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3,77

sur 277 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Avec un pitch et une couv pareille, le mois du scary spooky challenge était LE moment pour découvrir ce roman d'un des maîtres de l'horreur.

Avec Rituel de Chair on s'attend à une histoire gore, très gore et autant le dire d'entrée, je pensais être bien plus écoeurée que cela (bon après vous le savez, mon degré de gore est plutôt élevé 😅)

Nous suivons un père et son fils de 15 ans. Leur relation est très tendue car ils se côtoient peu depuis le divorce de Charlie avec la maman de son fils, Martin.

Cette relation sera au centre de l'histoire car ce père absent va se battre pour son fils et cela apporte une âme à l'ensemble.

Mais ce que je retiens en priorité est la dénonciation du fanatisme religieux, de la toute-puissance de certaines sectes, de l'emprise psychologique par des personnages charismatiques aux idées extrémistes et la peur puis le combat des parents lorsqu'un enfant met le pied dans un mouvement sectaire.

Ce sous texte est fascinant et le développer par le prisme d'une histoire de cannibalisme est très percutant.

Cependant des longueurs et grosses ficelles alourdissent le texte, des courses-poursuites et autres scènes d'action sont inutiles, des actes qui sortent de nulle part et jamais expliqués, des personnages sans substance, une emprise psychologique si forte mise en place en quelques heures (et donc invraisemblable) et surtout .... surtout ... une fin 😳... la conclusion proposée m'a laissé sans voix (mais pas dans le bon sens), pour moi le récit est parti en vrille et je n'ai pas du tout accroché à ce moyen pour « régler » l'intrigue (et en plus il manque beaucoup d'informations sur l'après).

𝐄𝐧 𝐁𝐫𝐞𝐟 :

Une histoire glauque, dérangeante et sanglante qui propose une réflexion très intéressante sur le fanatisme et la parentalité avec un petit côté « contes de la crypte » très sympa mais une fin granguignolesque qui m'a laissé avec un arrière-goût de déception.
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Je viens de terminer "Rituel de chair". Bon sang. Ce n'est jamais indigeste, on est parfois à la limite de l'écoeurement, mais ça passe tout seul. le chef nous a mitonné un récit délicieux, il a réinventé les recettes du genre. En créant une secte d'un genre spécial, tellement bien documentée qu'elle en devient crédible, et en axant son récit autour d'un homme paumé, blessé, et de la relation désespérée qu'il tente de reconstruire avec son fils. Au-delà de l'horreur, qui va très loin (on rumine certaines scènes), ce sont les relations psychologiques des personnages qui font de ce récit un roman inoubliable. le style incisif, percutant, crée une tension que l'on ressent de manière physique, et qui culmine dans un final d'anthologie. Well done, master.
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Dévot, dévotion, décoction,
Plaisir culinaire du long-porc,
De la chair humaine,
Fraîchement équarrie.
Rite anthropophage,
Du second avènement,
Où ne se pointa finalement,
Que lui seul, dit Baron Samedi.
« Rituel de chair » de Graham Masterton, ou quand la chair de sa chair devient prétexte aux Célestins d'amadouer, de berner, d'endoctriner, qui devient course contre la montre pour sauver ses entrailles, sa raison. Coeurs sensibles, à proscrire !
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/!\ RISQUE DE SPOILERS/!\

Je dois avouer que je m'attendais à quelque chose de grandiose avec ce roman, au vu de certaines critiques. Mais, je n'ai pas été effrayée ou dégoûtée une seule seconde.

L'idée de la secte cannibale est super. J'ai aimé le cheminement , comment l'auteur a amené les choses jusqu'au banquet final. Graham Masterton a une écriture fluide, très détaillé.

Seulement, la psychologie des personnages est tellement caricaturales ! Parfois, on tombait totalement dans le Grotesque. Notamment avec le père, Charlie qui nous fait des caprices d'enfants... son fils, Martin qui se fait enrôler par la secte en ayant vu une seule fois un de ses membres... On est donc loin d'obtenir un degré de réalité convainquant.
Il y a aussi des personnages "chair à canon" que l'on voit un chapitre et ils finissent...bah en morceaux.

Les scènes de gore sont finalement peu nombreuses. En tant que végétarienne, je pensais sincèrement être dégoûtée, mais je devais peut-être être dans l'optique "Ne faites pas aux autres ce que vous voudriez pas qu'ils vous fasse". Donc bien fait pour eux...

le final du récit est totalement "c'est quoi ce bordel ?", j'aurai pu comprendre la notion de fantastique, vu l'ordre religieux et leur but. Mais là, c'était trop : ras-de-marée de vomissement , yeux rouges qui brûlent tout...bref , total roue libre !
.
En conclusion, un livre sympa pour passer le temps.
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Idée de départ / Accroche du début de livre : 6/10
Développement des personnages : 4/10
Style de l'écriture : 7/10
Rendu de l'histoire : 3/10
Total 20/40 Babelio 2,5/5

J'avais déjà lu ce livre il y a quelques années et forcer de constater que comme lors de ma première lecture le livre ne m'a pas convaincu. Disons le clairement si j'avais eu un père comme Charlie je lui aurait déjà exploser le caisson où défoncer le crâne à grands coup de batte de base-ball.

