Histoires de la nuit

La chronique de ce livre va être rapide car il m'est tombé des mains. La longueur des phrases, les répétitions, la lenteur de l'action ont eu raison de ma lecture. J'ai craqué vers la centième page, et comme j'ai voulu connaître la fin, j'ai parcouru en diagonale les cinq-cent pages restantes. Même en diagonale, j'ai trouvé ça long !

Dans un hameau isolé à une cinquantaine de kilomètres de la ville la plus proche, vivent un couple avec leur petite fille et une artiste peintre à la retraite.

Une vie retranchée. Lui est agriculteur, elle travaille dans une imprimerie. Leur couple vivote.

Et puis ... un après-midi, des inconnus pénètrent dans le hameau, cherchant visiblement à en découdre
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Un pavé de vide à éviter.

Il semblerait que l'auteur se soit échiné à délayer le plus possible une intrigue insignifiante. On perçoit certes parfois une certainement aigreur de sa part envers ses personnages,mais hormis cela, rien.

Ah si, des digressions interminables et sans intérêt (historique des réparations d'une porte, comment faire un gros paquet cadeau, etc.), un rythme lancinant, les mêmes scenes décrites par des acteurs différents histoire de faire lambiner le lecteur...

L'intrigue tient en quatre lignes et n'a rien de palpitante. Seule la curiosité du denouement mènera (en bateau) le lecteur au bout Du Livre.

J'imagine que certains critiques ont été séduits par la syntaxe décomplexée de l'auteur (absence de guillemets, phrases à rallonge assembliées à grand renfort de virgules et de conjonction de coordination), le tout pondu au kilomètre, mais le fond est si pauvre... et enfin ça ne facilite pas les choses quand on veut sauter quelques pages à la recherche d'une quelconque évolution de l'intrigue.

Voila, c'est aussi ennuyeux et soporifique que du Julien Gracq ou du Claude Simon, la poésie et la virtuosité en moins.

"Bien trop de notes mon cher Mozart" aurait reproché l'empereur Joseph II à l'issue de la représentation de l'opéra L'Enlèvement au sérail. Bien trop de mots Monsieur Mauvignier, pourrait dire la critique.
C'est le livre d'un écrivain qui écrit pour nous expliquer ce qu'il veut écrire, tout en ne voulant pas l'écrire car il aurait pu écrire le contraire mais en l'écrivant quand-même....
Et tout ça commence mal, dès l'incipit qui donne le la par la (dis)grâce d'une longue phrase ampoulée à rallonge.
A l'empereur, Mozart aurait répondu: pas une note de trop sire. Mais n'est pas Mozart qui veut...et surtout n'est pas Proust qui veut.

Au vu des nombreux commentaires positifs rédigés sur ce bouquin, je fais partie des rares personnes à ne pas l'avoir aimé.
Et pourtant, je me suis accrochée!
Mais j'ai abandonné à la page 150...
Trop de longueurs selon moi. L'auteur se perd dans des phrases à rallonge qui finalement perdent tout leur sens.

L'ecriture m'a vraiment rebutee. Les phrases sont d'une longueur absurde. L'idée est allechante, mais le huis clos n'en finit pas. L'atmosphère est glauque, pesante, au point qu'au bout d'un moment, je ne ressentais plus le besoin de connaître la fin. Bref, ce n'etait vraiment pas ce que j'esperais.

634 pages, c'est très long même pour un thriller basé sur une excellent point de départ : un couple mal assorti, lui agriculteur taiseux face à ses difficultés financières, elle la tête ailleurs qui travaille au bourg, vit dans un hameau avec leur fille Ida, 10 ans. Dans la maison voisine, une artiste en retraite accueille volontiers la petite fille.
Toute cette petite vie tranquille va se détraquer au cours de la soirée où ils vont tous fêter les 40 ans de Marion. le passé resurgit et quatre individus s'invitent à la fête qui tourne très mal, vraiment très mal.
Mais pourquoi étirer dans tous les sens cette histoire ? pourquoi ce style ampoulé, ces phrases, entrecoupées d'incises, qui peuvent elles aussi s'étirer sur près d'une demi-page ?
Si on lit avec la méthode de lecture rapide, en survolant le texte, presque en l'oubliant, on peut aimer ce huis clos rural, les personnages sont bien campés (l'auteur a le temps sur 634 pages…). Sinon on a hâte de savoir le fin mot de l'histoire et aussi de tourner la dernière page de ce roman.