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sur 211 notes
Je n'ai pas connu J.D. Salinger, ni été en couple avec un homme beaucoup plus âgé que moi, ni écrit d'article pour le New York Times à 18 ans, ni eu un père alcoolique, ni souffert d'anorexie...

En gros, je n'ai concrètement rien vécu de comparable à Joyce Maynard. Pourtant, je me suis complètement identifiée à elle dans son autobiographie, parce qu'elle raconte un parcours de femme, fait d'amour, d'épreuves, de travail, de rencontres, de souffrances et de rêves, dans lequel je me suis fondamentalement reconnue.

Ce livre a apparemment déclenché de vraies polémiques Outre-Atlantique, parce que l'auteure y parle de sa relation passionnée avec J.D. Salinger, alors que lui souhaitait préserver à tout prix sa vie privée. Je trouve ça étonnant, car elle retrace son histoire vécue d'amoureuse sous influence bien plus qu'elle ne parle de l'écrivain Salinger, à part quelques anecdotes sur l'homéopathie, la méditation ou la nourriture à base de graines...

Globalement, c'est vrai qu'elle aborde des thèmes difficiles, tels que l'alcoolisme, la sexualité, l'anorexie, la mort, la manipulation, les relations de famille ou encore les difficultés de couple. Mais toujours avec sincérité et souvent avec tendresse. J'ai ainsi été très touchée par toute la partie sur son enfance, entre deux parents certes en souffrance, mais aussi pleins d'amour, de fantaisie et de culture. Ils lui ont certainement transmis quelques névroses, mais aussi de belles armes pour sa vie future.

Son style très détaché est parfois dérangeant, car elle décrit des faits plus que des sentiments, ce qui rend le livre un peu froid. Mais il permet aussi d'atténuer certains de ses excès qui auraient pu être agaçants sinon (par ex dans les moments où elle dérape vers l'hystérie, et où je ne donnerai pas forcément tort à ceux qui la rejettent... pour autant qu'on me demande mon avis). Bref, une lecture agréable, qui m'a inspirée et fait réfléchir.
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Une autobiographie de Joyce Maynard dans laquelle elle évoque sa relation éphémère mais toxique avec JD Salinger lorsqu'elle avait 18 ans.
Je dois dire que cette lecture est intéressante mais relativement déprimante.
Un père alcoolique, une mère abusive, une soeur aimée mais distante, une notoriété bien jeune et beaucoup de solitude.
Et puis cette relation ; une emprise, des abus, de l'anorexie, dont l'écrivaine mettra des années à se remettre.
Enfin, l'amour, 3 enfants, des noëls en famille, la volonté d'être une bonne mère, les problèmes d'argent et le divorce.
Bref une vie avec ses joies, ses tristesses et beaucoup de non-dits.
J'ai lu ce témoignage quelques mois après avoir lu "Où vivaient les gens heureux" que j'ai adoré. J'ai alors réalisé que ce roman regorge d'évènements vécus par la romancière. S'en est presque dérangeant.
J'ai aimé ce récit mais certainement car j'ai lu précédemment des romans de l'écrivaine.
Le style est clair, non voyeuriste presque distancié.
Cet ouvrage a créé une énorme polémique outre-Atlantique car elle écorne l'image de JD Salinger ; un déni.
Joyce Maynrad avait peut être besoin de se libérer de ses démons et, si cela lui a permis d'écrire, "De si bons amis" et "Où vivaient les gens heureux", elle a bien fait.


