Prêt pour une petite virée à Paris ? Non, laissez votre pass Navigo au fond de votre poche, dans cette bédé, on circule en fiacre, en carrosse, à pied ou à cheval et les rues ne sont pas goudronnées, ni pavées.
La Tour Eiffel n'a pas froid aux pieds, puisqu'elle n'existe pas encore et l'arc de Triomphe n'est pas ranimé, puisqu'il est en chantier (en construction). Notre-Dame n'a pas brûlé et sa flèche n'est pas encore dressée.
1813, Paris, Vidocq, le tout avec de beaux dessins, des décors magnifiques, détaillés. Il ne m'en fallait pas plus pour m'attirer, telle une mouche avec du miel (non, pas du caca, merci). 1813… Hum, ça sent le sapin pour un homme à la main sur l'estomac !
Le scénario est basique, mais bien mis en scène, bien cuisiné. On découvre Vidocq, ses hommes, ses faits d'armes et quelques arrestations bien senties. L'homme, ancien bagnard, est un as du déguisement et il va mettre à jour un trafic de fausses monnaie, qui vaudra à ses instigateurs, la veuve (la guillotine). On ne rigole pas !
Appelé à Notre-Dame pour un suicide, Vidocq va creuser un peu plus loin. Pas d'action palpitante, mais une enquête correcte, menée de main de maître par notre ancien bagnard aux méthodes musclées et qui ne plaît pas à tout le monde.
Alors oui, ce premier tome m'a bien plu, sans pour autant révolutionner les intrigues policières, il est bien mis en scène, les révélations arrivant au fur et à mesure, suite aux investigations menées par le sieur Vidocq.
Pas de précipitation, pas de résolution arrivant comme un cheveu dans la soupe, des personnages intéressants, le tout servi par un graphisme magnifique, tant au niveau des personnages que de la ville de Paris.
Si le premier tome se suffit à lui-même (l'enquête est close), l'envie est grande de poursuivre avec les deux albums suivants, afin de savoir ce qu'il en sera des intrigues dans les alcôves, dans le but de faire chuter le Vidocq.
Une belle découverte, faite par hasard, comme quoi, il fait bien les choses.
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Mon enfance et mon adolescence ont été bercées par les aventures de Vidocq à la télé. Série avec Claude Brasseur qui incarnait le célèbre ex-bagnard devenu flic, Vidocq. J'adorais. Alors bien sûr quand j'ai eu l'occasion de découvrir cette BD sur les enquêtes de Vidocq via une opération spéciale BD de Babélio en partenariat avec un site que je ne connaissais pas, Sequencity https://www.sequencity.com/ qui est la première librairie numérique de BD, Manga et Comics qui permet d'être guidé par les conseils de vrais experts, je n'ai pas hésité. Et voilà !
J'ai aimé les dessins de cette BD, réalistes, superbement effectués, ce genre de graphisme me plait. L'histoire est bien rythmée, l'enquête intéressante (suicide, suicide ? pas si sûr !) et cela permet de passer un bon moment. Par ailleurs, j'ai beaucoup apprécié les deux pages très intéressantes à la fin du volume qui donnent un vrai éclairage sur la vie de Vidocq. J'ai appris beaucoup de choses sur cet homme hors du commun il faut l'avouer.
Bref j'ai bien aimé cette découverte du 1er tome des aventures de Vidocq : le suicidé de Notre-Dame. Je vous le recommande.
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Une belle couverture ne fait pas tout…
Premier tome consacré à une enquête du célèbre Vidocq, j'avoue m'être ennuyé. Cette bande dessinée est de qualité aussi bien en ce qui concerne le scénario que le dessin mais pour que je scinde ma lecture de 50 pages en cinq sessions, c'est que la sauce ne prend pas.
Je retiendrais la biographie de deux pages sur la vie de Vidocq en fin de tome. Les deux pages qui ont éveillé en moi le plus vif intérêt. Vidocq est un personnage fascinant d'autant plus qu'il fut réel. Sa vie est la preuve que la rédemption est possible tout autant que la réinsertion sociale.
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Richard D. Nolane ne parvient pas à distiller les informations historiques de manière subtile, encombrant les dialogues d’explications lourdes, que l’usage abusif d’argot de l’époque n’allège aucunement. Le dessin de Sinisa Banovic souffre des mêmes contraintes : s’efforçant de brosser un décor crédible, il ne peut rythmer son découpage et ne soigne pas assez ses cadrages et ses visages.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Une première enquête policière aux accents classiques bien agréable, qui agit comme un tour de chauffe et qui devrait installer le célèbre détective dans la durée via de nouvelles affaires que l’on espère encore plus captivantes.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Dans l’image populaire, Vidocq restera pour l’éternité « l’es-bagnard roi de l’évasion devenu le premier flic de France sous Napoléon 1er ». Image évidemment simpliste et réductrice… Elle ne rend guère compte de la complexité de l’homme, de sa véritable influence sur l’histoire de la police, des rebondissements qui ont fait de sa vie un véritable roman-feuilleton et du rôle de pionnier qu’il a eu dans plusieurs domaines.
Pierre-Michel !
Ça sert à quoi, hein ? Rends-toi !
Faudra venir me chercher, Vidocq !
Restez-en bas, vous autres ! Je m’en occupe !
T’amuse pas avec ton soufflant ! Je t’ai au bout du mien…
Pour un mort, tu cavales plutôt bien !
Si ce crétin d’Antoine ne s’était pas fait remarquer…
- S’il n’est pas là dans cinq minutes, Vidocq ou pas Vidocq, je me barre.
- Elle promet celle-là !
- C’est pour ça que je lui ai proposé la botte… Quant à toi, tu files à l’étage te métamorphoser en médecin…
- Ah, j’allais partir !
- Ne jamais céder à la précipitation.
J’en déduis que tu as décidé de rejoindre, au moins temporairement, le droit chemin ?
- Je fais un essai, c’est risqué pour moi, tu comprends…
- Ici on vouvoie le chef, c’est compris ?
- Hé là ! J’fais ce que je veux :
- Non. Ce que, moi, je veux… !
Ah Dacier, Calmet, vous tombez bien !
Je voulais justement avoir tout le monde sous la main pour vous présenter une nouvelle recrue et qu’on discute d’une affaire à traiter en priorité.
- Bien le bonsoir, Messieurs !
- Mmmm…
- Je ne m’y ferai jamais !
- Un jour, il finira bien par commettre une erreur… Un bagnard le reste pour la vie :
- Vous tombez bien, M. Henry désirait vous voir…
- Ah, Vidocq ! J’ai appris que la chose avait été bonne du côté de Maubert…
- Plutôt. Il n’y a plus qu’à cueillir la bande.
Commissaire, avez-vous vu comment cet ancien bagnard m’a parlé ?
Il a ses méthodes… et surtout, des résultats.
Hé Chef, qu’est-ce qui se passe ?
Je n’ai peut-être pas été dérangé pour rien…