L'avantage avec une anthologie, c'est que l'on découvre des écritures, des univers très différents, et ce dans le même livre. Il y a le plaisir de la découverte ou bien de la redécouverte.
Poèmes en vers ou en prose, poèmes envers et contre tout, chacun trouvera son bonheur.
Lisons
Guy Bellay qui raconte l'enfance derrière soi :
« Grandir
Eloigner la terre de ses mains »
Ou bien Pascal Commère qui évoque aussi l'enfance :
« A l'enfant sur mon dos qui s'endort, je voudrais parler – une herbe entre les dents – graminée des chemins perdus, herbe quel est ton nom ? »
On parle aussi de départs :
« Pourtant plus que tout
Nous sommes
Dans nos départ »
Assure
Mireille Fargier-Caruso tandis qu'Évelyne Morin annonce :
« Il fallut partir
Laisser les arbres à la terre
Et le linge aux rivières. »
La vie, la mort, et des instants du quotidien, nostalgie et réflexions, on trouve cela et encore plus dans ce petit livre.
Et je termine sur ces vers de
Claude Vercey :
« La vie à l'aile cassée / tu ne la retiendras pas »