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Bon maintenant j'en sais un peu plus long sur cette auteure dont j'avais moyennement apprécié l'un de ses livres. Je pense pas que je vais poursuivre mes lectures avec elle. Bien que cette autobiographie nous livre une tranche de vie, d'histoire, et une facette pas très jolie jolie de J.D. Salinger , l'écriture n'est pas très originale, ou est ce la traduction. Bref, si j'ai apprécié découvrir Joyce Maynard et J.D. Salinger, j'ai dû faire face à beaucoup de longueurs, des passages sans grand intérêt.
je retiendrais que J.D. Salinger est un homme pas très sociable, qui aime flirter avec les jeunes filles en fleur, en les attirant avec sa plume, en entretenant une correspondance puis une fois capturée, en abuse à sa guise, et les jette sans pitié. Un sale type en résumé. J'aurais au moins appris ça. Je dois dire que cela m'a dépitée, moi qui avait apprécié l'attrape-coeur, je ne le verrai plus sous le même oeil. Comme quoi, mieux vaut rien connaitre des auteurs et s'en tenir à leur plume et jamais à leur personne.
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Joyce Maynard semble n'avoir d'autre mérite que celui d'avoir été l'amante de JD Salinger. C'est en tout cas ce que s'attache à faire ressortir son autobiographie, dont la moitié est consacrée à l'idylle avec le grand homme. A l'issue des 460 pages, Joyce ne comprend toujours pas les motivations qui ont poussé Salinger à mettre une fin brutale à leur aventure – aveu d'autant plus sidérant que la raison semble plutôt limpide au lecteur. Anorexie, vaginisme, solitude, père alcoolique : le livre est truffé des nombreuses névroses de Joyce Maynard, sources probables de son incapacité à tourner la page sur sa relation avec Jerry Salinger.
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Pourtant, Joyce Maynard est terriblement attachante. Travailleuse acharnée, extrêmement intelligente, elle force d'autant plus l'admiration et le respect qu'elle est dotée d'une modestie désarmante qui vire parfois à l'autodénigrement. Joyce Maynard a-t-elle conscience qu'elle a connu une destinée hors du commun, indépendamment de l'apparition fugace de Salinger dans sa vie? On s'attendrit – ou on s'agace, c'est selon – face à tant de naïveté et de fraîcheur chez cette femme, qui oscille constamment entre maturité intellectuelle et ingénuité d'adolescente.
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Joyce Maynard savait prendre un risque en publiant Et devant moi, le monde, dont une partie repose sur la biographie non autorisée d'une autre personnalité. Les réactions ont été vives aux Etats-Unis lors de la sortie du livre : peut-on livrer l'intimité d'une tierce personne sans son accord? Mais s'il y a bien un trait de la personnalité de Joyce Maynard qui s'impose dans son récit, et qui fût le pilier de toute sa vie, c'est bien son insouciance face au danger.
Lien : http://litteratureetchocolat..
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Publiée en 1998 et traduite en français cette année, "Et devant moi, le monde" est l'autobiographie de Joyce Maynard, journaliste et romancière américaine à qui l'on doit notamment les romans "Prête à tout" et "Long week-end".

