Le premier bal d'Emma

Entre Philippe Vallette pour le scénario et Brecht Evens pour le graphisme.

Dans une France un peu cheloue façon début XXe, un bal se prépare. S'y rendent le Baron, sa nièce Emma qui doit absolument trouver un mari (pour devenir une femme, c'est tendu ma gueule) sinon sa fantôme de mère ne lâchera jamais le cul du dit Baron et lui ça l'emmerde parce qu'il est alcoolique et qu'il préfère picoler trkl. Filant à toutes bourlingue en automobile jusqu'à la croisée d'un chemin, ils percutent inévitablement le garçon boucher, et Lord Pudding ainsi que le Fakir qui l'accompagne et son tigre Satiagit.

Et ce n'est que le début du bordel monstre dans lequel tu t'apprêtes à plonger mon bon minou. Attends toi à croiser un savant fou, des gardes éclopés dont un avec une tête de bois.

On pense donc à Evens, mais c'est une vraie symphonie à la St-Saëns, avec des animaux chelouschelous si tu veux tout savoir, ça explose littéralement dans les yeux, un peu comme un bonbon acidulé qui nique mais qui donne envie de recommencer !

Dézo mais tu vois j'ai eu l'impression de lire un truc à la Flaubert en gavé moins relou, exactement comme quand tu t'prends le trip de ta vie en menu résoi maxi best of.

On s'éclate au moins autant que les auteurs ont du s'éclater à faire cette BD.

C'est macabre, déjanté, inquiétant, drôle (les situations complètement loufoques).

Un putain d'bien fou si tu sais pas quoi faire après avoir été pécho tes oeufs de Pâques dans le jardin !
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