faisant dériver entre les époques et les personnes...
Laissant dans son sillage une odeur de roses.. Et de déception.
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La narratrice - alter ego de l'auteure -, en mal d'inspiration, cherche un lieu où se retirer pour écrire son nouveau roman. Elle s'installe dans un petit village de Bretagne dont elle a vu une carte postale où elle fait la connaissance de Lola, la postière, une jeune femme qui vit seule, ne sortant de chez elle que pour se rendre à son travail, persuadée qu'elle est laide parcequ'elle est boiteuse. Elles vont sympathiser et Lola va livrer son secret : elle est détentrice d'une vieille tradition espagnole, celle des coeurs cousus. Chaque femme, à l'approche de sa mort, écrit ses secrets sur de petits morceaux de papier qu'elle glisse ensuite dans un coussin en forme de coeur et le lègue à sa fille. Lola est ainsi détentrice de cinq coeurs. Bien entendu il est interdit de les découdre et ce n'est que lorsque l'un d'eux craque et que les bandelettes de papier sont visibles que l'on peut prendre connaissance de ce qui y est écrit. Cela va être le cas du coeur blanc, celui d'Inès Dolorès l'arrière grand mère de Lola, qui va livrer ses secrets aux deux femmes, ainsi qu'un sachet de graines qui une fois semées donneront naissance à des roses à la floraison incontrôlable, vénéneuses, au parfum lourd et capiteux qui fera fuir la narratrice. Lola, quant à elle, va s'y abandonner et reprendre son destin en main, échappant à la malédiction qui pesait sur sa lignée.
Avec son grand talent de conteuse, Carole Martinez va nous livrer l'histoire des ancètres de Lola, avec en parallèle la sienne et celle du petit village. Et puis, une autre histoire va se greffer dessus, celle -bien bretonne celle-ci - d'une autre boiteuse et d'un soldat parti à la guerre.
Je sors de cette lecture avec un avis un peu mitigé. Carole Martinez est une auteure que j'apprécie beaucoup, j'ai lu et ai beaucoup aimé tous ses livres. J'aime la façon qu'elle a de faire coexister le merveilleux et le réél et parfois de nous maintenir sur la frontière qui les sépare, sans que l'on sache de quel côté le récit va basculer. Dans "Les Roses Fauves", le merveilleux est bien là, mais il m'a manqué un petit quelquechose pour y entrer complètement.
J'ai quand même beaucoup de plaisir à lire ces "Roses Fauves" et je remercie Babelio et les Editions Gallimard de m'en avoir donné l'occasion.
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le roman est très bien écrit. Il y a toujours cette magie qui s'infiltre et nous emporte. Les histoires se mélangent, le passé et le présent sont liés. Les destins se révèlent au fur et à mesure de la lecture tout en laissant une porte ouverte...il y a toujours ce mélange entre réalité et onirisme que j'aime tant chez cette autrice
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J'ai découvert Carole Martinez grâce à son roman « le coeur cousu », qui m'avait enthousiasmée. J'ai bien sûr continué à lire ce qu'elle nous proposait et cette année encore, je me suis dépêchée de découvrir son nouveau roman : « Les roses fauves ». Plaisir de retrouver cette coutume des « coeurs cousus » et de l'approfondir cette fois : dans ces coeurs que les femmes brodent à la fin de leur vie, elles déposent tous leurs secrets, écrits sur des petits morceaux de papier qu'elles y dissimulent. La tradition veut qu'elles les laissent à leur fille aînée, et que celle-ci fasse de même, sans que jamais ces coeurs ne soient ouverts pour en découvrir les secrets. Ce sont des coeurs interdits, avec toute la symbolique qu'ils recèlent.

Dans ce roman, Carole Martinez se met elle-même en scène. Elle s'installe, sur la fois d'une carte postale d'un petit village breton, dans une chambre chez l'habitant qu'elle va louer pour quelques mois afin de se consacrer à l'écriture de son prochain roman. Et là, dans ce village tout simple, elle va découvrir la postière, Lola, fascinante, intrigante. En effet, Lola possède dans son armoire toute une série de ces coeurs scellés, riches de l'histoire familiale, mais dont elle ne sait rien. La rencontre autour d'un dîner, de la romancière et de Lola va ouvrir les portes du merveilleux. S'en suit le télescopage entre la fiction et la réalité. Les frontières entre le conte et le réel sont ouvertes. Tous les événements qui ont marqué cette lignée de femmes qui a conduit à Lola, la route, le changement de pays, l'exil, les naissances en chemin, les rencontres forment une histoire puissante, sur fond de roses au parfum capiteux voire délétère.

