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Les moutons de l'ignorance ont détalé devant l'esprit éclairé de la Renaissance.
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Ce tome contient un essai complet sous la forme d'une bande dessinée. Il a été réalisé par Catherine Meurisse, pour le scénario, les dessins et les couleurs. Sa parution initiale date de 2008. Il comprend cent-trente et une pages de bande dessinée. le tome s'ouvre avec une préface d'une page, rédigée par François Cavanna (1923-2014), louant la capacité de l'autrice à plonger le lecteur dans un endroit, en deux traits de plumes avec simplement quelques taches, quelques griffures, et rien n'y manque. Il met en avant tout ce qu'elle y a mis : son humour, sa rosserie, sa spontanéité, et des choses en plus. L'ouvrage se termine avec une sorte de page de remerciements : un dessin en dessous avec deux groupes d'auteurs, ceux retenus à gauche, et ceux pour lesquels il n'y avait plus de place à droite. Au-dessus du dessin la mention, Ce livre n'aurait pas pu se faire sans… et la liste de la vingtaine d'écrivains qui apparaissent dans la bande dessinée ; puis la mention Mais il aurait aussi pu se faire avec…, suivie par une liste de trente-sept autres écrivains (et des points de suspension) pour lesquels la bédéiste n'a pas disposé de la place nécessaire pour le faire figurer.

Moyen âge. Renart est en train de chanter une chanson, en s'accompagnant avec son luth, un château dans le lointain, en plein hiver. Les paroles de la chanson : Dans la douceur de la saison nouvelle, les oiseaux chantent chacun dans leur latin. Il apporte la joie en chantant, divertit les dames à l'abri dans leurs châteaux. Voici Renart le troubadour, qui va vous parler de la littérature de son temps. Perché sur une branche dénudée, un oiseau lui crie Bravo ! Renart continue en parlant : la littérature médiévale s'étend sur sept siècles. Alors que le Moyen Âge commence au cinquième siècle et finit à la moitié du quinzième, la littérature française émerge au neuvième et prend son essor au onzième. Elle s'épanouit au douzième siècle et évolue encore au treizième. Que de chiffres… Renart s'est rapproché du château et il continue : elle s'appuie sur les modèles littéraires antiques, mais reflète aussi un monde nouveau en mutation. Regardant par une fenêtre, il désigne ceux qui ont le monopole de l'écriture : les hommes d'église, qui s'expriment en latin littéraire.

Mais dans la rue, c'est le latin vulgaire qui est parlé. Et cette langue parlée évolue tant que ceux qui n'ont pas fait d'études ne comprennent plus le latin littéraire, et que la France finit par se diviser : au nord de la Loire on parle la langue d'Oil, au sud la langue d'Oc, sans compter les dialectes à l'intérieur. Bientôt, les clercs se mettent à écrire en langue vulgaire. Les hommes d'église décident de traduire tous leurs livres en langue romane, c'est-à-dire en français vulgaire. La littérature française était née. Et voilà que des quantités d'oeuvres accessibles à tous voient le jour. Dans le rôle des diffuseurs : les jongleurs. L'oralité est primordiale dans la culture médiévale. Trouvères, au nord, et troubadours, au sud, font leur apparition au onzième siècle. Ils peuvent pousser la chansonnette sous forme de rondeau, après quoi enchaîner avec une ballade, suivie d'une ritournelle, et pourquoi pas un canso d'amor ou une petit dansa. À cette époque on ne se gêne pas pour remanier les textes.

Premier album complet de l'autrice, il début par Renart se montrant facétieux et exposant la naissance de la littérature française pendant huit pages. D'un côté, cela peut rappeler les manuels scolaires correspondants, utilisés au lycée, avec une pagination moindre, un choix d'auteurs réduits, et des extraits limités à une ou deux phrases quand il y en a. Catherine Meurisse consacre des chapitres de deux à huit pages, à une vingtaine d'auteurs classiques, en commençant par Chrétien de Troyes (1130-1180), pour finir par le couple Jean-Paul Sartre (1905-1980) et Simone de Beauvoir (1908-1986). La dimension scolaire disparaît dès la fin de la séquence introductive, pour passer dans une forme de présentation plus personnelle. L'introduction elle-même sort du cadre encyclopédique ne serait-ce que par les dessins. L'autrice réalise une vraie bande dessinée, et pas un texte qui serait complété par des images après coup. Pour ses dessins, elle a choisi une esthétique avec des caractéristiques marquées. Il ne s'agit pas d'une approche photoréaliste, mais plus d'une apparence entre la caricature et le dessin spontané. Ainsi Renart est représenté comme un renard anthropomorphe, avec des pieds et des mains trop petits par rapport à son corps, une tête une peut trop importante, et une bouche démesurée. Celui lui donne un air de personnage d'ouvrage pour enfant, avec des mouvements vifs qui évoquent également l'enfance. Les décors sont réalisés avec des traits de contour fins et un peu de guingois, sans segment parfaitement droit, mais en prenant bien soin de fermer chaque contour.

