DoggyBags, tome 17

On y est... clap de fin pour cette longue série qu'aura été "Doggybags".

RUN le boss du Label 619 aura avec cette série de Comics à la française fait découvrir de nouveaux talents qui feront l'avenir de la bande dessinée en France que ce soit des scénaristes ou des dessinateurs tous talentueux à leur façon.

Cette série aura tenu 10 ans mais malgré que la série des "Doggybags" a fait découvrir de nouveau talents, cette série n'est qu'une goutte d'eau dans le macrocosme du travail acharné des divers artistes dans leurs oeuvres respectives au seing du crew 619.

Et si jamais cette série de Comics ne vous plaît pas, ce que je peux comprendre, il existe tout un tas d'ouvrages et d'artistes de ce Label indépendant et Underground.

Merci au Label 619 que j'ai découvert bien tard, en 2020 en plein confinement. "Doggybags" est définitivement enterré mais la belle histoire ne s'arrête pas là pour moi.
Il me reste encore bon nombres d'ouvrages à lire de leur production et "LowReader" a pris le relais pour ce qui est des "Doggybags" à une nuance près, toujours sur le même format de trois histoires différentes, elles sont reliées au seing du bouquin par un animal symbolique qu'est le corbeau.

Merci à RUN, Mathieu Bablet, Guillaume Singelin, Florent Maudoux et encore bien d'autres artistes d'entretenir cette passion et cette authenticité pour la bande dessinée.

Clap de fin ! Ce 17e tome clôt l'aventure débutée il y a 10 ans avec Run, Florent Maudoux et Blacky. La crise sanitaire ayant engendré des difficultés, Doggybags tire sa révérence. Mais pas de n'importe quelle façon. Les 3 auteurs ont choisi des jeunes prometteurs de la nouvelle génération pour raconter et illustrer les dernières histoires sanglantes et mortelles. La première tourne autour du mythe de la licorne et plus précisément sur la convoitise de la corne de celle-ci. Un récit réalisé par Nikho (Horseback 1881) superbement illustré, les couleurs sont vives et rendent le récit lumineux bien que ce soit un récit sombre. Maudoux et Allanva sont à la barre de "Birds of a leather". Cela parle de "thieranthropie". J'avoue que je ne connaissais absolument pas le terme avant lecture. C'est là qu'interviennent les textes introductifs des récits. Ils sont intéressants car ils sont souvent instructifs et permettent une meilleure compréhension de l' histoire. Ténéré est scénarisée par Diedo Royer et dessiner par "Petit Rapace". Ils nous comptent la balade d'une famille et d'un guide dans le désert à dos de dromadaire. Des dunes de sable où il n'est pas bon de se promener car la nuit il s'y passe des choses horribles. J'espère qu'on aura encore l'occasion de revoir les auteurs précités dans de futurs récits car ils ont tous de l'or entre les mains et que Doggybags leur servira de tremplin !


Lu et commenté sur iznéo