Bon l'auteur essaye vaguement de nous faire passer un message de rédemption tournant autour de la relation père fils, mais la prose est maladroite voir mal choisie. Je me rappelais plus pourquoi ce livre ne m'avait pas marqué mais très rapidement tout m'est revenu.

Charlie est un ringard de la pire espèce qui quand il tente d'aller sauver son fils une première fois, ne se munit même pas d'un passe où bêtement une masse pour péter la porte de la chambre ou est enfermer son fils. le livre est comme une suite de mauvais clichés avec des erreurs de crédibilités des fois affligeante. Ne parlons même pas de la pseudo histoire d'amour entre Robyn et Charlie. Un mec une fille dans un livre ça fini forcément ensemble, comme dans la vraie vie, ...pardon vous pouvez répéter (l'amour une connerie universelle) ! Alors pour la partie gore du bouquin parlons-en, il m'en faut beaucoup pour me dégouter. L'horreur j'adore ça mes amis disent souvent de moi que je suis un vrai déranger du cerveau. Alors le niveau d'horreur de ce livre est de quel niveau pour moi ? Niveau maternelle je dirais. Je voulais de l'hémoglobine à gogo hors ici tout reste trop carré à mon goût. En gros mon côté sanguinaire a été loin d'être rassasier. Ne parlons même de l'intrigue de ce thriller à deux balles où rien ne se tient.

Franchement même s'il décline ces derniers temps Stephen King n'a pas trop de soucis à se faire, même si ce livre date déjà de quelques années.
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Critique [attention spoilers majeurs]

Martin, le fils d'un critique gastronomique est enlevé par une secte anthropophage ; pour le récupérer Charlie devra se soumettre aux rituels barbares exigés par son intronisation. Autant entrer directement dans le vif du sujet : voici un résumé prometteur et malheureusement, un poil mensonger.

L'intrigue tient en deux parties. La première nous permet de présenter les personnages et notamment, de découvrir la secte des Célestins. Je l'ai trouvée longue, parfois peu crédible, et elle m'a surprise. En effet, comme mentionné plus haut, on ne retrouve pas les éléments du résumé. Par exemple, 1) le fil ne se fait pas enlever, il rejoint la secte de plein gré et refuse de la quitter. 2) Charlie n'essaye pas d'intégrer la secte (pas avant 300 pages, du moins) et les rituels insoutenables auxquels il doit se plier ? Il n'y en a qu'un, puisque papa se fait démasquer dès la première épreuve. J'ai donc été un peu déstabilisée, ce n'était pas la lecture palpitante à laquelle je m'attendais.

La deuxième partie suit Charlie et Robyn (journaliste et alliée) qui cherchent à soustraire Martin de la secte – et oh, voilà une partie beaucoup plus intéressante, de mon point de vue, car ponctuée d'actions, de rebondissements et de scènes horrifiques fort sympathiques (ex : l'accident de voiture ou le chien en feu). Si je comptais mes pages au début du livre, elles ont finalement défilé bien vite pendant cette deuxième moitié. Je voulais des réponses et savoir comment tout cela allait se finir. Récupéreraient-ils Martin ? La secte resterait-elle intouchable, jusqu'au bout ? Allait-elle répondre de ses crimes ou continuer son carnage ? Comment s'y prenaient-ils pour rendre les disciples si obéissants et prompts à s'auto-dévorer ? L'histoire prendrait-elle un tournant fantastique ou resterait-elle douloureusement réaliste ?

Eh bien, mon excitation est rapidement retombée. La fin nous présente un deus ex-machina, intervention divine qui résout tout problème. Une fin, à mon goût, facile, un poil ridicule (l'aura lumineuse ? La voix de Jésus-Christ et son dialogue avec Charlie ? Non merci.), même si j'ai un peu plus accroché à la deuxième apparition (comment résister au charme vaudou, hein?). de plus, zéro explication du fonctionnement intérieur de la secte, à part « on réussit à convaincre des fugueurs de se manger les pieds dès le premier jour et absolument tout le monde est au courant mais personne ne dit rien parce que... attention... c'est une conspiration mondiale TADAM ». J'aurais aimé comprendre pourquoi Martin a choisi les Célestins, pourquoi il était prêt à se dévorer. Au début présenté comme un adolescent révolté mais sympathique, il ressemble à une coquille vide, à un drogué en plein trip tout le reste du livre. Bien sûr, on peut se dire « eh, abandonné par son papa, il a décidé de se trouver un but dans la vie et ce sera la religion », mais pourquoi maintenant ? Qu'a pu lui dire le 'nain' pour le convaincre ? Se manger est extrême, même pour quelqu'un de désespéré. Même si on te dit que ça va te rendre spécial aux yeux de tous, je dis NON. Sans compter que, dès qu'il sort de l'église à la fin, il redevient le fils aimant – il n'a pas de regrets, ne cherche pas à expliquer ses choix. Il reste vide, ce qui est vraiment dommage.

