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Jean-Daniel Brèque (Traducteur)
EAN : 9782266055284
444 pages
Pocket (29/01/1993)
3.66/5   77 notes
Résumé :
Découvrez l'Indonésie, ses paysages enchanteurs, sa cuisine exotique et sa spécialité locale : la transe de mort.
Vous n'en reviendrez pas ! Randolph Clare est l'un des hommes d'affaires les plus dynamiques du Tennessee et ses concurrents commencent à prendre ombrage de son succès. Quand une de ses usines est dévastée par un incendie, il interrompt ses vacances au Québec pour régler l'affaire en personne. Mal lui en prend : en son absence, sa femme et ses tro... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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«Et cette transe qui permet aux gens d’entrer en contact avec les parents décédés ? Dans sa forme la plus hautement développée, oui. Les gens du peuple l’appellent transe de mort. Elle nécessite un jeûne et un entraînement religieux intensif, et les chants et les rites l’accompagnent sont très complexes et très sakti, c’est-à-dire d’une grande puissance magique.»

C’est, un autre coup de cœur, instantané. C’est encore une histoire incroyable ! Dès les premiers chapitres, mon coeur débat très fort et mes yeux se mouillent. C’est une écriture violente, qui frappe au cœur, c’est un conteur exemplaire. Il n’a pas peur des mots, il n’a pas peur de déranger. Il ne faut pas oublier que ça reste une histoire, mais on le sait bien, qu’au fond de nous, ça peut arriver dans la vraie vie. C’est ça qui est déroutant chez Graham Masterton.



«Horrible», «Dément», «Violent», c’est trois mots qui définissent bien «Transe de mort». C’est totalement «Envoûtant, «Captivant» et «Émouvant», ce livre est si bien écrit. Incroyablement, je ressens une peur démesurée, quand je pense à «Transe de mort». Je regarde voir si j’ai mes jambes en morceaux et mes bras, et je remercie la vie mille fois !

L’histoire :
Après un drame horrible, qui arrive à sa famille, Randolphe veut trouver les coupables. Il aimerait aussi revoir sa famille, pour savoir ce qui est arrivé. Il apprend l’existence d’un initié, qui est capable d’entrer dans l’au-delà. Il tente alors le tout pour le tout. Est-ce qu’il va trouver les coupables et est-ce qu’il va être capable de revoir les siens ?



Lorsqu’on pénètre dans ‘’Transe de mort’’, on fait un voyage merveilleux. Graham Masterton nous transporte en Indonésie, vers le Bali. Ensuite, on se déplace à la belle province, qu’est le Québec. Par la suite, il nous promène en Memphis, Teeneesse. Nos personnages sont amenés à voyager à travers ces contrées et l’auteur y réussit très bien à nous y plonger.




Les personnages :
Je suis une habituée et une passionnée de ses livres et pourtant cette histoire m’a perturbée. Graham Masterton y va fort. On suit Raldophe, à travers son enquête, et il y rencontre des personnages remarquables qu’ils vont l’aider dans sa quête. Je nomme le docteur Ambara, l’initié Michael, sa collègue Wenda. Il y fait aussi d’autres rencontres qui vont l’empêcher d’atteindre son but. On soupçonne son collègue Neil, son compétiteur Orbus et d’autres qu’on découvrira plus tard. Graham Masterton sait bien définir ses personnages et il démontre bien aux lecteurs ce qui veut qu’on y perçoit. Je crois que l’apparence est trompeuse n’est-ce pas ? C’est encore une autre preuve de son talent d’écrivain.

L’intrigue :
Lorsqu’on avance dans le livre, on n’est plus capable de le lâcher. C’est intense, c’est ravageur et et c’est déstabilisant. On voit que Randolphe est toujours sur l’adrénaline. Il y a une enquête policière qui suit son cours, avec la police canadienne, bien sûr. Randolphe découvre des indices alarmants, qui le laissent perplexe. C’est aussi une course contre la montre pour sauver sa peau et il n’hésite pas à venir en aide à ceux qui l’ont aidé.
Quand enfin il parvient à entrer dans l’au-delà, la tension monte encore plus et ça prend une tournure complètement inattendue.

«Il ne veut pas me voir en faillite, mais également six pieds sous terre.»