C'est un roman où les jardins se révèlent des endroits féériques et maléfiques à la fois, où la sensualité féminine s'exalte dans le parfum de ces roses fauves, où surviennent des phénomènes surnaturels et pourtant ancrés dans le réel.

Un formidable talent de conteuse chez Carole Martinez – « depuis toujours je débroussaille le monde en traduisant la vie en fables » – où elle s'invite dans le roman nous faisant ainsi découvrir les arcanes de l'écriture, de la littérature en marche. Un grand roman, un grand moment de lecture.
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Lecture mitigée.

Si j'ai beaucoup aimé la plume et le talent de conteuse qui se dégage de ce roman, j'ai été moins convaincue par l'histoire.

Malgré un certain attachement que j'ai ressenti pour Lola, cette boiteuse d'origine andalouse qui vit simplement, j'ai trouvé la structure du récit trop alambiquée. L'autrice est un propre personnage de son roman par moments, à d'autres elle devient la narratrice et parfois elle s'efface complètement. Cela m'a perdue dans la chronologie de l'histoire.

J'ai aimé la nostalgie qui se dégage de l'ensemble, avec des envolées lyriques sur la nature, végétale ou humaine. Quelques passages m'ont touchée et j'ai été assez émue de la complexité des personnages ainsi que de leur rapport à la vie.

En bref c'est une lecture en demi-teinte pour ma part. Je lirai tout de même le coeur cousu qui est dans ma PAL.
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L'autrice a encore su m'embarquer avec elle dans cette histoire poétique et presque onirique. Aller d'un personnage à l'autre, d'une époque à l'autre ne m'a pas du tout gênée, au contraire, cela donne le tempo du livre. Je me suis attachée aux personnages hauts en couleurs mais j'ai aussi été touchée par la solitude de l'écrivaine. Seul tout petit bémol : la fin, j'aurais aimé en savoir plus sur un des personnages ; mais peut-être y aura t-il une suite ? L'atmosphère de ce roman va m'accompagner un bon moment, tout comme l'odeur des roses que l'autrice a réussi à me faire percevoir ! Merci pour ce très beau moment de lecture.
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Avec « Les Roses Fauves » de Carole Martinez, nous entrons dans un univers bien singulier – au-delà du simple livre, du simple roman, du simple conte.

« Les Roses Fauves » sont indéfinissables, sauvages, animales.
Elles attaquent et résistent, charment et étouffent, séduisent et repoussent.

Cet objet littéraire joue avec son lecteur, et l'oblige à entrer dans la danse.

Ici, les réels s'entremêlent.
Ici, la réalité, le rêve et le fantasme se superposent.
Ici , il est question de désir, de force de vie et de force de mort, de pulsions.
Ici, on expérimente l'amour par-delà l'espace et le temps, l'amour qui s'enracine et germe dans les coeurs.
Ici, Carole Martinez créé la place pour que l'imaginaire du lecteur prolifère et créé à son tour.

J'ai été enveloppée par ce texte, par son phrasé mélodieux, par ses phrases entêtantes et capiteuses.
J'ai été heurtée par les paroles qui blessent, et envoûtée par cette rose - métaphore du désir féminin – sensuelle, exubérante, animale, sauvage, terrible.

Je repasserai à coup sûr à travers les pages de ces « Roses Fauves » pour voir si la magie opère encore.

La puissance de la plume, sa sensualité nous emmènent bien au-delà d'une histoire de coeurs cousus, de transmission et de secrets.
La puissance de la plume, sa sensualité nous emmènent dans un voyage au coeur de l'éros féminin.

Un grand roman.
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L'histoire de ces coeurs de tissu transportant les secrets des femmes de la même famille à travers les générations avait tout pour me séduire. La poésie et le mystère portaient le conte dans un début prometteur. Puis la lassitude, apportée par l'artificialité de la sous-histoire du tournage de film, les effets presque fantastiques par moment, et pour finir la voix de la narratrice, l'a emporté, à ma plus grande déception. J'aurais adoré adorer ce roman, mais il m'a conduite dans une impasse.
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Étrange déroutant, inoubliable. J ai tangué tout le long du livre entre écoeurement (l odeur des roses) et exaltation. Les sens de l odorat et du toucher sont omniprésents dans ce conte qui entremêle des histoires de femmes bancales chargées du poids de leur héritage. Mais qu est ce qui a vraiment de la valeur: dans la vie: l amour ? Mais celui de la filiation est il toujours inné? Et l'éternel amour? ne l est il pas que quand la mort détrône l ennui? Ne vaut il pas mieux créer son jardin enchanté? Et la question qui me taraude à la fin du livre: ça va Carole?
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