Au cours de cette séquence introductive, le lecteur constate également que l'artiste caricature les êtres humains de la même manière : petits pieds, petites mains, tête un peu plus grosse que les proportions anatomiques, exagération plus ou moins appuyées des expressions de visage. Tout cela apporte une touche d'enfance, de façon de concevoir son corps et de le représenter pas encore tout à fait adulte, apportant une touche humoristique qui désacralise ces auteurs, mais aussi qui rend apparent leur flamme intérieure, leurs convictions, leur force créatrice. L'artiste se place dans un registre s'apparentant à la caricature, tout en conservant une ressemblance avec les représentations habituelles des plus anciens, et avec les photographies ou les films existants pour ceux du vingtième siècle. Les décors donnent une sensation de légèreté et d'exactitude, de dessin fait rapidement, parfois d'après une référence. Comme le fait observer Cavanna dans son introduction : la dessinatrice fait gigoter les petits bonhommes pleins de génie, c'est trois fois rien, quelques taches, quelques griffures, et rien n'y manque, la ruelle de chez Balzac n'est pas la ruelle de chez Zola. Flaubert est un petit gros avec des moustaches tristes ; Balzac est un petit gros aux bajoues tremblotantes.

Dès la couverture, le lecteur voit la présence de l'humour visuel : ce pauvre Marcel Proust partageant la dégustation de madeleines pour des souvenirs avec Victor Hugo, Voltaire, Gustave Flaubert et Molière. Puis sur la page de titre, il voit Voltaire, Proust, Flaubert et Molière traverser à un passage piéton, dans une parodie de la pochette du disque Abbey Road (1969) des Beatles. L'humour se manifeste ensuite sous plusieurs formes : les emportements des écrivains, des gags visuels, des interprétations personnelles de certaines oeuvres, des commentaires iconoclastes en décalage avec la présentation respectueuse habituelle de chefs d'oeuvre. L'autrice sait faire usage de toutes les possibilités de la bande dessinée en matière de mise en scène, en mettant à profit le budget illimité pour des prises de vue complexe, des scènes avec de nombreux figurants, des décors historiques à foison, des effets spéciaux, des cascades, des gags visuels, etc. Elle se montre tout aussi inventive pour évoquer les écrivains de manière différente. L'utilisation de la gaudriole par François Rabelais (1483/1494-1553) pour exposer sa pensée sur l'éducation. Une séance chez le psychologue, allongé sur le divan pour Michel de Montaigne (1533-1592). Les répétitions du Cid avec Pierre Corneille (1606-1684) obligé de tout expliquer de ses intentions aux acteurs ayant bien du mal à comprendre. L'exposition de l'argument de Phèdre de Jean Racine (1639-1699) pour l'expliquer avec le point de vue de Catherine Meurisse indiquant comment elle l'a reçu. Une correspondance épistolaire entre Voltaire (1694-1778, François-Marie Arouet) & Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) pour mieux faire ressortir l'opposition de leur conception de l'humanité. Sept pages consacrées à la bataille d'Hernani (1830) de Victor Hugo (1802-1885) afin de faire comprendre la cabale orchestrée par la censure dans la presse, et l'antagonisme nourri par les classiques. La relation de couple entre Jean-Paul Sartre (1905-1980) et Simone de Beauvoir (1908-1986) pour faire apparaître la synergie entre leurs créations. Etc.

Lorsqu'il entame la bande dessinée, le lecteur se dit qu'il s'agit d'une forme d'ouvrage de vulgarisation de l'histoire de la littérature française, plus succinct qu'un manuel scolaire du fait de sa pagination et de l'absence d'extraits consistants des oeuvres, dont la lecture est rendue facile et plaisante par l'humour des remarques, et l'entrain de la narration visuelle. Au cours du chapitre consacré au XVIe siècle, avec Rabelais, la Pléiade, Joachim du Bellay, Montaigne, il se rend compte que l'autrice intègre son point de vue sur une façon de considérer les oeuvres, par exemple une critique de certaines composantes sociales dans Gargantua (1534), ou l'enjeu politique d'éduquer le Dauphin avec les fables de Jean de la Fontaine (1621-1695). Pour d'autres auteurs, le chapitre met en avant la vie qu'ils ou elles ont menée, ce qu'elle présente de liberté et d'engagement ou de rebelle, par exemple avec George Sand (1804-1876, Amantine Aurore Lucile Dupin de Francueil). Il peut également s'agir de techniques d'écriture, de conception d'un roman, comme pour Honoré de Balzac (1799-1850). le lecteur comprend que Catherine Meurisse raconte ainsi tout ce que ces auteurs et leurs oeuvres lui ont apporté, à elle en tant qu'être humain se construisant.