Quelques petites phrases délicieuses à lire :
- Qu’allons-nous faire ? Je ne sais pas si je préfère être abattu ou déchiqueté vivant.
- Bien sûr que les ours chient quand ça leur chante dans les bois ou hors bois.
- Je disais une prière, qu’à votre mort Shangyant Widi, le dieu des dieux, vous gave de merde de cafard pour l’éternité.
- C’est un animal cet homme, le monde est plein d’animaux.
- Elle va nous dévorer, à présent. Faites vos prières, mon vieux. L’obscurité nous attend.



Le petit plus : Un thriller prenant, qui couple le souffle.
Le petit moins : Il faut être habitué à son écriture car sinon tu ne sais pas à quoi tu t’exposes.

Mes impressions :
Je suis très contente d’avoir toute ma tête et mon esprit en finissant l’histoire. Je n’ai jamais soupçonné au grand jamais les motifs pour ce drame ignoble.

Je suis vraiment étonnée !

En refermant le livre, j’avais les yeux qui se remplissent de larmes. C’est toute une histoire qui te remue, qui vient te chercher. J’étais aussi très triste de quitter Randolphe, et Michael, ses personnages attachants qui ont conquis mon cœur.

Pour comprendre vraiment ce qu’est la ‘’Transe de mort’’, je ne peux pas vraiment l'expliquer, c'est trop complexe. Je crois qu’il faut lire ce livre car Graham Masterton décrit bien son sujet, c’est fluide et c’est bien transmit au lecteur.

Est-ce que vous y croyez ? Est-ce que ça se peut ?

Pour terminer, ce livre ‘’Transe de mort’’ fait partie de mes coups de cœur et cet auteur Graham Masterton ne cesse jamais de m’étonner. Il maîtrise bien son art et il sait plonger le lecteur dans tous ses émois.

Qui osera ?

Isabelle
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C'était l'anniversaire du Maître de l'horreur la semaine dernière. Quoi de mieux qu'un bon livre de lui pour lui célébrer. Mon dévolu s'est donc jeté sur « Transe de mort » et la chance a voulu que ce soit l'édition NéO qui se jette dans mes bras. Ce défunt éditeur qui proposait des illustrations magnifiques. Mon côté collectionneur se régale du visuel. Pour la forme, il se pourrait que je recherche désormais dans ce format-là les livres qui me manquent et même, soyons fous, doubler ses ouvrages que je possède déjà.

Pourquoi Graham Masterton est le Maître de l'horreur ? C'est simple, il ose. Pas de censure, du gore, de l'éviscération, des morts atroces, des supplices. Bref, la douleur est presque palpable. Mais ce n'est pas tout. Ce que j'adore chez lui, c'est sa passion communicative pour les forces obscures, ces démons et mythes de toutes croyances qu'il nous fait vivre. À mon sens, cela rend les histoires plus horrifiques.

Avec « Transe de mort », Graham Masterton nous invite à deux voyages. L'un nous mènera vers l'Indonésie, plus précisément à Bali. La seconde excursion se fera au pays des morts, une sorte de monde parallèle au nôtre où les êtres ectoplasmes sont les résidents. Malheureusement, la Reine Rangda – Seigneurie de ces lieux – et ses dévots se repaient des âmes, surtout celles des voyageurs. Ses serfs sont appelés les Leyaks (synonyme Leak ou Le-ak).

Ce roman aurait pu être un coup de coeur. Il aurait pu rivaliser avec mon livre préféré : « Démences », si les cent premières pages n'avaient pas été aussi ennuyeuses, bien que notre vénéré Maître y ait glissé quelques scènes bien horrifiques. Ce que je n'ai pas aimé, ce sont ces longues discussions de businessman. Il m'aura bien fallu lire cette torpeur pour voir le vrai talent, parce que en suite, il est difficile de lâcher le livre. À ce propos, en règle générale, la littérature d'Horreur me laisse plutôt de marbre. Hé bien ici, j'ai eu quelques sueurs froides. Il semblerait que je sois assez sensible au monde des morts^^

Avec ce thriller horrifique, Graham Masterton nous dresse une atmosphère angoissante assaisonnée de quelques découpages membranaires et de geyser artériel, et il y va fort. Côté mythologique, c'est toujours une joie de découvrir par Le Professeur écossais en personne les différentes cultures. Ici, c'est l'hindouisme qui est à l'honneur. L'auteur nous propose comme à l'accoutumée une traque endiablée entre des êtres démoniaques et un simple humain. On se prend de sympathie pour le personnage principal Randolph. Avec beaucoup d'empathie, on souffre avec lui.