Issue d'une famille formée par une soeur qui s'illustre dans plusieurs concours littéraires, une mère intrusive qui la prive de son intimité et un père dont l'alcoolisme demeure un sujet tabou, Joyce Maynard tente de trouver sa place au sein de cette tribu pour qui le bien-être passe après l'éducation et la réussite.
Etudiante à l'université de Yale, elle est une jeune femme repliée sur elle-même qui évite de se mêler à ses camarades et cultive plusieurs obsessions : rester mince, renoncer à sa virginité et connaître le succès.
A 18 ans, elle rédige un article pour le New York Times Magazine.
Ce témoignage qui laisse entrevoir le désenchantement de toute une génération suscite de vives réactions et vaut à la jeune femme de recevoir plusieurs centaines de lettres.
L'une d'entre elles, provenant d'un certain J.D Salinger, signe le début d'une longue correspondance entre la jeune étudiante et l'écrivain confirmé.
Il lui parle d'édition, d'homéopathie, de cinéma des années 30 et de ses enfants qui lui tiennent tant à coeur tandis qu'elle évoque ses cours et son quotidien sur le campus.
Flagorneur et bienveillant, l'écrivain se montre des plus enthousiastes quant à son talent et n'hésite pas à lui prodiguer des conseils visant à la détourner des personnes susceptibles de dénaturer son écriture.
Tombée sous le charme de l'homme avant l'oeuvre (qu'elle ne découvrira que plus tard) malgré une différence d'âge de 35 ans, la jeune Joyce voit en lui la seule personne en mesure de pouvoir la comprendre, lui qui tout comme elle vit dans la réclusion volontaire.
Elle n'hésite d'ailleurs pas à renoncer rapidement à sa bourse d'études pour vivre pleinement cette nouvelle passion fusionnelle à Cornish, la propriété de Salinger.
Mais au fil des jours, l'homme se montre de plus en plus critique et autoritaire à son égard, l'isolant des éditeurs et de sa famille et la sommant de renoncer aux futiles occupations de son âge pour se concentrer sur l'essentiel : l'écriture et la méditation.
Soumise à un régime alimentaire drastique et en proie à plusieurs blocages physiques et psychologiques, la jeune femme se montre prête à tout pour mériter l'attention de son "mentor" qui jugera bon de la rejeter sans plus d'explications.
Bien que de courte durée, cette relation destructrice continuera de la hanter bien des années plus tard...

Divisée en une vingtaine de chapitres, cette autobiographie retrace 3 périodes intimement liées de la vie de Joyce Maynard : l'avant, le pendant et l'après-Salinger.
Si le sujet au centre de cette autobiographie - la perversion narcissique- m'intéressait davantage que son aspect pipole, je dois bien reconnaître que je ne serai désormais plus en mesure de relire Salinger (pour autant que cela arrive un jour, "L'Attrape-coeurs" ne m'ayant pas plu du tout) sans penser à l'homme infect dépeint ici.
Et pourtant on ne peut pas dire que Joyce Maynard se perde en insultes à l'égard de cet homme dont elle ne diffuse d'ailleurs pas les lettres.
L'auteure qui a souffert toute sa vie du poids des non-dits a entrepris de se libérer de son passé de la façon la plus élégante qui soit, en laissant de côté le ton revanchard pour ne s'en tenir qu'aux faits (largement suffisants d'ailleurs que pour en déduire les conclusions qui s'imposent).
Comment peut-on prétendre aimer éperdument quelqu'un pour ce qu'il est pour ensuite le casser dans son être au point qu'il en reste affecté durant des années? Il est terrible de constater comme les faiblesses de cette jeune femme naïve et dépendante affective ont pu être exploitées par un homme plus âgé qu'elle soucieux de la transformer et qui, n'y parvenant pas assez à son goût, la congédie du jour au lendemain en la laissant endosser toute la culpabilité de cet échec.

Même si Joyce Maynard s'est reconstruit une vie après son éviction de la "secte Salinger", elle n'a jamais vraiment réussi à repartir à O malgré ses déménagements, son mariage, la naissance de ses 3 enfants, mais a continué à mener sa barque "malgré lui" avec encore le vain espoir qu'ils puissent un jour reprendre contact.
Mais lorsqu'elle entreprend de rédiger cette autobiographie, les résultats de ses recherches anéantissent sa dernière illusion. Il y eut d'autres lettres adressées à des femmes tout aussi jeunes.
Et voilà que 20 ans après la rupture, elle tombe sur l'une d'entre elles alors qu'elle est venue dire adieu et poser une seule question à cet homme qu'elle a tant aimé et qui continue de la mépriser pour ses choix de vie pourtant fort courageux.

J'ai réellement été révoltée par ce parcours de femme si violemment marqué par la manipulation d'un seul homme comme j'ai été touchée par l'écriture pudique et tout en dignité de Joyce Maynard qui parvient à sortir du champ circonscrit de l'intimité pour s'étendre à un puissant témoignage sur la violence psychologique et ses ravages.
Lien : http://contesdefaits.blogspo..
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J'ai déjà chroniqué deux romans de Joyce Maynard sur ce blog, Prête à tout et L'homme de la montagne. J'ai lu aussi récemment Baby love, et je suis devenue au fil du temps une inconditionnelle de cette auteure.



