Avec «
Les Roses Fauves » de
Carole Martinez, nous entrons dans un univers bien singulier – au-delà du simple livre, du simple roman, du simple conte.
«
Les Roses Fauves » sont indéfinissables, sauvages, animales.
Elles attaquent et résistent, charment et étouffent, séduisent et repoussent.
Cet objet littéraire joue avec son lecteur, et l'oblige à entrer dans la danse.
Ici, les réels s'entremêlent.
Ici, la réalité, le rêve et le fantasme se superposent.
Ici , il est question de désir, de force de vie et de force de mort, de pulsions.
Ici, on expérimente l'amour par-delà l'espace et le temps, l'amour qui s'enracine et germe dans les coeurs.
Ici,
Carole Martinez créé la place pour que l'imaginaire du lecteur prolifère et créé à son tour.
J'ai été enveloppée par ce texte, par son phrasé mélodieux, par ses phrases entêtantes et capiteuses.
J'ai été heurtée par les paroles qui blessent, et envoûtée par cette rose - métaphore du désir féminin – sensuelle, exubérante, animale, sauvage, terrible.
Je repasserai à coup sûr à travers les pages de ces « Roses Fauves » pour voir si la magie opère encore.
La puissance de la plume, sa sensualité nous emmènent bien au-delà d'une histoire de coeurs cousus, de transmission et de secrets.
La puissance de la plume, sa sensualité nous emmènent dans un voyage au coeur de l'éros féminin.
Un grand roman.