Un ouvrage qui s'avère être d'une facilité de lecture épatante, tout en contenant un fond solide. Il commence comme un cours de littérature française, exposé par un renard anthropomorphe facétieux. L'humour continue à être présent sous différentes formes tout du long de la bande dessinée, avec des présentations savoureuses de chaque auteur, chacun sous une facette particulière, chacune racontant en creux la relation entre elle et Catherine Meurisse, ce qu'elle lui a apporté.
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Catherine Meurisse a eu l'occasion d'avoir les lumières des projecteurs du fait qu'elle a échappé par un (heureux ) concours de circonstance à l'attaque de Charlie Hebdo qu'il n'est plus besoin de présenter...

Mais ici, rien à voir !

Dans cet ouvrage où elle mêle habilement humour et amour de la littérature pour nous offrir une bande dessinée qui montre de façon habile, intelligente et pédagogique l'évolution de la littérature française du Moyen-Age au XXème siècle.
L'objectif n'est pas d'être exhaustive mais cette bande dessinée a le mérite de rendre compte clairement le passage d'un mouvement de pensée à un autre tout en le remettant dans son contexte historico-social.

C'est un mon sens, un livre qui s'adresse autant à des lecteurs (plus ou moins) chevronnés de la lecture qu'a des plus jeunes que ce soit dans son intégralité ou avec quelques extraits seulement.

Qui a dit que la littérature était un sujet barbant ?

En ce qui me concerne, je m'en vais de ce pas remonter quelques classiques dans ma PAL ^^
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J'ai eu l'impression de me retrouver devant un Lagarde et Michard (livres que j'adore) en BD et version marrante!


Cela va très très vite, on passe d'un auteur à un autre, un genre à un autre et on enchaîne si vite qu'on termine ce livre comme essoufflée et émerveillée (cela a été mon cas en tout cas)


L'auteur a fouillé dans la littérature, a mélangé allègrement les époques (que j'étais ravie de voir que Corneille s'adressait à Gérard Philippe, quand ils répètent le Cid!) et les oeuvres (Rastignac qui parle avec Balzac, Emma Bovary dans une pièce avec le visage de Flaubert (et tous les objets dans la pièce ont aussi le visage de Flaubert) déclamant : « Emma Bovary, c'est moi ! »)!


Je pense que mon passage préféré reste Emile Zola qui s'incruste en se cachant dans toutes les scènes de ses nombreux romans pour prendre des notes, toujours dans des endroits assez improbables.


Après, je comprenais toutes les références…je ne sais pas si quelqu'un qui ne s'y connait pas vraiment en littérature française peut trouver cela aussi drôle que moi.

La quatrième de couverture dit que ce livre est pour tous ceux qui aiment la littérature française, mais aussi pour ceux qui la détestent.
Je ne pense pas qu'une personne qui n'en a pas une vision d'ensemble et qui n'a personne pour lui expliquer, peut s'amuser autant que je me suis amusée à lire cet ouvrage.


Le seul regret est que ce livre est bien trop court…j'aurais voulu en avoir des centaines et des centaines de pages de plus à dévorer!
Lien : http://writeifyouplease.word..
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Décalé, audacieux et totalement réussi.
Quelle régalade et quel plaisir !
J'ai embarqué pour un tour de France de la Littérature du Moyen Age à aujourd'hui.
Tout en glissant ça et là des anachronismes, un mélange des genres et des oeuvres. Autant de clins d'oeil qui m'ont fait sourire de A à Z.
Une lecture riche en références, anecdotes rythmée par les dessins vifs et dynamiques.

