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4,3

sur 937 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un Malevil à plus grande échelle avec une touche de Mad Max. J'ai beaucoup aimé le début qui fait penser au magnifique La route de Cormac McCarthy. La suite est plutôt prenante mais les scènes de combat un peu répétitives ne m'ont pas franchement emballé. La fin est franchement ridicule mais ce n'est pas très important dans un roman post-apo.
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Toute analogie avec une histoire réelle est pure coïncidence... Bon moment pour lire ce roman de fiction. C'est un sacré tome et pourtant on est tenu en haleine jusqu'à la dernière page. Adoré !
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Par les temps qui courent ce livre n'est peut-être pas à mettre entre toutes les mains de peur qu'il n'alimente la théorie du complot !
Une étrange résonance avec cette année 2020 fait mouche tout au long de la lecture.
Des communautés survivantes d'un Covid qui a décimé une grande partie de la population terrienne.
Un monde chaotique ou les animaux reprennent possession de leur instinct et où l'homme devient une proie, une nature qui se passe bien de leur présence et la face sombre de certain groupe plus dangereux encore que les animaux.
On pense d'abord à La Route de Mc Carthy mais on fini par s'en éloigner car c'est la reconstruction d'une communauté égalitaire qui se dessine.
Le combat d'un homme pour installer une vraie démocratie et d'un autre pour retourner à Dieu, tout autour rôde des voleurs, pilleurs ...
Il y a aussi une dimension philosophique sur la place de l'homme dans la nature, sur l'éducation, les choix de vie ... et le dénouement est tout à fait inattendu.
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Après avoir fini «En vrille», je me suis trouvée désemparée de ne plus avoir de romans policiers de Deon Meyer à découvrir. Je souhaitais lire «L'année du lion», mais le fait qu'on n'y retrouve ni Benny, ni Lemmer, ni Mat Joubert m'empêchait de sauter le pas. En plus, c'est un récit post-apocalyptique, et malheureusement, beaucoup d'écrivains ont galvaudé le genre. J'ai fini par m'imposer cette lecture, et heureusement que je l'ai fait. Ce roman m'a tout de suite happée, je ne me suis pas ennuyée, et... je l'ai trouvé trop court (je rappelle qu'il dure 19h27).

Dès le départ, Nico, le narrateur, nous apprend quelque chose qui n'arrive que vers la fin du livre.
[...]
Lire la suite sur:
Lien : https://www.lalivrophile.net..
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Que 3 et demi car très déçu par la fin...
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Tant que c'est encore frais dans mon esprit.
De nos jours (ou presque, le roman a été écrit en 2016)
Un fils et son père sont parmi les 5 à 10% survivants sur terre suite à un virus.
Ils fondent une communauté dans le Karoo en Afrique du sud.
Grâce à quelques affichettes distribuées le groupe grandit, s'adjoint des personnalités utiles mais parfous fortes. Comme cet évêque pour qui la Fièvre est envoyée par dieu. Qui connaît les techniques d'entraînement au combat
Mais, bien sûr, l'affaire est politique : qui décide face aux attaques de motards pilleurs ?
Le roman avance...mais remonte dans le temps aussi car cette communauté a décidé son histoire et c'est à travers le récit de plusieurs personnages que se lisent ces 550 pages lues en 4 jours.
L'essentiel n'est pas le développement du virus, même s'il est la base du roman, donc ne le rejetez pas pour cette raison.
Deon Meyer écrit plutôt des polars et il en insuffle le rythme et parfois la technique d'enquête.
En avril 2020, il était interviewé pour le Monde, un peu déconfit à la relecture de ses notes préparatoires
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Quelque part en Afrique tropicale, un homme dort sous un manguier. Ses défenses immunitaires sont affaiblies car il est séropositif et n'est pas soigné. Il a .déjà un coronavirus dans le sang. [....]

Dans le manguier se trouve une chauve-souris avec n autre type de coronavirus. La chauve-souris est malade. Elle a la diarrhée et crotte sur le visage du dormeur....



l'Année du Lion est parue en Afrikaans (Koors) et en Anglais (Fever) en 2016.

Prémonitoire? 

L'auteur Deon Meyer s'est soigneusement documenté pour écrire cette dystopie. La bibliographie occupe 5 pages avec les liens pour la documentation sur Internet.

En général, je n'aime pas beaucoup les dystopies mais en ce temps d'épidémie, la réalité rejoint ces fictions et j'ai plus envie de les lire qu'avant. Cette lecture vient à la suite de celle de la Peste Écarlate  de Jack London (1912). Dans les deux ouvrages,  l'humanité est pratiquement rayée de la carte et les survivants errent en bandes violentes. La technologie et le savoir sont pratiquement perdus dans la Peste Écarlate, et les humains retournent à la Préhistoire, tandis que dans l'Année du Lion il reste assez d'ingénieurs, techniciens, lettrés pour faire tourner les machines abandonnées : avions, camions, tracteurs, ouvrages hydroélectriques et même communications radio....