Un autre point faible : je n'ai pas toujours accroché aux personnages, car incapable de m'attacher à eux (comment rester attaché à un personnage comme celui de Martin, qui est ballotté de main en main sans que jamais il ne réagisse ?). Si, j'aimais bien Bob et Eric. J'avais également envie d'apprécier Robyn, mais à plusieurs occasions, elle m'a donné l'impression de n'exister que pour contenter et suivre Charlie. Dommage (again).

Pour conclure, c'était une lecture mitigée. Une bonne deuxième partie, coupée dans son élan par une fin religieuse qui ne m'a pas convaincue. Je ne parle même pas de l'épilogue où notre méchant préféré (lui aussi, loinnn des croyances revendiquées par les Célestins, au final) refait une apparition miraculeuse de film d'horreur – grande fan du genre, j'ai toujours trouvé que ces fins, cherchant à provoquer une peur facile, faisaient retomber la tension apportée durant le reste de l'histoire. de plus, les lecteurs et spectateurs de ce genre sont habitués à ces fins, il n'y a plus de surprise, ni d'impact.

Le procédé fonctionne encore moins bien avec Rituel de Chair : le nain était mort, ils l'ont tous vu flotter pendant dix bonnes minutes ET Charlie, béni par le fils de Dieu, retombe dans la violence (qu'elle soit méritée ou non), alors que... bon, c'est déjà fini, coco, t'as pas remarqué ? Ils sont tous en train de brûler. Well. Tant pis. Un peu dur de ma part, mais pour moi, la conclusion de ce « grand classique de l'horreur » a été bâclée. Ce qui est frustrant, parce que la plume de l'auteur est un délice à lire et que l'idée de base était excellente. Je retenterai tout de même un Masterton – affaire à suivre !
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Tout d'abord, ce texte a été publié en 1988. Très belle année au passage, mais sans vouloir m'offenser cela a tout de même 30 ans... Dans ce roman Charlie est un critique gastronomique mais aussi un père plutôt naze et absent de fait. Pour renouer avec la paternité il embarque son fils pour une tournée de restaurants à découvrir. Comme, en plus d'être un papa loupé, Charlie n'a pas de bol, son fils va être enlevé par une secte anthropophage. S'en suit tout un tas d'événements délectables pour le sauver (ou pas).
Alors bon... C'est bien écrit évidemment : c'est du Masterton. Il y a des longueurs en début de récit. Mais mon Dieu que ça a mal vieilli : entre les faits prévisibles et les atrocités qui ne tiennent pas la route. Je vous avoue m'être ennuyée ferme. Si vous voulez plus moderne mais du gore et des tripes ensanglantées, il y a Cyril Sche Sulken, Bob Garcia. Si vous voulez avoir les foies, il y a Frédéric Livyns (entre autres). Bref un bon vieux bouquin, mais étant assez fan des tripailles et de la charpie je suis déçue. Je tenterai un autre titre de ce grand monsieur pour mieux comprendre ses fans. Ce livre n'est indubitablement pas son meilleur.
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Si Rituel de Chair promet une histoire horrifique, le résultat n'est guère convaincant. le thème abordé est intéressant en lui-même puisqu'il touche à un interdit et à une pratique terrible, mais son développement est inégal et finit par tomber dans le grotesque.

Le début commence bien et se focalise directement sur la relation père-fils, qui est assez compliquée. Masterton n'hésite pas à faire alors entrer une pointe de fantastique dès les premières pages, nous plongeant ainsi dans une ambiance dérangeante.
Entre les questionnements du père sur sa vie et sa relation avec son fils, on fait connaissance avec le mystérieux restaurant. Et puis, d'un coup tout bascule, et l'histoire devient alors inégale. Entre moments rythmés et nerveux se déroulent des moments beaucoup plus lents, presque ennuyeux. Les dialogues sont quelques peu étranges, parfois ils donnent l'impression d'être décalés, non naturels.

Les personnages sont pas mal, le plus intéressant restant bien sûr le père, qui évolue au long de l'intrigue pour enfin trouver sa voie, lui qui n'avait aucun but dans sa vie. Les Célestins sont intrigants, mais incompréhensibles. Mais à travers ses personnages et celui de Martin se pose la question du rôle des parents: quel est-il? notamment du point de vue spirituel. N'est-il pas celui de donner de l'esprit à leur progéniture?Si le propos de fond du roman est intelligent, il se perd à travers une sorte de road movie sanglant qui en choquera certains.

La fin reste le plus gros point négatif. On tombe dans le fantastique, avec une résolution grotesque et facile qui gâche tout. Quant à la dernière page, c'est juste du n'importe quoi impossible. Dommage car l'histoire, sans être révolutionnaire, est sympa et se laisse lire facilement.
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