« Transe de mort » se termine avec des scènes de démences, un démon des morts en la présence la Reine Rangda – cette impressionnante majesté des ténèbres –, où un portrait du mal y est effectué pour se débarrasser des Leyaks, sans parler de descendance, de tensions avec ces vils mercenaires au sang impur et enfin pour conclure des apparitions dont les visages du cauchemar.
Une fin haletante où mes yeux sont restés accrochés à l'action. Je termine sur une légère déception pour le final.

Enfin, j'aurais aimé :

(Juste un mot sur mon édition. le livre étant en grand format, j'avais l'impression de ne pas avancer dans l'histoire. La mise en page m'a laissé coi à plusieurs reprises. Des sauts de lignes non intégrés pour différencier deux événements différents m'ont quelque peu embrouillé.)
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Randolph Clare, un homme d'affaires du Tennessee perd sa famille d'une manière horrible, dans des circonstances qui frisent le règlement de comptes. le choc le mène directement à l'hôpital psychiatrique, où il rencontre un médecin qui lui parle "par hasard" d'un rite hindouiste, permettant de parler avec les morts. Tout compte fait, Randolph part pour Bali et met tout en oeuvre pour pouvoir parler avec son épouse et ses enfants partis trop tôt. le hic, c'est qu'il n'y a pas que des morts, mais des Leyaks et notamment la déesse Ragda, sans compter les mercenaires à ses trousses...

Ce bouquin, "Transe de mort", est d'un rythme soutenu et d'une efficacité redoutable. Il y a de l'exotisme, une certaine cohérence avec les croyances hindouistes. le personnage principal, par sa dignité et sa ténacité, est vraiment attachant. le tout fait prendre le mélange, rendant la lecture agréable.
Tout au long de cette histoire, des récits de massacres entre humains et/ou Leyaks sont détaillés de façon a vous glacer le sang.
La touche personnelle du génie Masterton est omniprésente, même s'il y a moins de passages sexuels que dans la plupart de ses autres oeuvres.
L'auteur a su toucher le coeur du lecteur en lui faisant miroité un vieux rêve : communiquer avec les morts, et pour ça certain sont vraiment près à tout tenter, y compris la race humaine. Ainsi beaucoup de personnes ont dû subir l'épreuve de perdre un être cher sans avoir eu le temps de lui faire ses adieux.
Jusqu'où est-on capable d'aller pour revoir une dernière fois ceux qu'on aime ? Maître Masterton n'est pas tombé dans le piège de juger ses personnages, bien au contraire, il a su créer une histoire solide autour de ce thème, en y introduisant une bonne touche de dépaysement qui est loin d'être désagréable.
Pour conclure, "Transe de mort" est un fabuleux ouvrage mélangeant habillement les genres. Une oeuvre Mastertonienne addictive, du sang pour sang thrillo-fantastique et horrifique pur jus que je vous recommande sanguinairement sans aucune réserve.
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Dans ce roman, Graham Masterton commence en douceur par une longue analyse tout en finesse du deuil. Selon les croyances de chacun, cela peut provoquer une impression de lenteur et d'aucuns peuvent estimer certaines théories ridicules, mais ça reste suffisamment intéressant pour qu'on attende la seconde partie du livre, où on entre dans le vif du sujet, à savoir l'horreur à l'état pur, avec son lot de créatures terrifiantes.
J'ai bien aimé ce récit, même si j'ai trouvé plus que surprenant, voire choquant que Randolph Clare, qui vient de perdre sa famille (femme et enfants) dans des circonstances atroces, s'intéresse à une autre femme dès le lendemain de l'enterrement de ceux-ci. Mais bon, c'est un roman et on n'en tiendra pas trop rigueur à l'auteur.
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Voici le deuxième livre de Masterton que je dévore. Et encore fois, une lecture impressionnante. Une ambiance unique, avec une mythologie peu utilisée dans les romans qui en fait vraiment une oeuvre originale et très intéressante.
Masterton est pareil à lui-même et n'a pas peur d'utiliser la violence, le sang et les émotions fortes, mais avec son immense talent d'écrivain, tout semble cohérent, juste et vous prend aux tripes. Et comme toujours, ses personnages sont profonds, réalistes et intéressants.
J'ai un peu moins apprécié ma lecture que pour "Le Portrait du Mal", mais Masterton a gagné tout mon respect pour son style d'écriture! A bientôt le prochain :)
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Citations et extraits (34) Voir plus Ajouter une citation
Memphis, Tennessee
Michael cracha sa cigarette sur la moquette. Le dément l'écrasa avec sa botte de motard en cuir brun.
- Tu dois avoir quelque chose d'important, dit l'homme. Mr. Waverley Graceworthy veut te voir et c'est Mr. Graceworthy te veut vivant, vivant et intact. Alors, pourquoi tu ne passes pas tes fringues et comme ça on ira le voir face à face. Crois-moi, Charlie Chan, ça va te plaire.
Lentement, à contrecoeur, Michael commença à s'habiller. Michael eut l'impression qu'il pensait à quel point il lui serait facile d'abattre les nageurs, un par un, avec un fusil à gros calibre.
Frank Louv donna un coup de point à Michale avec son automatique.
- T''es prêt ? Allez... n'oublie pas tes cigarettes. (... Comment peut-on faire confiance à quelqu'un qui est à moitié américain et à moitié jaune ? Je me demandais si je devais tuer la moitié américaine pour sa traîtrise ou la moitié jaune pour être jaune ?