Et devant moi, le monde est une autobiographie. le prétexte, ou ce que la presse en a souvent retenu, c'est sa relation avec J.D Salinger alors qu'elle n'était qu'une toute jeune femme et lui un homme déjà mûr.

Joyce Maynard n'a jamais été une enfant "normale" : élevée par des parents artistes, universitaires dans une vie bohème et exigeante intellectuellement. Pourtant la jeune femme qu'elle devient est rongée par le manque de confiance en elle, l'anorexie, et en même temps, la reconnaissance de ses talents littéraires est très précoce.

Elle se trouve sur le devant de la scène littéraire, grâce à une publication et une Une dans le New York Times Magazine où son article est censé être la voix d'une génération, elle qui vit pourtant à l'écart des fêtes et amitiés étudiantes, qui n'a pas de vie sentimentale ni sexuelle...

Une identité tellement fragile, avec ce père alcoolique dont elle ne parlera jamais, même avec sa mère, et pourtant une telle force dans la création. Tel est le paradoxe de l'auteure, qui se laisse aspirer par les névroses alimentaires, médicales ou encore sociales de Salinger, tyrannique concernant ses publications et le contenu de ses oeuvres.

Rejetée du jour au lendemain, Joyce Maynard mettra des années à se libérer du joug intellectuel que cette relation a imposé, malgré un mariage rapide avec celui qui va devenir son mari, donnant naissance à sa fille aînée tout aussi vite.

L'écriture et les contrats accumulés comme moyens de régler les factures, la publication de ses romans semble davantage répondre à des nécessités financières, c'est avant tout une femme qui se livre dans ce récit, plus qu'un écrivain : Un peu fantasque, excessivement brillante, mère aimante, c'est une personne complexe et fragile qui a intimement lié l'écriture à sa vie (j'aurais aimé lire une de ses chroniques si personnelles en tant que femme/mère dans un quotidien). Ses lectrices devenant elles-mêmes des amies, s'insurgeant ou la félicitant lorsqu'elle annonce qu'elle divorce et déménage.

Pas d'esprit de revanche ni de comptes à régler. Mais il est incontestable que cette autobiographe éclaire l'oeuvre romanesque de Joyce Maynard avec un autre angle, une émotion décuplée.

Quelquefois, j'ai en effet, tendance à oublier que les auteurs que je prends un plaisir infini à lire, sont aussi des êtres faits de chair et de sang, avec leurs émotions, leurs chagrins, et qu'au-delà de cet infini talent, il y a une vie, dont les histoires qui l'ont façonnée sont à la mesure de celles romancées.