Mes hommes de lettres : le titre l'annonce, c'est une sélection d'auteurs et non une liste exhaustive. Des choix parfois cornéliens pour Catherine Meurisse.
Je conseille vivement pour tous les férus et chevronnés de littérature qui apprécient le 2nd degré. Pour un novice, je pense que la lecture sera plus ardue.
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Catherine Meurisse met en image son amour de la littérature dans son album « Mes hommes de lettres ». A travers les siècles, on découvre ainsi quelques uns de nos plus grands auteurs (et juste deux femmes, snif), autant à travers leurs écrits qu'avec des petites anecdotes. L'ensemble donne furieusement envie de se plonger dans des heures de lecture délicieuses afin de retrouver chacun des protagonistes, par contre j'ai été moins fan du coup de crayon, à mon goût pas suffisamment travaillé (on est dans la caricature journalistique).
Mais un chouette album quand même !
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Une bande dessinée peignant des caractères aussi fascinants les uns que les autres.
En effet, cette bande dessinée propose des planches présentant les différentes personnalités littéraires qui ont marqué l'histoire de la France. Ces planches sont organisées par période : Moyen-âge, du XVI ème siècle au XXème siècle et narrent de façon succincte les péripéties de ces écrivains aux personnalités multiples. Il y a de l'humour, de la précision et de jolis petits clin d'oeil qui sont les ingrédients qui nous font passer un très bon moment. Il m'est souvent arrivé de rire ou de sourire à la lecture ! J'ai été particulièrement séduite par le passage sur Zola !
Les dessins sont éloquents et intéressants. Les couleurs sont rares mais donnent une ambiance particulière aux planches. Ce;a témoigne de l'identité de la scénariste.
Au niveau du contenu, comme le souligne les remerciements, il n'a pas été possible de présenter tous les génies de la littérature française mais des allusions ou des dessins ont permis d'y faire référence.
Un bémol? Certains passages et traits d'esprit sont difficiles à comprendre si on ne connait pas l'oeuvre à laquelle elles s'y réfèrent. Cela peut être décevant pour le lecteur.
Le public? Je recommande cet ouvrage en libre service en lycée à partir de la 1ère. En effet, à l'occasion du bac français, les élèves cultivent leurs connaissances sur le monde littéraire et pourront retrouver ce qu'ils ont appris dans cette bande dessinée. Autrement, il est possible d'exploiter certaines planches en 3e dans le cadre d'une étude de l'oeuvre d'un des personnages présenté dans la bande dessinée.
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Mes hommes de lettres de Catherine Meurisse nous fait voyager à travers les siècles dans ce petit précis de littérature pleins d'humour et d'engagement. Une très belle façon de s'approprier les courants littéraires et les auteurs majeurs des siècles passés. Un très bon moment. Documenté et subtil, intelligent et pédagogique. Je préfère nettement les paysages au croquis de personnages de cette autrice, mais je ne suis jamais déçue des contenus de ses oeuvres.
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Littérature française du Moyen Age au XXe siècle en bande dessinée. Grands noms, grands courants, oeuvres, citations, anecdotes. Références difficiles à décrypter pour des non connaisseurs, c'est pourquoi en dépit du registre graphique, il ne s'agit pas véritablement d'un ouvrage de vulgarisation.
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Belle réussite que cet album ambitieux et drôle sur un sujet qui me tient particulièrement à coeur et qui fait toujours mon bonheur: la littérature française !

Catherine Meurisse y retrace une bonne partie de l'histoire des auteurs célèbres – pas tous évidemment, ses préférés sans doute - ce dont elle s'excuse d'ailleurs à la fin.
Pas facile à priori d'illustrer un si vaste panorama d'auteurs célèbres, du Moyen âge au siècle dernier, sans courir le risque d'ennuyer le lecteur et pourtant c'est le contraire qui se produit: je me suis amusée tout au long de ma lecture, tout en éprouvant une grande admiration pour la prouesse surmontée. J'y ai retrouvé des connaissances de longue date devenus presque des amis à force et c'était comme une grande tablée où tout le monde se retrouvait pour rire et se moquer légèrement des uns et des autres, avec des détails prouvant combien on se connaissait bien
Il ne faut pas se méprendre: s'il est loin d'être réservé aux initiés, cet album s'adresse malgré tout à un public cultivé, au minimum à ceux qui révisent pour le Bac littéraire car mieux on connaît, mieux on goûte les allusions et les détails des mises en scène et des dessins. C'est pourquoi je l'ai savouré et pas simplement parcouru.
Je le recommande vivement aux amoureux de cette littérature et de la bonne BD car les dessins sont très légers, enjoués, efficaces, amusants, satiriques ou élégants quand il le faut, toujours justes. du beau travail !
Lien : http://liratouva2.blogspot.f..
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Quel bon moment que cette lecture, allègre et enjouée, riche de clins d'oeil complices avec un lecteur qui se réjouit d'avoir quelques souvenirs d'une scolarité déjà lointaine. Une BD idéale pour les vacances!
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