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Prologue
- Toi - puthi anak - enfant blanc ! cria l'homme d'une voix rauque. Je t'ai déjà vu. Je sais où tu vas. Tu dois prendre garde aux leyaks. Ne suis pas les conseils de n'importe qui. Toi - puthi anak ! Prends garde à celui qui te guide.
Michael continua de rouler, ne se retournant même pas pour voir s i le vieil homme le suivait, espérant seulement qu'il n'en faisait rien. Car il n'était ni surpris et ni troublé. Dès le début de son initiation, en effet, on l'avait prévenu que d'autres personnes étaient sensibles aux esprits et que nombre d'entre elles le reconnaîtraient pour ce qu'il était.
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Lac aux écorces, Québec
- L'esprit nous joue parfois des tours assez bizarres, vous savez, continua le docteur Amabara. Il a conscience de nos limites, de nos difficultés à assimiler
certaines des choses qui nous arrivent. Parfois, lorsque nous avons souffert d'une crise très grave, l'esprit refuse tout simplement d'accepter l'existence de cette crise, du moins tant que nos émotions ne sont pas en état de la supporter.
- Ce que vous essayez de me faire comprendre dit Randolph, c'est qu'une crise terrible vient de prendre place dans ma vie, n'est-ce pas ? C'est pour ça que je suis ici ?

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— J’ai l’impression que vous ne vous rendez pas compte à quel point je vous ai aidé. J’ai pratiquement arraché votre antakaranasarira de votre corps par le cou. De plus, il est dangereux de faire ce petit numéro trop souvent ; on arrive parfois à un point où l’esprit est incapable de regagner le corps. L’esprit ne peut plus rien faire, sinon flotter autour du corps et le regarder mourir. C’est ce qui arrive aux personnes qui sont dans le coma. Leur esprit quitte leur corps si longtemps qu’il ne peut pas revenir. Rappelez-vous que, quand votre esprit sort de votre corps, vous êtes à moitié mort.
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Bali
- Si je vais vous le demander, comment vous définiriez-vous Michael ?
- Comme un mystique. Un imbécile. Un fanatique religieux. Un candidat au suicide.
- Mais vous avez réussi là où votre père a échoué. Vous êtes un hindouiste. Vous comprenez le Trisaki de l'intérieur... spirituellement, pas seulement intellectuellement.
- Mr. Clare, dit Michael. (Les cernes autour de ses yeux étaient aussi noirs que des prunes.) Mon suicide serait tout à fait différent de celui de mon père. Mon père était en quête de la compréhension absolue. J'ai joui de cette compréhension dès l'instant où j'ai été en état de comprendre quelque chose. Ce n'est pas la compréhension que je cherche. C'est la confrontation avec les forces du mal.
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Videos de Graham Masterton (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Graham Masterton
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Catherine Dufour, l'autrice du Goût de l'immortalité (Prix Rosny aîné 2006, Grand Prix de l'Imaginaire 2007), d'Entends la nuit (Prix Masterton 2019) et, plus récemment, de Danse avec les lutins (Prix Imaginales 2020) nous explique en quoi l'ordre des Bene Gesserit est… une… plantade. En gros. Si, si.
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