Lien : http://leslecturesdalice.ove..
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a carrière officielle d'écrivain de Joyce Maynard commence en 1972. Elle a 18 ans et vient d'écrire un article dans le New York Times, suscitant l'admiration des lecteurs du journal, notamment celle de J.D. Sallinger avec lequel s'instaure une relation épistolaire. Quand ils se rencontrent "pour de vrai", Joyce est séduite par cet homme charismatique, plus âgé qu'elle de 35 ans. Laissant ses études en plan, elle s'installe avec lui. Un an plus tard, l'écrivain la met dehors brutalement, la laissant anéantie... Vingt-cinq ans plus tard, alors que sa propre fille a dix-huit ans, Joyce Maynard éprouve le besoin de revenir sur cette période marquante de sa vie. Dans ce long récit de 500 pages, elle tente de comprendre comment et pourquoi elle est tombée amoureuse de cet homme. Puis, elle revient sur "l'après Sallinger".
Les personnages principaux des romans de Joyce Maynard sont des adolescents ou de jeunes adultes. La romancière est fascinée par cet âge de la vie. Dans ses romans, les personnages reviennent souvent en arrière pour comprendre leur parcours de vie. C'est le cas dans "Et devant moi le monde". Joyce Maynard évoque une mère envahissante et impudique, un père alcoolique. Des parents peu protecteurs mais aimants, qui la stimulent intellectuellement et l'incitent à écrire. Fragile et peu sûre d'elle, Joyce aurait besoin d'être valorisée et encouragée et c'est tout l'inverse qui se produit quand elle vit avec Sallinger. Après la rupture, une longue reconstruction l'attend, avant de devenir la femme épanouie qu'elle est aujourd'hui.
On peut reprocher à Joyce Maynard de dévoiler une histoire d'ordre privée. Elle écorne l'image de Sallinger, ne cache pas les défauts de ses parents et ne présente pas son ex-mari sous le meilleur angle. Toutefois, je ne suis pas choquée par ces révélations parce qu'elles interviennent longtemps après les faits et qu'elles n'ont pas de caractère revanchard. Joyce Maynard a pris le temps de la réflexion, offrant à ses lecteurs une analyse construite et dépassionnée. L'écrivaine a longtemps été présentée comme la porte-parole de sa génération sur un malentendu. Elle s'est servie d'une partie de sa vie pour écrire des chroniques dans les journaux, passant sous silence les moments difficiles, les erreurs, les égarements, les traumatismes. En révélant la vérité, elle cesse d'être une icône et permet aux femmes de se reconnaître en elle, de réfléchir à leur propre parcours de vie.
J'aime vraiment de plus en cette auteure...
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J'ai eu beaucoup de difficultés à lire ce livre tant je l'ai trouvé dur et révoltant. Je l'ai donc plus survolé que lu attentivement, cherchant à me faire une idée de la relation de l'auteur avec cet homme impitoyable.
Joyce Mayanrd a d'ailleurs mis plusieurs années pour finaliser ce récit tant elle a dû se reconstruire après la trahison de celui qui fit d'elle une femme. Il l'enferma littéralement dans une relation hyper fusionnelle, devint son mentor, son maître, son gourou et s'amusa avec elle.
Il fut un amant destructeur et cruel.
Il n'était autre que Salinger, l'auteur de "L'attrape-coeurs", 35 années plus vieux que sa maîtresse.
Le récit dégage une grande pudeur mêlée de dégout décrivant une passion subversive et dévastatrice.
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Après avoir lu et adoré rois livres de cet auteur, j'étais curieuse de m'attaquer à cette autobiographie. J'ai pu lire ici et là qu'elle était décriée puisque Joyce Maynard y révèle son histoire d'amour avec Salinger, alors que ce dernier a toujours tenu à rester secret sur sa vie privée. En fait, l'histoire avec Salinger est effectivement bien présente dans le livre, mais l'auteur s'analyse elle même. Elle s'interroge sur les raisons qui l'ont poussé à se soumettre totalement à cette homme.
Ce livre m'a plu, il m'a permis d'entrer dans l'intimité de cet auteur, et je ne découvrirai pas ses autres livres avec le même oeil.
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Alors qu'elle n'a encore que dix-huit ans, Joyce Maynard publie un article retentissant dans le New york Times à propos des problèmes de la jeunesse américaine. Cet article va changer le cours de son existence. En effet, elle a la surprise de recevoir, parmi de très nombreux courriers, une lettre du célèbre et mystérieux écrivain, J.D Salinger.
Elle raconte alors, avec une certaine distance, en les reliant avec sa vie de femme, ses souvenirs : leur correspondance puis leur relation amoureuse (avec leur 35 ans de différence d'âge!). La cohabitation avec cet écrivain reclu depuis 20 ans dans sa maison, adepte du yoga, misanthrope et très autoritaire n'est pas de tout repos pour la jeune fille pourtant très amoureuse.
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