La fondation de la  communauté idéale d'Amanzi était l'utopie humaniste de Willem Storm, le père du narrateur. Les hommes de bonne volonté s'associeraient pour former une communauté accueillante et démocratique. Après l'afflux de survivants de toutes parts une société diverse se recompose, avec le pasteur qui veut mettre Amanzi sous la garde de Dieu, Domingo qui ne croit qu'à la force et se construit une véritable armée. Agriculteurs et artisans, militaires et techniciens, la communauté se calque sur des modèles connus. 

Amanzi  n'est pas la seule entité peuplée, il y a aussi les colporteurs et les hordes de motards pilleurs ou pillards diversement motorisés. Une grosse partie du livre raconte en détail les opérations militaires contre ces bandes. C'est la part du livre qui m'a déplu. Violence et complaisance vis à vis de la violence, beaucoup de fusillades, d'entraînements militaires de soumission au chef. Seul bémol pour moi.

Le reste est passionnant et afin de ne pas spoiler je suis forcée de laisser de côté le débat des idées.   Willem  se réfère à Spinoza,et le pasteur à Dieu, et Domingo  méprise la démocratie. Manichéiste parfois, mais pas trop. Ecologie aussi et réchauffement climatique.

C'est aussi un roman d'apprentissage, Nico le narrateur a 13 ans au début du roman et 18 vers la fin. 

C'est aussi un voyage dans les paysages grandioses de l'Afrique du Sud, on rencontre des lions, des springboks, des chacals...

J'ai dévoré ce livre jusqu'au dénouement final (et inattendu). 
Lien : https://netsdevoyages.car.blog
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Une lecture de circonstance : le coronavirus a fait des ravages en Afrique où presque toute la population a été décimée. Quelques communautés se forment et doivent lutter contre les pilleurs.
C'est aussi l'histoire attendrissante d'un père et son fils qui ont survécu à LA FIÈVRE . Cette crise de l'humanité fait suite au réchauffement climatique et à la façon dont l'homme a saccagé la planète.
Je dirais avant tout que c'est un roman d'aventure, qui ne prétend pas à la notoriété littéraire, du moins je l'espère. Il m'a fait penser à "L'Île" de Robert Merle, dans lequel un équipage se retrouve, tel Robinson, dans des conditions de survie et où deux bandes luttent pour s'assurer le commandement (histoire réelle inspirée par les le RÉVOLTÉS du BOUNTY).

https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Île_(roman)

L'intrigue de L'Île contée de façon magnifique me paraît beaucoup plus intéressante, L'Année du Lion n'étant, à tout prendre que l'utilisation médiatique d'une crise contemporaine.
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Depuis que le coronavirus emprisonne nos vies, ce roman que j'ai lu, il y a quelques temps, apparait prophétique. Espérons que la vision de Deon Meyer de l'après restera prophétique.
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Premier livre de Deon Meyer, une découverte assez plaisante.
Un roman ambitieux de 700 pages, un page turner sur le thème du survivalisme post virus.
Un roman foisonnant, plein de personnages, de scènes d'action et de suspense, que j'ai avalé sans mâcher.
Je dirais qu'il répond à la promesse d'une histoire avec un bon scénario, développant quelques belles thématiques inhérentes au sujet.
Toutefois, et c'est l'aspect qui me gêne un peu dans ce type de roman, j'ai trouvé que l'auteur se laissait un peu museler par l'ambition de son projet.
Il veut (et d'une certaine manière, il le doit) se montrer généreux dans les explications pour donner de la crédibilité à son récit. Quand on décrit un monde, il faut faire en sorte que le lecteur puisse s'y projeter. Les mots deviennent alors des images, ils sont mis au service d'une topographie, d'un décor. Au détriment du style ? Je me pose la question.
Toujours est-il que j'ai toujours été un peu lassé par ce devoir d'explication, de description du moindre détail dans lequel l'auteur s'enferme tout seul. Cela pèse un peu sur le style.
Symptôme que je retrouve chez Stephen King, par exemple. Noms de rues, noms de villes, noms de routes, modèles de véhicules, etc.
Ici point d'ellipse, de non-dit, de liberté d'interprétation, ou d'approximation intentionnelle de la part du narrateur.
Peut-être cela veut il tout simplement dire que je préfère les auteurs qui infusent davantage de subjectivité.
À ce titre, la comparaison faite avec le roman "La route" de Mc Carthy sur la quatrième de couverture est éloquente, car inappropriée selon moi : il n'y a nul comparaison à faire. Il y a d'un côté un bon scénario avec de bonnes idées, de l'autre, un roman qui fait des choix, une oeuvre d'auteur.
Même s'ilne souffre pas la comparaison avec le prix Sulitzer 2007, "L'année du Lion" est une bonne histoire. À défaut d'être un régal littéraire.
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