Wunderwaffen - Missions secrètes, tome 2 : Le souffle du condor

19 mars 1946

Alors qu'il s'apprête à boucler son enquête à bord du cuirassé Tirpitz à Fættenfjord en Norvège, le Korvettenkapitän Richard Wolfart est rappelé en urgence au siège de l'Ahnenerbe et du bureau du Standartenführer Sievers en personne.

Mais Sievers n'est pas le seul à attendre Wolfart, le Reichsführer Himmler en personne est présent pour présenter les détails de sa prochaine mission.

Le décryptage d'anciens documents permet en effet de confirmer l'existence d'un trésor important dans les Andes, et plus précisément dans l'antique cité de Tiwanaku, en Bolivie.

La mission de Wolfart est donc aussi simple que de se rendre sur place, avec un archéologue qui a déjà été sur ce site, le Sturmbannführer Edmund Kiss, trouver le trésor, démontrer par la même occasion l'existence d'une race supérieure, aryenne, et, ramener le tout au plus vite à Berlin.

Mais les espions anglais sont à pied d'oeuvre, et la route sera très longue pour rejoindre la Bolivie en temps de guerre.

Nos deux "archéologues" pouront obtenir néanmoins et très rapidement de l'aide de plusieurs pays sud-américains, acquis à la cause allemande, comme l'Argentine, où il doivent débarquer.

Reste à éviter tous les pièges, sur terre, dans les airs, et sur mer pour mener cette mission à bien, même si pour Wolfart, elle relève plus du roman fantastique qu'autre chose.

Ce second tome de la série des Wunderwaffen « missions secrètes » manque encore une fois de consistance. La première partie est déjà un long récit où on suit 2 archéologues / agents en voyage vers l'Amérique du Sud pour tenter de découvrir un artefact qui pourrait être une arme redoutable pour le Reich allemand. Il y a évidement tout le côté espionnage, contre-espionnage d'une telle mission qui est mis en avant mais je trouve ça long, ça parle beaucoup et finalement on attend qu'une chose, qu'ils arrivent enfin au bout du voyage. Et la suite est malheureusement encore une déception avec un artefact qui se trouve être une pauvre arme bactériologique aussi dangereuse pour l'ennemi que pour l'utilisateur ; tout ça pour la balancer au fond de l'océan et un Himmler qui ne s'offusque même pas d'une telle prise de décision .
Bref, une histoire ou on s'ennuie tout le long, des phylactères a n'en plus finir et une conclusion décevante.

Wolfart repart en mission pour Himmler en 1946 : accompagné par un archéologue nazi Kiss, il doit partir en Bolivie pour se mettre à la recherche du mystérieux souffle du condor qui pourrait remettre en cause la réussite de la guerre. Toujours aussi peu convaincu par les théses racistes pronées en Allemagne, il se passionne quand même pour les missions confiées. Uchronie car cela se passe en 1946, la guerre n'est pas terminée mais les allemands ont vaincu en Europe ou presque.
Une intrigue toujours pleine d'action et de rebondissements allié à un dessin classique. C'est plutôt bien dans le style esotérique...